
#Critique Rogue One : A Star Wars Story – L’alignement des étoiles
Ça y est, on l’a vu ! Le grand événement cinématographique de cette fin d’année a enfin été dévoilé il y a quelques heures à la presse. Les réseaux sociaux bruissent déjà et les tweets gazouillent en mondovision. Alors catastrophe intersidérale ou classique instantané, ce Rogue One ? Voici nos premières impressions à chaud, garanties sans spoiler. On attend bien sûr les vôtres dans les commentaires après avoir vu le film. Allez, on ne vous fait pas trop languir. 5, 4, 3… ignition… 2, 1… lift-off!
Il aura donc fallu plus de trois décennies à la saga Star Wars – trente-six ans très exactement – pour qu’un épisode retrouve le niveau d’excellence de L’Empire contre-attaque, chef-d’œuvre inégalé de 1980. Et c’est un spin-off, un simple film dérivé de la série, qui a réussi ce miracle : Rogue One – A Star Wars Story. Car tout ce que J. J. Abrams avait lamentablement foiré l’an passé avec Le Réveil de la Force – l’assoupissement, plutôt –, le Britannique Gareth Edwards le mène à bien, à la surprise générale, dans ce masterpiece qui régénère totalement l’univers créé en 1977 par George Lucas. À l’instar de la résurrection de James Bond en 2006 sous les traits de Daniel Craig dans Casino Royale. Ou de la renaissance de Mad Max avec Fury Road en 2015. Oui, on est à ce degré de perfection avec ce space opera !
Que s’est-il passé ? What the Fuck Happened ? Une chose est sûre : avec Rogue One, on assiste à l’alignement des planètes. Cette fois, tout fonctionne et coule de source dans cet épisode. L’alchimie entre les personnages et les acteurs. Le gigantisme du spectacle et les enjeux du récit. Depuis quelques mois, on le pressentait. Mieux : on l’espérait. Au fil des teasers et des trailers, l’univers visuel de Rogue One se dévoilait et ne cessait de surprendre avec des images jamais vues dans la saga, faisant monter chaque fois un peu plus la pression chez les fans (quoi, des Stormtroopers font trempette dans un lagon bleu et se bronzent sous les palmiers ! Et que fait ce samouraï aveugle chez les rebelles ?!? Depuis quand Zatoïchi croise le sabre avec les chevaliers Jedi ?).
Mais rien ne nous préparait à ça ! À une telle ampleur, à une telle ambition formelle, à ce degré de lyrisme affolant. On est transporté dans le majestueux Rogue One. On quitte son fauteuil. On atteint une sorte de nirvana astral. On voit des beautés grandioses, cosmogoniques. Ce film charnière, situé chronologiquement entre le troisième volet, La Revanche des Sith, et le quatrième, La Guerre des étoiles, a donc réussi son braquage. En sortant de la salle IMAX, ce lundi matin, on n’arrivait plus à parler. Ou même à marcher. La découverte en avant-première de ce magnum opus nous avait laissés sans voix. Il a fallu digérer la chose, reprendre ses esprits, analyser le pourquoi d’un tel accomplissement. Difficile, après une seule vision, de disséquer une œuvre d’une telle richesse. On va donc essayer de faire au mieux, avec le peu de temps qui nous est imparti avant sa sortie planétaire (mercredi en France, vendredi aux États-Unis) et vous livrer en pâture nos premières impressions.
