#Critique Igai – The play dead/alive (T. 2)

#Critique Igai – The play dead/alive (T. 2)

Note de l'auteur

9782344014837_cgLa zombixploitation continue de faire tout un tas de petits plus ou moins convaincants. Igai rentre dans la catégorie des moins, après deux tomes de piètre qualité. D’ailleurs, ce second tome ressemble à s’y méprendre au premier, alignant exactement les mêmes failles scénaristiques et graphiques. En résumé, c’est assez chiant et globalement plutôt moche. Donc il serait vraiment temps d’arrêter de faire mumuse avec les zombies et de passer à autre chose. À bon entendeur…

 

Akira est toujours prisonnier de son lycée devenu un véritable enfer. Sans que l’on sache comment, ni pourquoi, de nombreux lycéens se sont transformés en zombies assoiffés de chaire fraîche. Le plus surprenant, c’est qu’à intervalle plus ou moins régulier, ils reprennent leurs esprits, redevenant humains, avant de replonger dans la sauvagerie la plus totale. Les survivants tentent de s’en sortir dans le chaos et les scènes de carnage s’enchaînent. Pour endiguer et contenir la horde, le chef des représentants d’élèves demande aux infectés de se réunir dans le gymnase du lycée. Sous couvert de mettre un maximum de personnes en sécurité, le lycéen a en fait des intentions bien plus cruelles que ce qu’elles n’y paraissent. Voilà donc pour le sommaire de ce second tome d’Igai, qui comme je le disais plus haut, s’embourbe dans les défauts déjà présents dans le premier tome. Ce survival tourne vite en rond sans jamais parvenir à transcender son concept d’origine. On s’ennuie poliment devant des scènes faussement gores et sans originalité. Le personnage d’Akira, à l’instar de ses camarades, est d’une incroyable fadeur et il pourrait bien lui arriver n’importe quoi, qu’on en aurait absolument rien à faire.

 

igai21Et puis, ils sont juste un peu cons ces lycéens quand même… Il n’y en a pas un qui a la bonne idée de quitter l’établissement… Non mais franchement ! Alors oui, le pauvre Akira, il ne veut pas partir sans sa dulcinée mais ce n’est pas une raison pour être aussi stupide. Du coup, tout ce beau petit monde attend gentiment que ses camarades se retransforment pour se remettre à courir comme des abrutis, en criant à l’aide. Super, les gars. Côté dessin, ce n’est guère mieux. Tout est approximatif, que ce soit en termes de chara-design ou de découpage. Le trait de Tsukasa Saimura est totalement figé et incroyablement plat. Rien ne parvient à attirer notre œil avide d’images chocs qui s’impriment dans la rétine. Non, ici tout est sans saveur, déjà dépassé, bref, c’est laid. Voilà, voilà… Igai ne restera clairement pas dans les annales et franchement, quitte à bouffer du zombie, on lui préférera Crueler Than Dead, dont on attend toujours le second et dernier tome.

 

Igai – The play dead/alive (T. 2)

de Tsukasa Saimura

Édité par Glénat

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