2014, une année d’échanges sur Mars (2/4)

2014, une année d’échanges sur Mars (2/4)

Notre sélection des propos que vous avez pu lire cette année sur le site continue. Avec quelques légendes des écrans mais aussi pas mal de frenchies.

Série Noire, une des belles découvertes de l'année.

Série Noire, une des belles découvertes de l’année.

« Ce n’est pas vraiment un passage. C’est plutôt une téléportation ! (rires) Je ne pense pas qu’il y ait eu d’étapes… Si on m’avait dit, quand j’étais dans mon mini­van avec mon équipe de 5 personnes sur Monsters, que mon prochain film serait Godzilla et que je voyagerais à travers le monde, je ne l’aurais pas cru ». (Gareth Edwards, sur la façon dont il a préparé le film Godzilla. Le 14 mai)

« Dans la vie personnelle comme dans les enquêtes, on veut vraiment privilégier la simplicité pour creuser les émotions. Notre analyse, c’est qu’il y a beaucoup de séries qui ne vont pas toujours au bout des émotions des personnages, au bout des conséquences émotionnelles pour eux comme pour leur entourage. Sur Falco, on prend la partie de faire des choses simples mais par contre -et notamment grâce à l’interprétation de Sagamore Stevenin- on se dit « creusons ». » (Olivier Dujols, scénariste, au sujet de la saison 2 de Falco. Le 15 mai)

« Notre première obsession, quand on écrit, ce n’est pas d’être drôle. C’est d’abord de raconter une histoire dramatiquement efficace avec des rebondissements. Les idées qui nous plaisent sont un peu surprenantes. Quand ça nous surprend et que ça nous fait rire, on accroche et on fait fonctionner cette idée-là. » (François Letourneau, cocréateur de Série Noire, présentée à Séries Mania 2014. Le 21 mai)

« Dès que la rumeur enfle un peu trop, David (Lynch) s’emploie toujours à la tuer, mais je pense que tout est possible. J’étais récemment à l’Orange County Museum of Art (l’OCMA), qui a exposé une rétrospective de l’oeuvre de David, il y a six mois. J’ai croisé David là-bas, qui m’a dit « la ville est toujours là, ses habitants aussi et si on revenait, tu serais mort bien sûr… mais on pourrait travailler autour de cette idée ! ». Il le disait en plaisantant mais son imagination est telle que pour moi il y a toujours une possibilité. Si Twin Peaks ressuscitait, ça exploserait le monde entier ! » (Ray Wise, au sujet du tournage d’une saison 3 de Twin Peaks, confirmée depuis. Le 2 juin)

Dans les deux saisons de Twin Peaks, Ray Wise est Leland Palmer, père psychotique de Laura...

Dans les deux saisons de Twin Peaks, Ray Wise est Leland Palmer, père psychotique de Laura…

« Beaucoup d’acteurs ont le talent mais bien peu ont le tempérament qu’il faut pour réussir. La capacité à gérer le stress du monde de la comédie, tout en restant sensible et courageux. Savoir gérer le rejet et toutes le côté obscur de ce métier. Hugh avait tout ça, donc je ne suis pas surpris ! » (Chris Edmund, ancien professeur de théâtre de Hugh Jackman. Le 4 juin)

« Nous avons des objectifs très élevés, je ne m’en cache pas. Les séries, les miniséries, les téléfilms ont une véritable place dans la vie de nombreuses personnes. Je souhaite faire de notre rendez-vous le pendant du Festival du film de Cannes » (Laurent Puons, directeur général du Festival de télévision de Monte Carlo. Le 8 juin)

« Lors du tournage des deux premières saisons, ça me perturbait énormément de jouer Gilou. Ça me mettait à fleur de peau. Mais je fais partie de ceux qui ont besoin de ça, qui ont besoin d’être touchés. Il est peut-être possible de le faire d’une autre façon mais ce n’est pas mon cas » (Thierry Godard évoquant sa participation à Engrenages, Festival de télévision de Monte-Carlo. Le 8 juin )

« Ce qui me semble intéressant dans cette histoire, c’est que les rapports hommes/femmes classiques sont inversés. On trouve dans cette histoire des choses très modernes sur ce que c’est que l’amour ou ce que c’est qu’être en couple aujourd’hui. En plus, Karina Testa (Lala) est une super partenaire : c’était vraiment très agréable de jouer avec elle » (Benjamin Bellecour, au sujet de Kaboul Kitchen, pendant le Festival de télévision de Monte Carlo. Le 13 juin)

« Faire un show comme ça, devant des figurants à qui on a rien dit sur la façon de réagir, et se retrouver face à des gens qui hurlaient… c’était dingue ! Et encore, le striptease n’a pas été tourné entier : j’avais près de huit minutes de show sur scène. Enormissime. D’autant qu’à l’image, on montre beaucoup plus la sensibilité dans le regard que tout le reste : on est vraiment dans quelque chose d’artistique, pas vulgaire » (Armelle Deutsch revenant sur l’aventure Pigalle la nuit pendant le festival de télévision de Monte Carlo. Le 13 juin)

Michael Hirst au Festival de Monte Carlo. Photo Isabelle Ratane

Michael Hirst au Festival de Monte Carlo. Photo Isabelle Ratane

« Quand j’ai commencer à écrire The Tudors, je n’avais aucune idée de comment s’écrivait une série télé. J’ai découvert que je pouvais le faire et que j’aimais ça. J’ai découvert que j’aimais la liberté de développer des personnages dans le temps. J’aimais tellement ça que je me suis dit : pourquoi est-ce que je m’arrêterai si j’en suis physiquement capable ? » (Michael Hirst, prolifique scénariste de Vikings, au Festival de télévision de Monte-Carlo. Le 16 juin)

« Jouer dans une série, c’est un peu à l’opposé d’un tournage en motion capture. Mon avatar a trois expressions différentes (il mime les trois expressions). Créer un personnage pour un jeu n’est pas beaucoup plus difficile : le plus compliqué, c’est de faire en sorte que les deux soient les mêmes. Quand je faisais la voix du jeu vidéo, il faisais que je garde la grosse voix que j’ai quand je crie « Sortons vite d’ici ! ». Mais faire une voix de jeu vidéo, c’est très différent de ce qu’on entend dans la bouche d’un acteur de série dramatique. Tout est un ton au-dessus. » (Grant Bowler, au sujet du développement du projet Defiance, qui est à la fois une série et un jeu vidéo, pendant le Festival de Télévision de Monte-Carlo. Le 16 juin)

« CSI est une série très stylise, très différente de ce que j’ai pu faire par le passé (…) mais j’adore aller travailler parce que c’est un authentique challenge. Chaque jour, j’apprends quelque chose de nouveau (…) quand j’ai fini de tourné 22 épisodes, je suis carrément vidé » (Ted Danson évoque son rôle dans Les Experts : Las Vegas au Festival de télévision de Monte-Carlo. Le 18 juin)

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