
Alien isolation : Dans l’espace personne ne vous entendra crier…Alien…pour qu’il revienne.
En réponse à la sonde envoyée il y a peu, des Terriens viennent en villégiature sur Mars pour vous proposer des articles sur le Jeu Vidéo. Aujourd’hui, c’est Trohzen qui pose ses valises pour présenter le flippant Alien Isolation.
En 1979 sortait sur grand écran, le film qui marqua toute une génération de jeunes fans de SF, Alien, le huitième passager de Ridley Scott, qui narrait l’aventure du Ltd Ellen Ripley et de son équipe à bord du Nostromo en 2122. La suite, vous la connaissez….15 ans plus tard, sa fille, Amanda Ripley embarque à bord de la Station spatiale Sébastopol pour récupérer la boite noire du Nostromo et découvrir le destin de son équipage.
Sega, détenteur de la licence Alien, revient sur la story line Alien pour un spin off de toute beauté, à l’ambiance lourde et oppressante, très fidèle à la direction artistique du film original et du dernier en date Promothéus.
Atmosphère…. Atmosphère….
Alien Isolation est un jeu à atmosphère où votre principale mission est de survivre dans les décombres de la station spatiale, en évitant soigneusement les rescapés, hordes d’androïdes et le passager mystère. Si le scénario peut paraitre très simpliste, le jeu est marqué d’une volonté affichée de faire de cette expérience vidéo ludique, un véritable opus s’intercalant dans la quadrilogie Alien.
En effet, un soin particulier a été apporté dans la description des évènements qui se sont déroulés à bord du Sébastopol avant l’arrivée d’Amanda Ripley. Différents éléments avec lesquels vous pouvez interagir (écran monochrome vert, lecteur de K7…), participent à cette immersion dans l’histoire du Sébastopol et le destin de ces habitants, et c’est avec un plaisir non dissimulé que vous vous arrêterez pour écouter les récits à titre posthume des occupants des lieux.
La première impression au lancement du jeu, est de revivre la phase de réveil d’Ellen Ripley dans Alien, mais cette fois ci dans la peau de sa fille. Sortir du caisson d’hibernation (au passage on aperçoit la cultissime culotte blanche que portait Sigourney Weaver), errer à travers les couloirs et sas du vaisseau, entrer dans le réfectoire. Toutes ces images ravivent notre disque dur biologique et font surgir des séquences associées au film. Ponctuée par des cinématiques présentant un grain VHS, la narration du jeu est très proche d’un film ; notamment dans le plans serrés au niveau des visages crispés et dégoulinant de sueur. Oui, on est bien dans l’espace, le vide intersidéral se rappelle à nous à chaque instant dans l’absence total de bande musicale, seul les bruits des différentes machines vous accompagneront tout au long de votre périple. Seules quelques musiques viendront ponctuer les rencontres non fortuites avec l’ami de la famille, histoire d’en rajouter un peu à une atmosphère déjà bien lourde.
Vous êtes seule (enfin presque), notamment dans les premières vingtaines de minutes qui servent de tutoriel, à vous déplacer dans une station abandonnée. C’est un peu long mais cela participe grandement l’ambiance oppressante du jeu.
Restez caché sinon c’est la boucherie.
Vous êtes donc principalement en mode survie, vos ressources sont ultra limitées et vous trouverez divers objets que vous bricolerez afin de vous aider à poursuivre votre aventure. On est loin d’un supermarché de l’espace, chaque utilisation d’un item se fait avec regret.
Armée d’une clé à molette (puis d’un pistolet mais bien plus tard), vos principaux objectifs de jeu seront d’avancer dans l’épave en empruntant conduits de ventilation, couloirs encombrés d’obstacles, avec bien sûr l’obligation de restaurer le courant/couper les systèmes d’alarme pour accéder à certaines pièces. Le tout très silencieusement afin de ne pas se faire repérer. C’est un gameplay très lent ; ouvrir une porte verrouillée demande 5-6 secondes, passer dans un conduit étroit (2-3 secondes), interagir avec l’unité de sauvegarde (10 secondes), par contre se cacher dans un placard prend 5/10eme de seconde. Vos actions sont limitées : marcher, s’accroupir, courir mais on ne saute pas (????), on doit éviter les obstacles, les contourner. C’est un gameplay assez frustrant de ne pas pouvoir enjamber une valise pour emprunter un couloir ; mais au final on s’y fait (même si intérieurement c’est agaçant).
