
BEST-OF – Il était une fois
On continue les Best-Of avec ce coup-ci, la rubrique « il était une fois », recueils de portraits sur des scénaristes, des auteurs, des comédiens. À l’honneur cette année, il y eut Josh Schwartz, David E. Kelley, Shonda Rhimes, et les regrettés Henry Bromell et James Gandolfini.
Josh Schwartz, par Nicolas Robert
» « Tout a déjà été fait, mais pas par vous » assure une célèbre formule dans le milieu du cinéma. Cet adage, Schwartz se l’est complètement approprié dans ses multiples créations télé. Qu’on les apprécie ou non, The OC et Gossip Girl ne sont pas que des teen show à tendance soap ; Chuck est tout sauf une simple série d’espions et Hart of Dixie n’est pas qu’une chronique médicale en milieu rural. À chaque fois, sous des dehors très classiques, ses fictions ont toujours au moins un personnage, une situation ou une histoire qui se détache de l’ensemble pour donner du coffre au projet. »
David E. Kelley, par Nicolas Robert
« Toute l’œuvre de ce diplômé de la Boston University School of Law s’articule effectivement autour d’une confrontation. Celle de textes juridiques (The Practice, Ally MacBeal, Boston Legal, Harry’s Law), éthiques (Chicago Hope, Boston Public, Monday Mornings) ou religieux (Picket Fences) – censés encadrer la société – et d’une multiplicité de situations inattendues, de comportements déstabilisants et d’exception – générés par cette même société. »
Henry Bromell, par Dominique Montay
« Avant de travailler pendant 23 ans pour la télévision, Henry Bromell, fils d’un agent de la CIA, était romancier, carrière débutée en 1974 avec le recueil de nouvelles The Slightest Distance. Il n’est pas vraiment besoin de faire une filmo sélective pour parler du travail d’Henry Bromell sur la petite lucarne. À deux ou trois titres près, il ne travailla que sur de bonnes séries, voire des chef d’œuvres. »
Shonda Rhimes, par Nicolas Robert
« L’histoire de Shonda Rhimes, d’ailleurs, est faite de multiples détours. Des rues de Forest Park South (Illinois) où elle a grandi entourée de cinq frères et soeurs (née en 1970, elle était la petite dernière) aux couloirs de l’hôpital dans lequel elle a travaillé comme volontaire ; de sa période « auteur au chômage » juste après sa sortie de USC (1) en passant par l’époque où elle bossait dans la pub puis dans une sorte de mission locale (pour aider des handicapés à faire valoir leurs aptitudes au travail), celle qui a imaginé Meredith Grey a pas mal zigzagué avant de trouver la route jusqu’aux studios télé. »
James Gandolfini, par la rédaction du Daily Mars
« Gandolfini restera à tout jamais dans les mémoires comme ayant habité le rôle de Tony Soprano pendant six saisons sur huit années. Pas seulement parce que le personnage était formidable et parce que Gandolfini était monumental dedans, mais aussi parce que seule la télévision a été en mesure de lui donner un rôle à la hauteur de sa stature. S’il fut tout autant mémorable dans un grand nombre de films, c’était presque systématiquement en tant que second rôle. »