
2014, une année d’échanges sur Mars (3/4)
Troisième partie de notre sélection des propos que vous avez pu lire cette année sur le site. L’occasion de constater que pendant l’été, nous avons croisé pas mal de monde.
« Ce que j’aime avec Grimm, c’est que l’on est toujours en train d’essayer de deviner ce qui va se passer mais nous, acteurs, n’y arrivons pas. Les dynamiques entre les personnages sont constamment en train de changer. C’est un jeu d’échecs sans fin » (Sasha Roiz évoquant l’aventure Grimm au Festival de télévision de Monte-Carlo. Le 18 juin)
« Pendant des années, on ne montrait pas les femmes dans ce monde, qui était dominé par des hommes. Aujourd’hui, on les voit qui montent au créneau en temps de crise. C’est donc tout un autre pan de la piraterie qui est ici montrée » (Hannah New et les femmes dans Black Sails, pendant le Festival de Télévision de Monte-Carlo. Le 25 juin)
« Avant d’être acteur, j’étais boxeur. Et en tant que boxeur, plus vous avancez, plus les combats sont différents. Et surtout cela doit rester un véritable challenge. C’est la même chose en tant que comédien. quand je pense à Homicide, je suis fier de ce que j’ai fait sur cette série. Mais j’aime a pensé que depuis, j’ai grandi, progressé » (Jon Seda, venu présenter Chicago PD au Festival de télévision de Monte-Carlo. Le 27 juin)
« Dans la musique, on essaie d’avoir prise sur notre destin. En tout cas, du point de vue artistique. C’est moins sûr du point de vue du business, mais artistiquement, on essaie de contrôler les choses. La transition de la musique à l’univers de Lilyhammer est donc assez facile pour moi. C’est beaucoup plus facile que de passer de la musique à la position d’acteur dans Les Soprano (…) Il faut abandonner le contrôle. Il faut apprendre à dire « Si tu es content, je suis content ». Personnellement, j’ai besoin d’être content pour… être content (rires) » (Steven Van Zandt parle de Lilyhammer au Festival de télévision de Monte-Carlo. Le 30 juin)
« On changeait la décoration à chaque fois, parce qu’on avait ni le temps ni l’argent de trouver d’autres décors. Au début ça allait parce que l’équipe technique ne comprenait que cinq personnes. Mais en saison 6, on a fini par être une cinquantaine sur le plateau… » (Felicia Day, interrogée sur la question des décors de The Guild par… François Descraques. Le 30 juin)
« L’an dernier, avec les premiers extraits de la saison 2 de Real Humans et de la saison 1 de In America, nous avons ouvert une voie. Cette année, sept séries venues de six pays seront présentées en avant-première. Aujourd’hui, il y a plusieurs rencontres et événements autour des séries, beaucoup de choses se font. Il est important pour nous de garder un coup d’avance » (Marie Barraco et Laetitia Duguet, chevilles ouvrières su festival Série Series, juste avant son lancement. Le 1er juillet)
« L’image devient un outil, en même temps pour voir nos idées sur papier, les idées que nous avons, mais aussi pour les présenter aux autres. Le designer nous interrompt, nous demande si notre idée est plutôt comme ci ou comme ça, si une atmosphère que nous voulons sombre est plutôt grise ou noire et nous permet de mieux définir nos attentes ». (Christian Wikander, directeur de la fiction de la chaîne suédoise SVT, sur le recours au dessin pour créer un projet. Le 3 juillet)
« Si on part du principe que d’entrée de jeu, en France, on doit être en mesure de rivaliser avec Star Wars, District 9 ou avec une série comme Battlestar Galactica qui a un budget de deux millions de dollars par épisode, c’est simple, on n’y arrive pas. Ce n’est pas possible. Mais si on s’arrête là, on ne fera jamais rien. Voilà pourquoi il faut faire. » (Guillaume Lubrano, créateur de la série Metal Hurlant, juste avant son lancement sur France 4. Le 11 juillet)
« Le F1 était un ordinateur très étrange. Il avait une capacité de sauvegarde très limitée et les disques durs que l’on utilisait faisait la taille d’une machine à laver. On en avait trois comme ça et devait sauvegarder les images rouges, les images vertes et les images bleues à chaque fois ». (Dave Sieg, revenant sur la création des images de synthèse pour le film Explorers de Joe Dante dans CGM. Le 22 juillet)
« Aujourd’hui, notre pays est devenu une véritable prison à ciel ouvert. Ça, j’en sais quelque chose, croyez-en mon expérience ! On a aujourd’hui plus de prisonniers en Amérique qu’en Corée du Nord ! Plus de policiers dans mon pays qu’en Allemagne en 1938 ! » (John McTiernan, au Festival du film américain de Deauville. Le 8 septembre)
« Ce qui est surtout très gênant en France, mais aussi aux Etats-Unis, c’est que le système fait que les films mettent beaucoup de temps à se faire. Quand on a commencé Dealer on s’est dit qu’on le faisait pour se marrer, vite fait. Ça nous a pris deux ans et demi de nos vies. Nous, on a pas envie de perdre de temps, on veut faire des films. On veut que le système accepte notre manière de faire ». (Jean-Luc Herbulot, réalisateur de Dealer, pendant le festival Fantasia 2014 de Montréal. Le 4 septembre)
« Shonda (Rhimes) m’a dit qu’elle a toujours imaginé Alex (Karev) fermant les portes de l’hôpital. Mais je ne sais pas ce que ça veut dire. Un hôpital ne ferme jamais, c’est ouvert 24 heures sur 24. (Justin Chambers, évoquant la façon dont pourrait s’achever Grey’s Anatomy. Le 25 septembre).