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On a vu… que Agents Of S.H.I.E.L.D méritait vraiment une seconde chance !

On a vu… que Agents Of S.H.I.E.L.D méritait vraiment une seconde chance !

Note de l'auteur

Après aos 4un début de saison correctement calibré présageant le meilleur, on peut l’affirmer clairement :  il est vraiment temps et nécessaire de réhabiliter Agents Of Shield immédiatement car ses très mauvais défauts des débuts ont été transformés en une force narrative très intéressante.

De ce que l’on peut constater au regard de ces huit épisodes, AOS met grandement de côté ses références comic-bookiennes, infiniment trop présentes durant la saison une, pour se concentrer sur l’essentiel que toute bonne histoire se doit de comporter  : ses personnages. Non seulement nous découvrons avec plaisir que c’est le cas (chaque membre de la team nous est proposé dans un schéma inversé à ce que la première saison relatait) mais les situations difficiles s’accumulant (Le SHIELD est considéré comme hors-la-loi), il se crée une dynamique plus tenue, solide et on le sait maintenant, beaucoup mieux distillée dans son intrigue. Si le duo Fitz-Simmons a disparu, déjà par obligation puis ensuite par nécessité, Coulson de son côté n’est plus que l’ombre de lui-même pendant un temps, rendant May encore plus proche de lui qu’auparavant (elle est sa seule confidente), même si Skye sera mise au parfum plus tard… Cette dernière se voit devenir le point névralgique de toute la trame globale, prise dans une tourmente personnelle entre un père complètement fou et un ex-petit ami criminel avec lequel elle converse façon Hannibal Lecter.

Et à ce sujet, justement, la grande surprise vient de Ward, qui dope littéralement le show en jouant avec panache de l’ambiguïté de ses actions auprès de ses anciens camarades. La storyline avec son frère et ses parents s’y prête très bien d’ailleurs, en juxtaposant un agréable catalyseur à la fois empathique et contraignant. Malgré ses actes totalement indéfendables, nous nous permettons de mieux comprendre les choix immoraux qu’il a effectués durant toute sa vie. Dans un registre plus léger, difficile de faire l’impasse sur la présence de Mockingbird, qui devient l’atout charme de la série libérant ainsi (et heureusement) Skye de cette charge. Ce personnage apporte de la fraîcheur et de la légèreté, renforcé par l’ajout de Hunter, en fait son ex-mari, information bien dissimulée par un twist sympathique et astucieux.

aos 3L’autre grande force de cette saison,  c’est que les différentes trames proposées deviennent beaucoup plus nomades, mais surtout, elles s’intègrent à une seule et même ligne directrice, là où les maigres tentatives du même acabit de l’année dernière peinaient à se faire valoir. Ainsi, si le mystère autour du passé de Skye continue d’être un élément majeur, on apprécie que les origines de la résurrection de Coulson, dont on croyait déjà tout savoir, bénéficient de truchements supplémentaires, qui viennent re-couper les intrigues déjà mises en place et remontent même jusqu’au personnage de Peggy Carter en 1945 face à l’inquiétant Docteur Whitehall, actuel chef de l’hydra. Une superbe liaison narrative globale qui propulse Agents of Shield dans un registre plus abouti, celui d’être un show adroit et malin, qui sait capitaliser les opportunités essentielles pour servir comme il se doit tous les enjeux mis en place.

Sans compter que le futur semble prometteur avec moultes attentes à base de Krees, d’Inhumains (Skye et Rinna ?) et d’une lutte de longue haleine avec une Hydra renforcée par la présence du père de Skye et de Ward (les deux hommes ignorent les sentiments spécifiques qu’ils nourrissent envers elle). Cerise sur le gâteau, l’intérim de la mid-season avec Agent Carter et ses commandos hurlants permettra très certainement de raaos2jouter du corps supplémentaire à l’ensemble.
Donc, mécontents du pilote, fans du MCU et déçus de la saison 1, voire même haters de la série, n’ayez plus peur! Croyez au renouveau! Le show a arrêté d’être l’ombre de lui-même et on peut dès lors l’assurer sans exagérer : AOS s’approprie jalon par jalon une véritable identité sérielle, puisant dans l’univers marvelien certes, mais s’affirmant totalement par elle-même. Donnez lui une nouvelle chance : Jed Whedon et son équipe ont beaucoup appris de leurs erreurs et les surprises et révélations de qualité s’enchaînent bien mieux et surtout de manière plus homogène et concrète. Ça en vaut la peine, croyez moi !

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