STAR WARS GRABATAIRE
Il faut d’abord revenir sur les raisons de l’échec artistique du précédent film, The Force Awakens. Car il explique, paradoxalement, pourquoi Rogue One est si abouti. En effet, si les trois premiers quarts d’heure du Réveil de la Force crachaient des flammes, la suite du long métrage (c’est-à-dire les 90 minutes restantes !) était loin de tenir ses promesses et de révolutionner la saga. On sentait J. J. Abrams écrasé par le cahier des charges de Star Wars et pris de panique à l’idée de froisser la fanbase, composée d’ayatollahs. L’habile recycleur était pourtant parvenu en 2009 à revitaliser et à dépoussiérer une franchise essoufflée comme Star Trek, en rajeunissant notamment le casting et en injectant de l’humour au projet. Dans Le Réveil…, en revanche, le cinéaste s’encombrait de papy Han Solo (“ou ce qu’il en resteˮ comme le clamait Harrison Ford lors de sa première apparition) et de mamie Leia Organa (Carrie Fisher, paix à son âme). On nous avait même ressorti le clebs de la fourrière (Chewie, bien peigné mais devenu incontinent), c’est dire. Bref, son film – trop respectueux – sentait le grenier, le musée Grévin, comme si rien n’avait changé en SF depuis quarante ans (car pour J. J., “citer, c’est créerˮ). Et ce méchant, Bon Dieu… Kylo Ren ! Adam Driver – pourtant bon comédien d’habitude – était franchement grotesque dans ce rôle. Affublé, au mieux, d’un masque doté d’un bec de canard (Disney, qui produit, rend-il hommage à Donald Duck ?), ou au pire, victime d’un accident capillaire (merci au coiffeur en chef !), son vilain hésitait constamment à succomber du Côté Obscur de la Force, comme d’autres cherchent leur orientation sexuelle. Et que dire de l’apparition hideuse, sous forme d’hologramme, du suprême leader Snoke (le roi de la mocap Andy Serkis) ? En résumé, ce volet ne faisait pas beaucoup avancer le schmilblick. Le grand avantage de Gareth Edwards sur Rogue One, c’est de pouvoir raconter enfin une histoire totalement inédite, avec de nouveaux personnages. De se débarrasser du superflu et de garder l’essentiel (en l’occurrence Dark Vador, le seul, l’unique vilain digne de ce nom). Alors certes J. J. Abrams a eu moins de temps pour préparer son film. Et avait tenté, lui aussi, d’introduire de nouveaux protagonistes dans Le Réveil de la Force (comme Rey, interprétée avec conviction par Daisy Ridley). Et d’ailleurs, Rogue One prend aussi pour héros… une héroïne, Jyn Erso (magnifique Felicity Jones), signe d’une pensée progressiste et d’une saga enfin pro-féministe (Furiosa, jouée par Charlize Theron, était déjà la véritable vedette de Mad Max Fury Road). Mais c’est le seul point commun entre les deux films. Car au niveau de l’émotion, Rogue est bien le numéro uno (franchement, avez-vous pleuré à chaudes larmes une seule seconde quand Han Solo calanchait dans l’épisode précédent ?).
Si dans Le Réveil de la Force, Abrams avait courageusement choisi un Noir pour incarner l’autre héros de son film, tourné sous l’ère Obama (à savoir le stormtrooper repenti Finn, joué par le Britannico-nigérian John Boyega), Rogue One pousse encore plus loin la mixité dans son casting. On trouve en effet dans RO un acteur mexicain (Diego Luna), chinois (Jiang Wen), hongkongais (Donnie Yen), australien (Ben Mendelsohn), danois (Mads Mikkelsen), afro-américain (Forest Whitaker) mais aussi un Britannique d’origine pakistanaise (Riz Ahmed). Une distribution très United Colors of Benetton qui prouve, une fois encore, l’universalité de Star Wars. Même si l’on soupçonne très fort le service marketing de vouloir séduire le marché asiatique en saupoudrant son univers de kung-fu et de taekwondo. À l’heure de la mondialisation, The Walt Disney Company a en tout cas réussi l’exploit de rassembler trois générations de spectateurs d’Orient et d’Occident – celle qui a découvert le tout premier Star Wars en 1977, une autre, plus jeune, qui a débuté son initiation avec La Menace fantôme en 1999 et enfin, la dernière, qui a fait son baptême du feu avec Le Réveil de la Force l’an passé. Rogue One devrait réconcilier tous les publics.
STARDUST
L’intrigue – vous la connaissez sans doute déjà – raconte comment un groupe de l’Alliance Rebelle envisage de dérober les plans de l’Étoile noire, l’arme de destruction massive de l’Empire. Cette équipe est épaulée par un ancien droïde impérial entièrement reprogrammé, K-2SO (auquel le génial Alan Tudyk prête sa voix, comme il l’avait fait auparavant avec Sonny, le cyborg de I, Robot). Au départ, Jyn Erso est une jeune femme peu impliquée dans la guerre civile qui ravage la galaxie. Son père, le scientifique Galen Erso (Mads Mikkelsen), a dû superviser contre son gré la construction de la station spatiale l’Étoile noire. Ce qui va amener Jyn à devenir une résistante qui s’engage, avec son équipe, dans une mission-suicide. Car Rogue One raconte, ni plus ni moins, l’itinéraire d’une femme envahie par une prise de conscience progressive, d’une femme qui ouvre les yeux face aux dérèglements idéologiques d’un Empire totalitaire. Comme certaines figures immortelles de la mythologie, les personnages du film se préparent au sacrifice suprême – et donc à payer de leur vie le prix de notre liberté. On pense beaucoup au cinéma d’Akira Kurosawa, en particulier au Sept Samouraïs. Et l’on se souvient subitement que Lucas s’était déjà inspiré de La Forteresse cachée (1958) du même Kurosawa pour l’écriture de La Guerre des étoiles. Les influences asiatiques de Rogue One sont donc un juste retour aux sources. Mais le cœur de l’intrigue, c’est avant tout la quête d’une femme qui a été abandonnée enfant par son père et recherche celui-ci au fin fond de la galaxie. L’amour filial, qui traverse le temps et l’espace, une thématique très en vogue ces derniers temps (cf. le mind fuck Interstellar). Mais qui dans Rogue One serre le cœur et bouleverse au plus haut point. Des larmes vont couler sous vos lunettes 3D, je vous le dis !
