
Bilan à mi-saison : Chicago Fire

Chicago Fire, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas qu’une affiche photoshopée. Photo Universal
Après un démarrage super plan-plan d’un point de vue créatif, la série de pompiers produite par Dick Wolf vient de passer la seconde. Comme le public est au rendez-vous (avec une audience comprise entre 7 et 8 millions de téléspectateurs), on espère voir le nouveau show de Jesse Spencer rouler bientôt à pleine vitesse.
Pour ceux qui n’ont pas suivi
Chicago Fire, c’est l’histoire des sapeurs-pompiers de la caserne 51 de Chicago. Dirigée par Wallace Boden (Eammon Walker, Oz), elle regroupe des soldats du feu au sein de deux équipes conduites par Matthew Casey (Jesse Spencer, House) et Kelly Severide (Taylor Kinney, The Vampire Diaries). Avec des pompiers expérimentés, avec un petit nouveau et des ambulanciers (deux femmes : Gabriela Dawson et Leslie Shay), l’équipe de la 51 répond à toutes sortes d’urgences. Professionnelles ou privées.
Ce qu’on avait pensé du pilote
Que, du point de vue narratif, c’était vraiment mou du genou ! Dans ce premier épisode, Michael Brandt et Derek Haas, les créateurs de la série, nous avaient servi pas mal de scènes déjà vues sans vraiment donner quelque chose de neuf au téléspectateur. Du coup, le tout avait un mal fou à émouvoir. Et on s’ennuyait pas mal.
L’évolution de la série : de mornes débuts…
Pendant plusieurs épisodes (hormis le 1.02, dont la storyline avec l’accident de chantier n’était pas mal menée), la série va consciencieusement enchaîner des histoires simples mais déjà vues à plusieurs reprises. Le gros souci de Chicago Fire ? Ne pas parvenir à imposer sa patte rapidement.
« Tout a déjà été fait mais pas par vous », a dit un jour David Lynch: avec Chicago Fire, Brandt et Haas (aidés par Andrea Newman – 24 – et Matt Olmstead – NYPD Blue) n’arrivent pas à réinventer d’entrée de jeu des intrigues déjà bien exploitées par ailleurs (exemple : Peter Mills, le petit dernier de la caserne, rappelle trop souvent Ty Davis dans Third Watch, même si Davis était flic). C’est sans doute pour ça que la série souffre beaucoup au jeu des comparaisons. Et que pendant un moment, j’ai failli décrocher.
Pour certains téléspectateurs, Chicago Fire est une série à l’ancienne. Comprendre, classique et plutôt agréable. Je suis moyennement d’accord. Ce n’est pas parce qu’une série reprend des codes super utilisés ailleurs qu’on peut la qualifier ainsi. Pour moi, la série classique, c’est celle qui reprend des recettes, des intrigues déjà connues mais qui apporte un truc en plus. Pour éviter que la comparaison avec les plus fameux drama du genre ne se fasse à son détriment.
Et pendant une demi-douzaine d’épisodes (voire huit), Chicago Fire ne mérite pas ce qualificatif. Elle est surtout scolaire.
… avant du mieux
Avec le temps, les choses ont pourtant évolué. Dans les derniers épisodes, les lignes bougent même sensiblement. Au point de surprendre agréablement.
D’abord parce qu’on a un duo qui marche bien : celui des deux ambulancières Leslie Shay (Lauren Gnerman) et Gabriela Dawson (Monica Raimund, Lie To Me). Loin d’être de simples « bombasses avec une bombe à oxygène », elle forme un vrai duo complémentaire et on finit par s’attacher à elles, en découvrant qui elles sont vraiment. Shay, surtout, est assez touchante dans le rôle de la fille amoureuse d’une autre nana plutôt toxique (jouée par Shiri Appleby – Roswell).
Mais ce n’est pas tout. Peu à peu, les relations entre les personnages se développent intelligemment (notamment les rapports entre Shay et Severide, qui partagent un appartement) et le récit devient plus sombre. L’histoire personnelle de Casey, à ce titre, est la plus intéressante pour l’instant. Progressivement, Brandt et Haas écornent l’image de boy scout esquissée dans les prémices de la série… et ça marche assez bien.
Vont-ils aller au bout de la démarche ou retomber dans un schéma plan-plan ? C’est trop tôt pour le dire. Comme c’est le cas avec l’intrigue du pompier Cruz, classique (lire : proche d’une histoire vue dans Third Watch) mais efficace jusqu’ici. A titre personnel, je croise les doigts pour qu’ils restent sur cette ligne. Parce que s’il y a encore des trucs super-téléphonés (l’intrigue autour de la blessure de Severide, classique à mort), Chicago Fire sort un petit peu de ses rails conformistes en ce moment. Et c’est plutôt chouette.
Le meilleur épisode
Le numéro 10, Merry Christmas, etc. Parce que l’histoire familiale de Casey est plutôt bien amenée, que les relations entre personnages sont bien installées (en clair : pour vraiment l’apprécier, il faut voir ce qui précède). Et parce que le cliffhanger fonctionne assez bien : c’est en effet la première fois que j’ai vraiment eu envie de voir la suite. Pourvu que ça dure…
Bonjour je m’appelle melina j’ai 11ans et je voulais vous dire que votre film (Chicago fire)est top je le regarde tous les dimanches si vous pouvez faire un petit coucou de ma part a:doson,shah,casey,…merci beaucoup