Impossible de passer…
Ce mélange de frustration, lenteur, et les décors volontairement rétro 80’s participent à la montée d’une angoisse légitime… vous pouvez vous retrouver nez à mâchoire avec un Alien. Ce n’est pas un jeu qui fait particulièrement peur, mais tout concourt à vous faire pivoter dans tous les sens pour regarder si vous n’êtes pas suivi, ou à sortir votre détecteur pour vous assurer que la pièce suivante est libre d’accès.
Same Player…Ripley
Alien Isolation est donc un survival Horror/FPS infiltration, au gameplay lent et limite répétitif, en effet vous passerez les objectifs en naviguant à travers les dangers, et si vous deviez succomber, vous devrez reprendre votre parcours en modifiant votre trajet, encore et encore. Mais cela vaut le coup d’avancer dans cette aventure, ne serait-ce que pour en apprendre sur la destinée de cette station promise à un démantèlement par la Compagnie. C’est un jeu qui se regarde plus qu’il ne se joue mais dans l’ensemble, on prend du plaisir à évoluer et ressentir l’angoisse d’une Ripley confrontée une nouvelle fois à Alien.
Deux DLC sont déjà sortis pour ce jeu, reprenant l’aventure à bord du Nostromo avec la possibilité d’incarner un des membres de l’équipe de Ripley.
A noter le Jeu a été développé pour être joué en VR avec l’Oculus Rift. Ame/cœur sensible s’abstenir.
Alien Isolation : SEGA, sorti le 7 octobre 2014, PC, PS3, PS4, XBOX one et 360
Je ne l’ai pas encore terminé, mais autant au début j’étais vraiment sous le charme, autant arrivé à plus de la moitié de l’aventure, ça commence à être sacrément redondant: cache-cache avec l’Alien (avec un rythme lent comme tu dis) sur une grosse durée, sans vraiment d’équilibre dans le rythme, et activations de système en tout genre (sécurité, générateurs, ordinateurs) puisque le jeu se résume à ça en termes d’enjeux (enfin, la plupart du temps).
Toute la production design est au top, mais niveau gameplay et renouvellement c’est pas folichon
oui clairement le gameplay général est répétitif mais si tu compares le jeu au film original , Ripley passe son temps à se cacher et à ouvrir des sas. c’était déjà la cas sur les précédents jeux sur Snes. Je préfère voir ce jeu comme un spin off que l’on regarde et ou l’objectif est de nous faire ressentir la peur plutôt qu’un jeu d’action, bourrin ou on desçend de l’alien en masse. Je suis d’accord avec toi au final ça lasse d’ouvrir des portes mais j’espère au moins que le scénario dans l’ensemble t’a plu et te convie à poursuivre .
C’est clair que le jeu est plus proche du premier que du second. Pour le scénario, c’est un peu pareil, je suis pas spécialement pris par l’histoire, parce que j’ai l’impression de revivre le premier film (encore une fois) avec les rebondissements qui vont avec.
Autre chose: les humains et androïdes. La justification des ennemis qui te tirent dessus, comme les humains alors qu’un bestiau rôde dans les parages n’est pas très valable et à chaque fois que je croise un groupe d’humains, je sais jamais s’ils vont m’attaquer ou non, parce que dans leur situation, j’ai du mal à comprendre qu’ils m’attaquent (le coup du « la survie du plus fort pour pouvoir manger » est pas très bien amené). Les androïdes pareils, certains attaquent, d’autres non, et on ne sait jamais si on doit la jouer infiltration ou non.
Enfin, je relève que les points négatifs, alors que le jeu a beaucoup de qualités, et j’irai jusqu’au bout, quoiqu’il arrive, mais malheureusement, je ne retiendrais qu’une vaine succession de levier à activer ou de codes à rentrer, en évitant l’alien de temps en temps, dont la peur s’estompe malheureusement quand on pige les mécaniques du jeu vu que le titre ne va jamais plus loin que son concept de base.
« Alien…pour qu’il revienne. »
Hi hi hi excellent le jeu de mot!!
Seul les plus de 30 ans ou fan de nostalgie l’auront compris celui là ^^
Y a des bonnes options sur Alien, mais tout comme Tron, sa manque de fantaisie et d’audace.