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5 personnages de séries qui ne tiendraient pas 5 secondes dans une autre II

5 personnages de séries qui ne tiendraient pas 5 secondes dans une autre II

Après avoir passé en revue Freddy de The Hour dans Deadwood, Jack Mc Farland dans Oz, Chris Traeger dans The Wire, Ben Linus dans Spartacus et Hannah Horvath dans Sept à la Maison, la rédaction séries du Daily Mars revient à la charge avec 5 nouveaux personnages qui devraient y réfléchir à deux fois avant de changer de série.

 

Dexter de Dexter dans Sherlock

« Tu vas résoudre ce crime, Angel ?
– Ce quoi ?
– Ce crime.
– Ce grime ? Connais pas ce mot. »

Sortons donc Dexter Morgan de sa vie pépère d’experte en tâches de sang de la bonne vieille Miami Metro Police. Éloignons-le de cet attelage bigarré, fait d’un flicaillon corrompu jusqu’à l’os et queutard, d’un clone mal dégrossi de Carlos avec un borsalino, d’une incompétente notoire attirée par la lumière et sapée comme un torero, d’une frangine au langage de poissonnière et de deux inspecteurs noirs plutôt habiles mais morts.

Et balançons-le à Baker Street, sous les ordres de Lestrade. Sherlock arrive sur les lieux du crime, il regarde ses pompes, ses avants bras, renifle son after-shave et PAF, case prison, ne touchez pas 20.000.

Trop dur ? Ok. Envoyons-le… à Baltimore, dans Homicide. Après une longue conversation dans la voiture, les inspecteurs Bayliss et Pembleton émettent des doutes sur la culpabilité d’un jeune entrant, Dexter Morgan. Ils le balancent dans le bocal et obtiennent ses aveux. BIM, prison.

Ok, pas juste ? Alors… Farmington dans The Shield ! Claudette et Dutch commencent à se méfier de Morgan, décident de monter un dossier contre lui avant de le confronter. Vic Mackey, parce qu’il est pressé, le tue avec l’arme d’un dealer qu’il veut voir mort parce qu’il le gêne. BIIIIIIIIIP, il est mort.

D’accord, c’est un peu expéditif. Très bien ! Pawnee, Indiana dans Parks and Recreation. Ben Wyatt épluche les demandes d’heures supplémentaires de la police locale et se rend compte que Dexter Morgan est présent au boulot 2h30 par jour. Après enquête approfondie, il est envoyé en tôle, puis dans le couloir de la mort. JAMMED.

Dexter a bien fait de choisir Miami pour y faire carrière. Vraiment.

 

Jack Bauer de 24 dans Rubicon

« Tu prends de la crème dans ton café, Jack ? »

Une menace terroriste ? Jack Bauer sait gérer : il l’a prouvé en courant comme un petit lapin toute la sainte journée, pendant huit saisons, de New York au Sangala en passant par la Californie. Avant de remettre le couvert en 2014, on a plus de mal à l’imaginer au côté de Will Travers et son équipe de Rubicon. Un authentique cauchemar pour lui.

Eh oui : dans Rubicon aussi, on s’occupe des menaces terroristes. En réfléchissant, longtemps. Très longtemps. Sans torturer personne. Sans courir, en restant assis dans une pièce. En essayant de comprendre ce qui se cache dans les mots croisés qui dissimulent des messages codés. Pour le coup, Jack, il risque d’être sacrément perdu. Plus encore quand il va devoir troquer un “Drop the gun” contre un “Drop the doughnut” qu’il hurlera à Grant Test.

Dans de telles situations, il est bel et bien possible qu’il raccroche vraiment cette fois. Pas parce que l’Amérique ne sera plus confrontée à une menace terroriste. Mais bel et bien parce qu’il ne servira à rien.

 

Dwight Schrute de The Office dans Lost

Saïd est hors-champ, pour info

Ce pourrait être le fantasme d’un geek. Ce serait surtout le cauchemar d’une île. Imaginer Dwight Schrute avec les naufragés de Lost, c’est imaginer une des pendaisons les plus rapides de l’histoire.

A peine arrivé, Dwight s’étonnerait que personne n’ait été désigné représentant des forces de l’ordre. Donc évidemment, il se proposerait pour le poste. Et se ferait casser la gueule par Sawyer, qui veut trafiquer tranquille. Du coup, il essayerait de se rapprocher de Michael. Qui lui dirait qu’on lui a pris son fils. Il mènerait aussitôt l’enquête pour savoir s’il y a une taupe. Au point de se mettre tout le monde à dos et que les naufragés demanderaient à Sayid de le torturer.

Finalement, il finirait par la fermer et proposerait de nourrir tout le monde en plantant des betteraves. Re-Sayid, Re-menaces de tortures. Incapable de montrer ses aptitudes à la survie, il tenterait de convaincre Jinn de construire un nouveau radeau, pour fuir. Avant de revenir sur sa proposition lorsque le Coréen refuserait de baptiser la construction le Wood Galactica. Il finirait seul, exilé. Avec Rousseau. Qui aurait sa peau. Grâce à une corde cachée dans le sable.

 

Ron Swanson de Parks and Recreation dans Lost (aussi)

Ron Swanson et ce qui reste de Ben Linus. Problème réglé. Et savoureux.

Cas à part. Car si Ron Swanson pourrait tenir des années sur l’île, c’est la série qui n’aurait pas durée bien longtemps avec lui dans les rescapés. Parce que pendant que le reste du groupe se chamaille, se sépare, construit un pauvre radeau de fortune, va se perdre dans la sauvagerie de la forêt pour donner un sens au mystérieux, ou se demande qui d’un médecin pleurnichard et d’un illuminé aux couteaux va devenir le chef, Swanson va faire son truc dans son coin.

Et très certainement construire un avion en état de marche à base de terre glaise et de noix de coco, qui fonctionne à l’extrait de papaye. Et tout le monde se serait barré de l’île au bout de… allez.. 15 épisodes. Because he’s Ron Fucking Swanson.

 

 

Jax Teller de Sons of Anarchy dans Deadwood

Oui… fais le malin, toi…

Ah, le fils Teller à Deadwood… Autant imaginer une girafe en goguette sur la banquise : ce serait tout aussi pertinent.

On pourrait se dire qu’il serait à l’aise avec les gars du Gem ou les filles du Bella Union. Sauf que vivre dans le Dakota du Nord, ce n’est pas seulement balancer des “cocksucker” au kilomètre. C’est parfois échanger sur des questions plus profondes, existentielles. C’est également là-bas que l’on met des mots sur ce qu’est la solitude. Et franchement, vous auriez envie, vous, d’être Al Swearengen, de parler de plein de choses avec votre tête d’indien préférée et le biker aux baskets ? Un type qui, lorsqu’il doit dire quelque chose de fort ne sait dire que “Man, this is deep…” ? Il faut reconnaître que ça ne fait pas rêver.

Mais ce ne serait pas simple pour Jax. Incapable de comprendre les autres, incapable de se faire comprendre, il se sentirait bien inutile : eh oui, dans Deadwood, personne n’est atteint de la fichue incontinence épistolaire de John Teller, son père. Pas de manuscrit en 362 exemplaires à lire, pas de lettres cachées que tout le monde se passe de main en main. Pas même de pigeon voyageur à choper !

Jax Teller à Deadwood ? De la viande à cochons pour Wu, et c’est tout.

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