DANS LA STRATOSPHÈRE
On ne saura jamais trop comment remercier Gareth Edwards pour ce monument cinématographique (oui, il faut bénir cet homme qui a tout compris à l’univers Star Wars, à l’inverse de “ziziˮ). On avait déjà salué le travail de ce jeune cinéaste anglais en 2010 avec son premier long métrage Monsters, tourné pour une somme dérisoire avec des acteurs inconnus et d’ingénieux effets spéciaux (l’œuvre de science-fiction la plus originale depuis District 9, sorti un an plus tôt). Son reboot de Godzilla en 2014 avait, en revanche, moins convaincu – son saurien géant n’arrivant pas à se hisser à la hauteur de celui réalisé par Ishirō Honda en 1954. Heureusement, son Rogue One est une grenade dégoupillée qui va faire grand bruit et changer la donne. Dès le générique, Edwards se dispense de l’éternel déroulant d’introduction cher à la saga et passe à la vitesse supérieure. Avec une intensité de dingue, le film offre tout ce que le fandom est en droit d’attendre d’un Star Wars (à cet égard, la dernière heure est un feu d’artifice ininterrompu de scènes d’action époustouflantes). Les batailles spatiales sont enfin d’une grande lisibilité et quel plaisir de revoir les fameux TB-TT, les quadripodes impériaux de L’Empire contre-attaque, marcher sur Scarif, la planète paradisiaque où s’achève en beauté ce récit d’une grande violence et d’une grande noirceur. Et lorsque Dark Vador fait entendre à nouveau sa respiration mythique (et sa voix doublée par l’immense James Earl Jones) lors de ses rares apparitions à l’écran, il électrise la salle et provoque des vagues d’applaudissements ! On voudrait saluer aussi la qualité exceptionnelle du script de Chris Weitz (le réalisateur… d’American Pie) et de Tony Gilroy (le scénariste des trois premiers Jason Bourne). Dire tout le bien que l’on pense de la direction artistique, du design et des décors babyloniens. De la superbe photo du chef-op’ Greig Fraser (qui avait déjà éclairé avec talent Cogan: Killing Them Softly, Foxcatcher et Zero Dark Thirty). Du fabuleux montage et du mixage impressionnant… mais les mots nous manquent. Il ne vous reste donc plus qu’à passer en hyperespace et de vous rendre au cinéma le plus proche pour vous délecter de ce grand cru labellisé Lucasfilm. En attendant la suite de la trilogie prévue pour 2017 (L’Épisode VIII, mis en scène par Rian Johnson) et le spin-off centré sur Han Solo avec Alden Ehrenreich (Ave, César !) et Emilia Clarke (de la série Game of Thrones). Car Rogue One vient de nous donner… un nouvel espoir.
Rogue One : A Star Wars Story.
De Gareth Edwards (USA, 2016). 2h10.
Avec Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn, Donnie Yen, Mads Mikkelsen, Forest Whitaker, Riz Ahmed, Jiang Wen, Warwick Davis, Jimmy Smits et la voix en VO d’Alan Tudyk.
Sortie le 14 décembre 2016.
Rogue One A Star Wars Story : bande-annonce… par inthefame
Bon devant cette critique de fanboy hystérique je me suis arrêté dés l’introduction tellement c’est juste insupportable à lire.
Tu as aimé, tu as mouillé ta culotte ? Tant mieux pour toi, mais grandis s’il te plaît.
Je voudrais juste te dire deux trucs avant d’aller lire la dernière critique du Docteur No histoire d’oublier ta navrante bafouille.
D’abord sur ça :
//Et que fait ce samouraï aveugle chez les rebelles ?!? Depuis quand Zatoïchi croise le sabre avec les chevaliers Jedi ?)//
Donnie Yen est un asiatique, oui, mais c’est un Chinois, un ressortissant de cet immense pays pluriel que nous connaissons sous le nom de Chine. Les samouraïs et notamment Zatoïchi le légendaire sabreur aveugle sont Japonais, des asiatiques aussi, oui, mais qui habitent un archipel qu’on appelle le Japon. Ce n’est pas le même peuple, pas la même culture, pas la même langue, pas les mêmes mythes et légendes, même pas les mêmes physionomies.
Ensuite ça : //On sentait J.J. Abrams écrasé par le cahier des charges de Star Wars et pris de panique à l’idée de froisser la fanbase, composée d’ayatollahs.//
Ah merde, c’est donc la faute de la fanbase et ses meneurs bien connus – les Ayatollahs – qui font peur à JJ Abrams et Disney le méga studio tout puissant. Ben oui, c’est ça, c’est sûr. Puisque tu le dis.
