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Bordeaux Geek Festival (1ère édition): Que faut-il en retenir?

Bordeaux Geek Festival (1ère édition): Que faut-il en retenir?

Bannière webBordeaux bouge, Bordeaux tente des choses et étant natif de la ville, je ne peux que m’en réjouir. Cette année, en parallèle de la Foire Internationale, a eu lieu la première édition d’un petit salon au nom évocateur. Le Bordeaux Geek Festival a pour vocation de célébrer la culture geek dans toute sa diversité et comme ambition de devenir l’un des rendez-vous immanquables des années à venir. Résultat?!

 

Après un petit tour inaugural et un cocktail de bienvenue fort appréciable, je me suis lancé à la découverte des allées se remplissant tranquillement. Premier constat, on a vite fait le tour… Bien sur, je ne perds pas de vue que c’est une première édition et que si le salon est reconduit l’année prochaine, il deviendra certainement plus grand. A l’entrée, on prend le temps de regarder deux expositions, l’une d’affiches et de dessins geeks, l’autre de magnifiques statuettes et bustes appartenant aux plus célèbres sagas. Vient ensuite l’obligatoire «zone jeux vidéos» avec ses battles de Guitar Hero et sa scène sur laquelle les cosplayers viennent se défouler au son de Katy Perry. Sinon, pour les gamers plus nostalgiques, on trouvait également un pôle dédié au retro-gaming et les autres pouvaient s’adonner à des parties endiablées de League of Legends, en réseau. Autrement dit, rien de bien nouveau mais la recette marche et les machines été toujours occupées.

 

IMG_5167Niveau divertissements on trouvait également un petit laser game et du foot, enfermé dans d’énormes ballons gonflables, bref du fun pour tout le monde. Mais très vite, alors que l’on déambule entre les stands de goodies, katana et autres cosplays, on ne peut s’empêcher de constater qu’on est dans une sorte de mini Japan Expo. Un petit super-marché axé essentiellement manga et anime et c’est quelque peu dommage. D’autant qu’en terme de programmation, conférence, masterclass ou animation, le BGF a su éviter le piège consistant à faire une énième itération autour du manga. Du coup, on regrette un peu que les stands n’ait pas été plus à l’image de ce que proposait le festival en terme de contenu.

 

IMG_5186Une zone était réservée aux jeux de plateau ainsi qu’à la robotique et au high-tech avec notamment la possibilité de tester l’Oculus Rift. Enfin, trois salles appelées respectivement salle de l’Étoile Noire, salle de la Terre du Milieu et salle du Royaume Champignon, accueillaient les conférences et autres masterclass. D’ailleurs, revenons un peu sur le fond avec ce qu’il nous a été donné à voir. Les organisateurs du BGF ont tenté de proposer un programme assez diversifié. Je retiendrai la démonstration très instructive de dessin sur tablette graphique par l’illustrateur Gwen Vibancos. Également, la conférence de l’éditeur Akileos venu avec les auteurs Aurélien Rosset (Emprise) et Marcus Hearn pour la présentation de son livre Doctor Who: 50 ans d’archives, préfacé par Steven Moffat. De même, ce fut un grand plaisir de rencontrer Brice Fournier (Cadoc de Kaamelott) qui nous a présenté différents projets auxquels il avait participé. En dehors des très glauques, trash et crasseux courts-métrages Behind the Bush et Extrême Pinocchio (dont on vous parlait ici), on a eu l’occasion de voir le premier volet de Des Quiches et des Hommes. Conçu et réalisé par lui-même, il s’agit d’un programme court dans lequel il invite un pote, en l’occurrence ici, Jean-Christophe Hembert (Karadoc toujours dans Kaamelott), avec qui il va préparé une recette, ici une quiche. Plein de fraîcheur, de simplicité et de complicité, cette première tentative en appelle d’autres et Brice nous a confirmé avoir tourné un second épisode avec Frank Pitiot aka Perceval pour préparé une escalope de veau. Il a évoqué de potentiels futurs épisodes avec Bérengère Krief ou Alexandre Astier, bref à suivre.

 

Ce week-end, le salon faisait la part-belle aux univers les plus variés puisqu’on pouvait assister à une discussion autour de la figure du vampire, une table ronde sur Doctor Who ou encore une conférence autour des films Pixar. Le Bordeaux Geek Festival a tenté avec cette première édition, d’avoir la vision la plus large possible et même s’il n’y est pas vraiment parvenu au niveau des stands, il a plus de succès en terme de contenu. N’hésitant pas à passer des contenus plus adultes qu’à l’accoutumé pour ce genre de salon, cette première édition est prometteuse pour la suite. Le BGF n’a plus qu’à prendre son envol et on lui souhaite le meilleur pour les éditions prochaines.

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