On a lu…Batman – No man’s land Tome 4

On a lu…Batman – No man’s land Tome 4

Note de l'auteur

61-JgmkDaQLAprès une petite pause, la saga No man’s land revient avec un quatrième tome tout aussi dense que les précédents et dont l’intérêt est de marquer officiellement l’arrivée d’un personnage populaire dans l’univers papier de DC.

 

Les différents clans de Gotham se partagent toujours la cité dévastée par un tremblement de terre. Coupée du reste des États-Unis, la ville devient une plaque tournante du marché noir, organise des combats clandestins et accueille une nouvelle arrivante : Harley Quinn, la compagne du Joker. Seuls Batman et ses alliés, dont la nouvelle Batgirl, servent de rempart au chaos.

 

Déjà quatre tomes que No man’s land déroule son histoire. Quatre tomes et une quarantaine d’épisodes au compteur. Il est frappant à ce stade du récit de constater que malgré le nombre élevé de titres et de séries qui participent à cette saga le tout forme un ensemble qui tient très bien la route. A une époque où la cohérence d’une franchise de titre semble être devenue une légende urbaine, il est heureux de constater que fut un temps où les personnes en charge des histoires connaissaient leur boulot.

 

urlAccompagné de ses alliés, Batman tente petit à petit de faire échouer les différentes tentatives des bandits pour s’accaparer les territoires et essaye tant bien que mal d’aider les innocents et les laissés-pour-compte. Comme les précédents, ce quatrième tome est un mélange d’histoires courant sur un numéro et d’arcs narratifs plus longs. Ainsi la nouvelle et formidable Batgirl tente de protéger une station service durant un épisode tandis que Batman va devoir faire équipe avec une ancienne ennemie pour arrêter un gang pendant trois autres. Les personnages sont toujours aux prises avec leurs démons pour certains et confrontés à de réelles difficultés pour d’autres. Mais pour tous, ce qui compte, c’est la survie au jour le jour.

 

Peu présent durant les trois premiers tomes, le Joker se taille la part du lion dans ce quatrième tome. Le Joker mais surtout sa compagne la frappadingue du bulbe, la blonde psychopathe acrobate, la fan numéro un de messieurs J bref la seule et unique Harley Quinn. Personnage créé en 1992 dans la série animée Batman, sa popularité devient telle qu’elle fut intégrée à l’univers DC. Et c’est dans les pages de ce tome que la tarée excitée est officiellement intronisée. Ses origines ici ne varient guère avec celle de la série télé et si l’explication de son passé est assez grossièrement mise en forme cela n’est pas dommageable tant elle ne représente qu’un point de départ et que le plus important se situe après. Son amour vache avec le Joker va apporter un bol d’air frais à une saga bien noire jusqu’à présent. Drôle, touchant, romantique (si, si) le duo Joker/Harley est un régal à lire. La capacité de l’univers de Batman à savoir proposer différents registres fait qu’on appréciera que toutes leurs histoires ne choquent pas avec le reste.

 

Alors que l’édition de No man’s land a parcouru la moitié de son parcours, on reste encore passionné par ce grand récit épique qui sait se relancer régulièrement et éviter la monotonie. Grâce à un savant mélange entre histoires courtes et long récit la saga nous tient encore en haleine. Refroidis pas Urban et envoi la suite !

Partager