La réalité c’est que JJ Abrams a rendu un SW7 comme un fayot rend une copie à son prof préféré. Parce que le grand rêve d’Abrams, et c’est la raison pour laquelle il a pourri l’univers Star Trek juste avant en en faisant un spin off de Starwars, c’était de tourner un Starwars et que son idole Georges lui dise que c’est bien. Laisse donc la fanbase tranquille, le père Lucas lui a assez chié dans les yeux depuis 40 ans.
Sinon, je suis à peu près certain en me basant sur les bandes-annonces que Rogue One est en tous points supérieur à la copie carbone de fayot de SW7.
Allez, à pas plus.
Bravo Morgan, t’es un vrai killer ! Merci mais je savais très bien que Zatoïchi était japonais… même si le samouraï aveugle de Rogue One est interprété par Donnie Yen, un hongkongais (comme je le précise dans un paragraphe). Pour info, je ne suis pas du tout un fanboy de Star Wars. La saga me laisse froid depuis trente ans. Tous mes amis le savent. Et donc pas toi.
Sympa cette critique ! Du coup, ça m’a donné envie de le voir, moi qui avait abandonné tout espoir après le pathétique n°7… Et j’avoue que les gros morceaux de samouraïs (japonais)/moines shaolin (chinois) dedans, ça rajoute une couche de sucre glace sur un gâteau qui, au vue de la BA, s’annonce déjà fort appétissant !
Vas-y Dwarfy, je me suis réconcilié avec Star Wars grâce à ce film. Tu en auras vraiment pour ton argent (et quand je dis ça, je t’assure que je n’ai pas d’actions chez Disney !). Bonne projection.
PU-TAIN !!
Dire que j’étais serein. J’en avais plus rien à foutre de ce Star Wars pour mickeys. Et pour exactement (EXACTEMENT !!!!!) les mêmes raisons que toi. J’avais encore trouvé personne qui pense comme moi à la virgule près de l’épisode 7.
Et patatra… Tu débarques avec ta carte de presse et ton enthousiasme communicatif de fanboy sans recul. Et maintenant je dois aller voir ce Rogue One dont je n’avais pas croisé la moindre photo promo, sans même parler de BA. Tu viens de faire germer le doute en moi, tu as réveillé les tempétueux tourments de l’attente éperdue d’espoirs innocents, tu as fait triompher en moi le gamin de 10 ans incapable de modérer ses passions…
PUTAIIIIIIIIN !!!!!!!!!!!!
T’as intérêt à assumer. On peut pas arroser comme ça au lance-flamme et se laver ensuite les mains d’avoir mis le feu aux poudres.
Si t’as menti… si tu m’entubes… je connais ton nom David Mikanowski, je trouverai où t’habites…
Et dire que j’étais serein…
Tu vois, Superboy, je ne me cache pas derrière un pseudo. J’assume tout ce que je dis (même si dans l’enthousiasme, je peux parfois me tromper et raconter de grosses conneries). Tu peux passer quand tu veux me casser la gueule si tu es déçu par le film. Je peux aussi te rembourser ta place si tu veux (envoie la facture au Daily Mars qui te fera un chèque en blanc sans sourciller). D’ailleurs demande à No de te payer aussi tes pop-corn et ton batonnet glacé à la fraise. Mais sache que, primo, je ne suis pas du tout un fanboy de Star Wars, contrairement aux apparences. Et que, deuxio, Mon M16 t’attend si tu approches à plus de dix mètres, grand fou.
J’ai bien compris que tu n’était pas un accro à la saga – ni moi non plus d’ailleurs – mais tu es clairement un fanboy de ce Rogue One. Personne n’aime être affublé de ce qualificatif franchement péjoratif, mais de temps en temps, je trouve ça libérateur de l’arborer fièrement.
Par exemple, il serait tout à fait possible de défendre objectivement le cas de Fury Road dans le classement all time de sight and sound entre Vertigo et Citizen Kane, mais je préfère insulter tous ceux qui n’ont pas aimé et rester convaincu qu’ils n’ont rien compris au cinéma, ni à la vie. De toute façon, ces gens n’existent pas.
Il arrive un point dans l’adoration où le débat contradictoire n’enrichit plus notre point de vue et où il faut embrasser notre propre subjectivité.
Tout ça pour dire que je comprend ce qui a braqué Morgankiller dans ton texte, mais c’est aussi ce jusqu’auboutisme qui a emporté mon adhésion – ce qui n’était pas gagné à la fin de ton intro. L’approche « à chaud » a ses limites, mais j’ai trouvé ton article enthousiasmant. Tu n’as absolument pas besoin d’être sur la défensive vis-à-vis de notre ami commun ou d’autres qui pourraient se manifester. Enfin, je dis ça, tu fais ce que tu veux.
