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On a lu… Black Bullet (T. 1) de Hon Morino et Shiden Kanzaki

On a lu… Black Bullet (T. 1) de Hon Morino et Shiden Kanzaki

Note de l'auteur

BlackBullet1Voici le nouveau venu de l’écurie Doki Doki qui débarquera le mois prochain dans nos contrées. Un shônen en quatre tomes qui débute plutôt bien, malgré de trop nombreuses ressemblances avec beaucoup de mêmes titres du genre. Reste un premier tome efficace, au graphisme fouillé qui pose bien les bases. Bonne pioche.

 

Initialement, Black Bullet est une série de « light novel » écrite par Shiden Kanzaki et illustré par Saki Ukai, publiée depuis 2011. L’auteur se lance dans l’adaptation de son propre titre en 2012 et s’adjoint les services de Hon Morino au dessin, tandis que Ukai s’occupe désormais du chara-design. Ils nous plongent en 2031, dix ans après l’épidémie qui a décimé l’humanité. Le virus parasite nommé Gastrea, transformant les humains en créatures diverses et variées, a obligé les survivants à se retrancher derrière des murs de valarium. Ce métal s’avère être la seule matière capable de repousser les terrifiants Gastrea. Rentarô Satomi aka le Promoter et Enju Haira aka l’Initiator sont deux gamins (comme d’habitude, j’ai envie de dire) agents de la sécurité civile, luttant contre le virus grâce à leurs pouvoirs spéciaux (as usual). De la baston, de grosses bébêtes, une organisation spéciale, un lycéen beau-gosse et aguerri, une gamine balèze mais capricieuse… Bref, Black Bullet exploite à fond toute la panoplie et les codes du genre.

 

2ekq82uA la lecture de ce premier tome, on ne peut s’empêcher de penser à tout un tas de titres de ces derniers temps. Un peu de Malicious Code (review ici), une lampée de Cagaster (review par ), un soupçon de Hamatora… A un certain point, toute une frange du shônen semble s’autoalimenter avec des séries qui s’inspirent les unes des autres. Elles sont autant de facettes d’un récit d’apprentissage et d’initiation sur fond de catastrophe planétaire. Black Bullet ne bouscule donc pas franchement nos habitudes de lecteurs mais parvient pourtant à garder notre attention. Tout d’abord, grâce à une introduction solide de l’univers et des personnages. Rentarô et Enju sont bien entendu, déjà-vu mais ils arrivent à faire preuve de charisme assez rapidement. Ensuite, c’est l’efficacité dans la mise en page qui nous tient accroché. Passées les deux premières pages d’introduction situant les événements, on rentre immédiatement dans l’action et en quelques pages, le trait de Hon Morino s’impose. Précis et incisif, le dessin vibre dans les scènes d’action, rendant la vitesse des mouvements, palpable. La palette d’expression des personnages ainsi que les décors détaillés en fond viennent compléter le tableau. Doki Doki semble avoir misé sur un bon cheval en publiant Black Bullet. Certes, pas le titre de l’année, enfin pas pour l’instant mais jusqu’ici, un premier tome efficace, plutôt encourageant pour la suite.

 

Black Bullet de Hon Morino et Shiden Kanzaki, aux éditions Doki Doki

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