5 séries à voir quand… on en peut plus de sa famille

5 séries à voir quand… on en peut plus de sa famille

C’est l’été, il y a moins de séries diffusées, on est moins stressé, et l’envie de découvrir de nouvelles ou d’anciennes séries pointe le bout de son nez. C’est pourquoi le Daily Mars vous propose la saga estivale « 5 séries à voir quand… », où on trouve des prétextes hors du commun pour vous faire (re)découvrir des séries. Cette semaine, on vous propose d’échapper à votre casse-pied de famille et de vous plonger dans les problèmes des autres pour relativiser.

Brothers and Sisters

« A table !!! »

Vous êtes issus d’une famille nombreuse ? Vous avez du mal à gérer les peines de cœur de votre grande sœur et l’humour approximatif de votre frère ? Alors allez plutôt voir du côté de la famille Walker. Entre Kitty, Tommy, Justin, Sarah, Kevin et leur mère Nora, les relations sont plus qu’électriques. Plongez-vous donc à corps perdu dans leurs embrouilles familiales, ça vous permettra d’oublier les vôtres.

En plus, c’est qu’ils sont nombreux chez les Walker ! Entre ses enfants, leurs enfants, les beaux-fils et les belles-filles, ça en fait du monde autour de la table de Nora. Surtout que les repas ne se déroulent que très rarement dans la joie et la bonne humeur et sont bien souvent le moment que chacun choisit pour régler ses comptes avec les autres. Bref, vous verrez qu’en comparaison, votre famille, c’est les Bisounours.

Dallas (2012)

Encore un énième repas de famille, dont vous êtes parti avant d’étrangler Tonton Jean Luc ou Pascal, votre grand frère… Mais vous avez de la chance dans votre malheur car ceux-ci ne portent pas d’accoutrement de cowboy, ça fait un peu moins tâche sur les photos de famille.

Outre les accoutrements ridicules, la famille Ewing a élevé au rang de sport le conflit familial. À tel point qu’il se transmet de génération en génération. Pas un épisode de la série originale et du reboot de 2012 sans que les frères, les sœurs, les parents et les cousins ne manigancent quelque chose dans le dos des autres pour avoir la gloire, la fortune et le Stetson.

S’entretuer les uns les autres est fortement encouragé à Dallas, mais si les autres touchent à un cheveu d’un cousin, les Ewing sont unis, font front et la colère texane s’abattra sur eux. La famille, c’est sacré à Southfork.

Alors souvenez-vous oui, Pascal est un schnouf, mais si jamais votre voisin vient vous chercher des poux, Pascal lui montrera de quel bois il se chauffe, Ewing style, le colt en moins.

Six Feet Under

Vous n’arrivez pas à communiquer avec votre père, votre mère ou votre frère ? Rien de tel qu’un petit tour au funérarium Fisher pour se remonter le moral. La saison 1 vous rappellera effectivement que les problèmes de communication, c’est le lot de toutes les familles et que cela peut vraiment vous pourrir la vie. Mais la suite vous démontrera que rien n’est définitif en la matière.

Certes, rien n’est facile, rien n’est donné, mais peut-être qu’en suivant Ruth, Claire, David et Nate, vous comprenez mieux pourquoi vous avez autant de mal à parler avec les vôtres.

Et puis franchement : si une famille aussi dysfonctionnelle que les Fischer arrive à dialoguer, vous pouvez bien faire un effort, tout de même.

Downton Abbey

Il fut un temps où fuir sa famille était une tâche très compliquée à réaliser. À l’époque de Downton Abbey, vos parents auraient à tout prix voulu vous marier avec votre cousin pour assurer la conservation de votre héritage, votre sœur aurait été chassée de la maison pour avoir cédé au charme d’un domestique, et vous n’auriez jamais, au grand jamais, quitté le cocon familial.

À Downton, il y a toujours quelque chose qui ne se passe pas comme prévu. Les projets tombent souvent à l’eau et les accidents sont bien vite arrivés. Alors quand on voit les déboires de la famille Crawley, on se dit que devoir aller au mariage de Tonton André, ce n’est après tout pas une corvée insurmontable.

Les Soprano

[Attention, ce texte spoile la série. Alors si vous allez vous mettre à la série cette année parce que, suite au dramatique décès de James Gandolfini, la série a pris la place de The Wire pour le titre de MAILLEUREU SAYRIE DU MAAANDE (1), ne lisez pas ce texte.]

Tony : « Allo maman bobo. »
Livia : « Oui je sais, encaisse »

Pas facile d’être dans les chaussures de Tony Soprano. Entre un papa qui vous refile le boulot le plus stressant du monde (parrain de la mafia du New Jersey), une maman qui veut votre mort, un oncle qui va l’y aider, une fille qui vous juge tout le temps, un fils geignard qui ne sait pas ce qu’il veut faire et un neveu débile…

Heureusement qu’il a une femme… qu’il trompe (ahem.)

Il est obligé de laisser crever sa mère, de piéger son oncle, d’ignorer sa fille, de laisser tomber son fils, et d’étouffer son neveu. Alors, vous voyez bien que votre tonton alcoolo, votre cousin qui fait du tuning et votre sœur scientologue, c’est pas si compliqué à gérer.

(1): On adore The Wire et Les Sopranos. Mais “meilleure série du monde” ça n’existe pas. Comme “meilleur film du monde”. Ou “meilleure paire de chaussette du monde”. Si vous voulez des “meilleurs du monde”, regardez du sport. Ou des compétitions de tailles de tartes.

Partager