Et maintenant que j’ai réussi à me calmer, dodo.
Merci Superboy pour ton sens de la mesure et tes propos nuancés. Au plaisir de te lire.
J’arriverais jamais à comprendre ces gens qui déversent leur haine, problème d’égo, … toutes les raisons qui participent à leur déséquilibre mental, … tout çà pour une critique d’un film.
Je suis contre la censure mais internet a permis à des dinguos de s’exprimer librement
Le cinéma c’est du divertissement, inscrivez vous dans une salle de boxe pour vous défouler (ah oui mais là on peut prendre des coups en face).
Longue vie au Daily Mars !
Merci pour cette remise en perspective, ça fait du bien. Parce que franchement, certain font peur !
Peace.
Superbe critique. En effet je sais pas comment remercier ce bon Gareth.
J’ai été voir le film hier et j’en suis encore tout retourné! Pour moi c’est clairement le meilleur des 8 films jusqu’à présent (oui, même devant le V) Et le pire c’est qu’il ne s’agit pas d’un « vrai » (très gros guillemets) Star Wars.
C’est celui qui fait le plus honneur à la marque « Star Wars » C’était vraiment la guerre bordel! Magnfique dernière bataille sur Scarif, sur la surface et dans son orbite. Tout était parfait, c’est de l’epicness comme on en veut!
Les quelques scène avec Dark Vador font aussi trop plaisir! Ça remet en perspective à quel point Kylo Ren n’est qu’un Wannabe bad guy. Dark Vador, c’est bad-ass et j’ai eu des frissons à chacune de ces apparitions, notamment la dernière (et comment aurait-il pu en être autrement?)
Virez moi Colin Trevorow (qu’il retourne faire sa merdre jurassicienne) et engagez Gareth pour l’épisode IX les gars!
Sgt. Pepper, je te reçois 5 sur 5. On avait oublié depuis longtemps que dans l’appellation « Star Wars », il y avait le mot « War ». Bien à toi. Mikano.
Putain mais vous êtes tous tarés!
C’est quoi ces façons d’engueuler l’auteur de la critique parce qu’il a été enthousiaste?!
Docteur No se fait engueuler parce qu’il descend les films, David Mikanowski se fait engueuler parce qu’il encense les films, alors il faut faire quoi pour ne pas se faire engueuler? Qu’est-ce qu’il vous faut?!
Entre les menaces de Superboy et les insultes condescendantes de Morgankiller, la section commentaires de ce blog devient nauséabonde! Encore heureux que Sylvrock ne soit pas passé par là…
Sérieux, allez voir le film, aimez-le, ou ne l’aimez pas!, et APRÈS revenez en débattre avec le critique!
Une chose très vraie dans ce que tu écris Camille : au delà le ton plus que limite du propos de certains (qui croient qu’Internet sert à vomir sa bile à la face du monde), la moindre des choses seraient d’aller voir le film avant de venir critiquer le propos 🙂
Par exemple, ayant vu le film du coup je peux maintenant dire : « mais David, c’est quoi cette critique de fanboy ? T’as vu le film sous Extasy ou quoi ? ». Notons que mon propos est tout aussi vide de sens et d’intérêt, mais au moins, je sais de quoi je parle et en plus je reste modéré et ne propose pas à l’auteur de grandir ou de changer ses sous-vêtements 🙂
Sinon je peux aussi dire : « personnellement, j’ai beaucoup aimé le film, mais moi, ça m’a manqué le déroulé de texte avec LA musique de la saga en début de film ! Cette musique, c’est comme ton sweat préféré, tu te sens bien dedans dès tu l’enfiles (même si dernièrement il a eu pas mal tendance à pelucher et à délaver). Et d’ailleurs, la musique, j’ai trouvé que c’était vraiment le point faible de ce film. Autant on peut critiquer tant qu’on veut la prélogie pour son scénario ridicule autant niveau thème musical, John Williams il s’était quand même pas raté lui ! Si Rogue One avait eu son Duel of Fates, j’aurais sans doute mis un 5 aussi, mais là, c’est un vrai manque ! ». Et là, c’est presque intéressant non ? 🙂
C’est vrai qu’il y a un manque niveau musique dans le film. Cela dit quel compositeur peut prétendre enfiler le costume de John Williams actuellement ? Ils ont tous du talent mais chacun ont un style propre et qui ne ressemble pas à celui du papa de la Marche de l’Empereur. Et vu la santé de Johny qui commence tout doucement à décliner, ça va être un vrai problème pour les prochains films. Cela dit, même John Williams lui-même n’avait pas pondu un thème de fou pour l’épisode VII.
Cher Bruno,
Je n’ai pas vu Rogue One sous ecstasy (cela dit, la MDMA doit faire plus d’effet que les lunettes 3D). Non, ma seule drogue, c’est le cinéma. Et c’est une drogue dure. Avec en moyenne deux à trois films par jour (cinq en période de festivals) depuis près de quarante ans, on peut me cataloguer comme un vrai junk.
