A Vue de PIFFF #3

A Vue de PIFFF #3

Parfois, il est bon de rappeler qui est le patron du cinéma fantastique. C’est bien joli le contemplatif, la poésie, le minéral-qui-bivouaque et compagnie mais Ze film fantastique qui assume pleinement son statut, « Le Valhalla du creature feature, le mont olympe du latex » (copyright Gilles Dacosta), c’est The Thing de John Carpenter. Dans le cadre de la séance culte, le film fut présenté dans une copie 2K absolument ma-gni-fique, présageant l’orgasme multiple lors de sa diffusion en 4K sur des écrans géants (la salle 2 du Rex est équipée d’un écran de 8m50). C’est LA bonne nouvelle du Grand Rex (jeu de mot agréé par la régie autonome des transports parisiens), il est en effet prévu une sortie nationale en 2016 (sans plus de précisions). Autopromo éhontée : un petit tour du côté du podcast Splitscreen sur The Thing me paraît indispensable afin de préparer cette future sortie.

survivalistLa parenthèse séminale refermée, vint la très redoutée séance de 19h30, pourvoyeuse jusqu’ici de films en compétition arty-poétique-contemplatif-mes genoux. The Survivalist de Stephen Fingleton, « Post-apo naturaliste » selon l’ami Ray Fernandez (lire ici la review détaillée), qui, ne l’oubliez pas, est la réincarnation patronymique d’un tueur psychopathe des années 50. Le Ray avait raison. Un bon film, sec comme une trique (vous aurez compris le leitmotiv totalement sexuel de cette journée), contemplatif mais jamais ennuyeux. A voir.

 Synopsis : 

Dans un monde post-apocalyptique, un homme s’est établi dans une cabane en pleine forêt. Mais l’arrivée de deux femmes en quête de nourriture va bousculer sa discipline de vie.

deathgasmPour finir en apothéose, il fallait une séance interdite exceptionnelle. C’est l’hilarant Deathgasm de Jason Lei Howden qui se chargea de nous réjouir. Du metal, du gore, des démons, des plans nichons, de l’humour, le tout financé par le CNC de la Nouvelle-Zélande (Prenons-en de la graine). Une comédie d’horreur décomplexée ultra-réjouissante.

Synopsis : 

Deux geeks chevelus s’ennuient ferme dans leur bled paumé et décident de créer leur propre groupe de metal. Mais une mystérieuse partition sur laquelle ils ont mis la main va briser cette relative quiétude : quelques notes jouées suffisent à déchaîner les enfers sur leur petite ville.

What a beautiful day!

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