Tu as vu le film. Et tu considères, du coup, que « tu sais de quoi tu parles ». Je respecte totalement ton avis sur Rogue One. Mais je crois foncièrement qu’il y a autant d’avis sur un film que de spectateurs dans une salle. De plus, dès le chapeau d’introduction de mon article, j’ai tenu à préciser que « cette critique était forcément subjective » et « qu’on livrait nos premières impressions à chaud » avec trop peu de temps pour avoir du recul. La semaine prochaine, j’irai revoir Rogue One en 2D, « à plat », et vérifier si je me suis beaucoup trompé.
Ne supportant pas l’eau tiède, j’ai décidé – peut-être à tort – d’attribuer cinq étoiles au film. Dois-je me plier à la foule ? Lui mettre seulement quatre étoiles, quatre étoiles et demie ? En écoutant les commentaires des uns et des autres, le doute pourrait s’insinuer en moi. Mais ce que j’aime quand je lis un critique, c’est une AFFIRMATION. Le ronron ambiant et le manque de prise de position est en train de tuer la presse cinéma. Alors j’en fais peut-être trop, mais certains n’en font tellement pas assez…
L’important, c’est la passion que tu peux communiquer à travers tes écrits. Quand j’étais ado, il m’arrivait parfois de délirer sur la critique d’un journaliste et d’être déçu au final par le film dont il avait fait l’éloge. La terre ne s’arrête pas de tourner pour autant.
À propos du déroulé d’introduction de Star Wars, je trouve qu’il était nécessaire de le virer afin de marquer, dès le départ, la différence entre Rogue One et la saga classique. Gareth Edwards prend plein d’autres initiatives dans ce sens au cours du film. Et c’est plutôt courageux. Au niveau de la musique, c’est sûr que Michael Giacchino n’a pas le génie de John Williams (84 ans au compteur). Mais son score reste honorable.
En ce qui concerne Morgankiller, qui me demande de grandir, je pense qu’un certain nombre de rédacteurs au Daily Mars sont touchés par le syndrome de Peter Pan. Brel disait : « Ça n’existe pas les adultes, c’est une attitude. On n’en finit pas de courir après nos rêves d’enfants. » Si vous cliquez sur ma signature en haut de page, vous constaterez que, en dehors de Star Wars, les articles que j’ai rédigé sur le site sont loin de traiter de sujets faciles ou de blockbusters infantiles. J’aime toutes les cinématographies – et les films de tous les pays, de toutes les époques, de tous genres – avec une préférence marquée pour le cinéma d’auteur. C’est me faire un bien mauvais procès que de me prendre pour un geek immature, ne jurant que par Star Wars, vision très réductrice de ma personne.
Pour finir, j’ai un scoop pour Morgankiller, je ne porte… JAMAIS de culotte !
Salut David,
Alors quand je dis je sais de quoi je parle, je veux surtout dire que je me sens plus légitime pour répondre à un article que la personne qui le fait alors qu’elle n’a même pas vu le film. Ceci dit, en ex-fanboy repenti de Star Wars ayant vu, lu et joué à tout ce qui portait le nom de Star Wars pendant plus de 20 ans, je dois pouvoir presque prétendre à dire que je sais de quoi de parle, mais c’est un autre débat 🙂
Ceci dit, non tu n’as pas eu tort de mettre 5 étoiles au film si c’est ton ressenti ! La critique que tu écris, c’est la tienne, pas celle du peuple, et on fait pas de la politique, on écrit ce qu’on en pense, pas ce qu’on pense ce que les gens ont envie d’entendre, et si c’est avec passion c’est encore mieux !
J’ai juste dit que JE n’aurais pas mis 5 étoiles, parce que pour moi, et je le pense encore davantage avec le recul, si je n’ai pas été plus touché ou emporté par le film, c’est que la musique joue pour moi un énorme rôle en tant que vecteur émotionnel et que là, c’était pas ça ! Après, il reste d’énormes qualités au film, je ne le nie pas, et je vais retourner le voir en 3D IMAX pour m’en assurer 🙂
Oui j’avais bien compris le sens de ta phrase… Je te déconseille la 3D qui ne sert à rien (sauf à payer plus cher le prix du billet). Merci en tout cas pour ta réponse. Ca fait plaisir de parler à des gens civilisés.
Bonjour Camille la ceci-cela (j’adore ton pseudo, vraiment)
De retour en ville, je réponds tardivement à ton coup de gueule.
Sache que j’ai toujours été pour le débat d’idées et le freedom of speech, en favorisant le dialogue avec les internautes.
Chacun est libre de s’exprimer à sa guise et de donner son opinion.
J’aurai pu, en cliquant sur mon clavier, effacer d’une simple pichenette le message de Morgan(e de toi)killer, et le classer en indésirable. Mais j’ai préféré lui laisser la parole.
On aurait pu être d’accord, lui et moi, sur la question de J.J. Abrams, les rapports houleux entre George Lucas et ses fans… Le problème, c’est le ton hautain et méprisant qu’il emploie. Cette agressivité complètement conne. Déjà, ce gus me parle comme à un débile. Non Morgankiller, je ne suis pas gogol. Je sais faire la différence entre un Japonais et un Chinois, merci. Il me traite de “fanboy hystériqueˮ mais qui est le plus hystérique des deux ?
Son cas relève de la pathologie. Mais il est tristement banal. Le Web – cet égout numérique – pullule de cinglés dans son genre qui s’immiscent dans le débat public. C’est vraiment le signe d’une société en pleine déliquescence.
Camille, je suis d’habitude plutôt partisan du « comprenne qui pourra » pour tout ce qui touche à ma personne, mais ta sincère indignation m’a beaucoup plu et du coup, j’ai envie que tu me comprennes.
Tu as tout à fait raison, mon premier message est nauséabond… s’il est lu au premier degré.
Je reconnais que ce quid pro quo est en partie de ma responsabilité car j’ai voulu faire trop de choses aux buts contradictoires en même temps dans cette intervention : je essayé d’exprimer l’enthousiasme qu’a soulevé en moi l’article de David Mikanowski (Mikanowski ? Monsieur Mikanowski ? David ?) pour un film qui à priori me laissait totalement froid tout en stigmatisant les réactions épidermiques déplacées telles que celle de Morgankiller, dont j’ai trouvé la morgue dérangeante – même si je dois pourtant admettre ne pas y être immune, puisque cela m’est arrivé récemment avec un article de Guillaume Nicolas, même si pour ma défense, je pense avoir apporté de vrais arguments à opposer aux siens qui ont au moins permis de créer un débat, et pas seulement une bataille d’egos.
J’espère que de ton côté, tu pourras reconnaître une lecture un peu emportée de mon post qui t’auras fait manquer les quelques indices disséminés (les multiples points d’exclamations, les formules alambiquées… la menace ouverte était aussi sensée mettre mes lecteurs sur la voie, eh oui) prouvant l’outrance artificielle et la distance que j’y ai mis ; et ainsi me rejoindre à mi-chemin pour partager le calumet de la paix.
En revanche, je crois que nous serons irréconciliables sur deux autres points :
– Tout d’abord, je pense que le commentaire de Morgankiller, bien qu’agressif, extrêmement condescendant et que je réprouve sur la forme, a une véritable utilité. Il pointe en filigrane le côté très subjectif de l’angle choisi par l’auteur dans sa chronique et permet d’apporter un contrepoint aux autres lecteurs, qui ne pourront pas, pour le coup, venir se plaindre qu’on leur a ici survendu le film si ce dernier devait ne pas leurs plaire. De plus, il y a une différence entre agressivité et propos haineux, et your mileage may vary, comme disent ces perfides anglo-saxons, mais j’estime que Morgankiller ne l’a pas franchi. Selon moi, c’est pour cette raison que David (oui, j’ai fini par me décider) a bien fait de conserver cette désagréable intervention, et non par respect pour une soi-disant liberté d’expression de toute façon déjà bien mise à mal sur internet, par les censeurs comme par ceux qui en abusent.
– Ensuite, je pense qu’il est possible de critiquer une critique sans avoir vu, lu ou expérimenté ce sur quoi elle porte. Bien sûr, l’exercice est limité puisque l’on ne peut débattre du fond. Cependant, la forme, quant à elle, peut tout à fait être soumise à l’examen de quiconque a pris le temps de la lire car si elle est bien réalisée, une critique repose sur une méthode, des outils, une structure ou encore un angle d’approche identifiables, tous laissés à la discrétion de l’auteur qui, dès lors qu’il a entrepris l’acte de choisir, de trancher entre telle ou telle voie à suivre, accepte tacitement de laisser entrer le regard du lecteur. C’est le fardeau du créateur, et je ne fais, dans ce cas précis, aucune différence entre le journaliste et n’importe quel auteur, réalisateur ou musicien. Je considère qu’une critique n’a pas forcément besoin d’être adossée à son sujet pour avoir un intérêt propre si elle est bien écrite.
Voilà, c’est ce que j’avais envie de te répondre et j’espère n’as pas encore déserté le sujet, que tu auras l’occasion de lire tout ça. Merci de ta réaction que j’ai trouvée franche, honnête, dénuée de toute arrière-pensée ou tout jugement et très rassurante quant à l’intelligence de mon prochain ainsi qu’à la bienveillance de ses intentions.
Hé bé !
Tu vois David, j’ai aussi trouvé ton pavé sur le dernier Starwars assez indigeste.
Okay, tu es enthousiaste comme un gamin de 16 ans mais en ce qui me concerne j’attends du Dailymars autre chose. Quelque chose de plus posé, de plus analytique, de plus technique.
Tu cites dans ton CV en pied de page l’influence de Starfix. Moi aussi j’ai lu Starfix quand j’étais ado et le moins que l’on puisse dire c’est que l’influence on la cherche dans ta critique, qui manque vraiment de distance.
Que tu sois un spectateur assidu, un cinéphile, un fan compulsif de l’univers Starwars est une chose mais pour moi le critique se doit d’être quelqu’un de froid ou alors ce n’est plus une critique mais un avis, ce qui n’est plus du tout la même chose. Donc sans prendre cause pour Morgankiller qui n’est plus intervenu depuis son commentaire, sa réaction peut se comprendre.
Je suis moi aussi un avide lecteur du Docteur No, qui lui, fait dans le n’importe quoi assumé. Ce que j’apprécie chez lui c’est que lorsqu’un lecteur qui n’apprécie pas la forme de ce qu’il publie vient poster un commentaire de pas content à la suite, il ne passe pas son temps à geindre et à chercher chez d’autres lecteurs un soutien moral.
Quand on met des choses sur la place publique, quand on a le privilège d’être lu, on ne vient pas chouiner comme un môme que des fois il y a des gens qui signalent leur mécontentement sans prendre de gants. Ça fait parti du jeu.
Sébastien, je n’ai rien demandé aux internautes et sûrement pas de l’aide. Il se trouve que, majoritairement, ils ont pris ma défense à la suite du commentaire agressif dont j’ai été victime.
J’ai adoré Starfix dans une autre vie, mais je n’ai jamais prétendu faire « à la manière de », ça c’est ton analyse. Je t’exhorte d’ailleurs à lire d’autres articles, « plus froid, plus posé », que j’ai écrit sur ce site ou ailleurs. Maintenant je ne cherche pas à faire l’unanimité (c’est impossible). Ni à convaincre qui que ce soit. A vrai dire, ça m’est totalement égal. Ce texte sur Rogue One, c’est du freestyle. Tu l’as trouvé indigeste. Et tu as peut-être raison. Après, c’est au ressenti de chacun. Et cet article ne m’appartient plus. Je veux bien encaisser les critiques, esquiver les insultes,mais j’ai aussi le droit de répondre.
En revanche, je ne crois pas que Dr No soit si hermétique que ça aux commentaires violents ou négatifs qu’il trouve parfois à la suite de ses chroniques. Je ne souhaite pas parler en son nom. Mais je me souviens d’un 31 décembre, il y a deux ans, où nous avions abordé ensemble le sujet. Il se trouve qu’à l’époque, No était très affecté par certaines attaques à son encontre. Je lui avais dit texto : « Quand tu donnes des coups, il faut s’attendre à en recevoir ». Si aujourd’hui, il répond moins à ses détracteurs, c’est peut-être un choix de sa part. Je vais d’ailleurs faire de même à l’avenir, en suivant tes précieux conseils.
je partage en tout point ta chronique. Oui rogue one est le film que nous n’attendions pas libre, audacieux, intelligent et beau. Et je ne comprends pas la violence du propos de Morgankiller à ton encontre.
cher David, j’ai détesté ce Rogue One, j’ai eu plus de plaisir à lire les commentaires qu’à voir le film. Ces commentaires sont les fruits de ta chronique. Donc c’est une réussite. Je comprends que tu puisses être touché pourtant il me semble que cela fasse partie du jeu, je te conseille (sans condescendance) de prendre du recul, ce n’est pas la personne qui est critiquée, mais le critique. Imagine toi soignant dans un centre de cancérologie, tu mets du coeur, de la compassion mais quand tu rentres chez toi, tu ranges tout le tragique dans ton placard avec ta blouse…Hum …tu vois quoi 😉
Oui bien sûr, tu as sans doute raison. Mais je ne suis pas touché par les commentaires, bons ou mauvais, sur le film ou sur ma critique, je t’assure. Chacun ses goûts. Passe de très bonnes fêtes de fin d’année. Yo !
Mon dieu oui Gareth Edward mérite une statue tant il vient de porter le blockbuster à des sommets inattendus. Son film est beau; émouvant, intelligent, audacieux (la comparaison entre les guerres de l’empire et les impéralismes récents) construit autour d’une idée simple magnifié par la mise en scène. Je suis sorti enthousiasmé comme rarement, j’ai retrouvé la magie de starwars. Et en plus le gars est capable de faire un peu de fanservice intelligent : des références légères qui auront échappé à certains mais pas aux autres.. chacun se fait son film. Et ce final.. revoir notre Dark V. m’a fait frissonner.