
#Critique Wonder Woman
Superman absent, Batman mal en point, et le reste de DC qui n’est pas vraiment mieux… Ce Wonder Woman avait bien du boulot pour rectifier le tir, et sauver un univers en perdition. Pas de chance, en plus de mal viser, la pauvre se tire une balle dans le pied, et nous livre l’un des pires chapitres du DC Extended Universe.
L’affrontement épique proposé par Batman V Superman en avait laissé plus d’un dubitatif, avant que le film ne se rattrape dans sa version Director’s Cut. À sa suite, le Suicide Squad de David Ayer avait lui confirmé les doutes sur le manque de vision et de cohérence de ce DCEU. Autant dire que Wonder Woman portait sur ses épaules une responsabilité énorme, celle d’arrêter l’hémorragie et de regonfler à bloc tout ce petit monde pour le grand rassemblement de la Justice League qui sortira en salles le 15 novembre prochain.
Tous les espoirs étaient permis : un long métrage ambitieux sur la plus importante super-héroïne du 20e siècle, dirigé par Patty Jenkins qui promettait d’amener une vision féministe rafraîchissante sur le sujet, libéré de toutes adaptations antérieures parasites. Un canevas quasi-vierge, sur lequel il y avait encore tout à faire, tout à bâtir, tout à promettre. Et là est peut-être le plus désolant, puisque loin d’atteindre les sommets qui lui étaient promis, ce Wonder Woman touche le fond à tous les niveaux. Et pire, il creuse encore.
Pourtant, le film se veut rassurant d’emblée, et part sur les rails éculés mais efficaces de l’origin story, nous présentant l’enfance de la Princesse Diana de Themyscira, l’arrivée de ses pouvoirs, de ses conséquences, des doutes et des épreuves que cela amène. Rien de bien nouveau sous le soleil, le peu glorieux Doctor Strange nous avait déjà ressorti la même soupe en octobre dernier. Seulement, Wonder Woman se repait tellement de cette formule ressassée, y retournant encore et encore, jamais rassasié, que l’ensemble tombe rapidement dans la parodie, renvoyant aux enjeux arriérés des films du genre d’il y a plus de 10 ans.
Un monologue ridicule par-ci, un acte héroïco-dramatique par-là, le film multiplie ainsi les scènes embarrassantes les unes après les autres, donnant l’impression d’avoir été écrit par un étudiant en cinéma apprenant ses gammes. Peu aidé par ce scénario d’une régression et d’une indigence folle, les acteurs donnent tous l’impression de s’ennuyer ferme, suivit sans doute par les spectateurs affligés. Et quand on a la chance d’avoir Robin Wright, David Thewlis et Danny Huston à son casting, un tel constat frôle le scandale.
Chargée de donner un peu d’ampleur à ce chantier, Patty Jenkins ne parvient que trop rarement à décoller sa caméra du visage de ses acteurs, n’offrant de rares bouffées d’oxygène à ses images que lors de larges panoramas en CGI hideux. Aucune mise en perspective, aucun recul, la réalisatrice rate même le travail d’iconisation basique de son héroïne, pourtant pré-requis du genre. Bien sûr, avec ce type d’images, pas évident de montrer des combats décents, et Wonder Woman prend sa place avec aisance dans le paquet de films à l’action décousue et au montage chaotique, amputant une bonne partie du fun d’un tel projet, et rabaissant un peu plus encore la figure puissante et charismatique de son héroïne.
Diana Prince. Justement, parlons-en. Il paraît évident que ce Wonder Woman, en tant que premier long métrage d’une super-héroïne post-MCU (Marvel Cinematic Universe, après 2008) – en oubliant donc Catwoman, Elektra, et évidemment le Supergirl de 1984 -, avait la lourde tâche de tracer la voie à la représentation féminine dans le genre, particulièrement dans le contexte actuel, où les femmes sont encore et toujours en lutte à tous les niveaux de la société pour exister et être dûment considérées. À ce titre, le film s’était même targué d’être « féministe ». J’insiste sur les guillemets, car sur ce point, là encore, c’est un violent échec.
Le film prend le parti pris de faire de Diana, qui a vécu toute sa vie sur l’île de Themyscira, un personnage naïf et innocent (aux pouvoirs surhumains, rappelons-le) largué au cœur de la Première Guerre mondiale. Si le principe de cinéma connu du « poisson hors de l’eau » amuse un temps, il devient rapidement embarrassant, absurde et ridicule. Constamment renvoyée à sa vision puérile du monde, l’héroïne est tantôt objet burlesque, tantôt gamine prise par la main et corrigée constamment (et par des hommes, bien sûr). Le comble pour une héroïne de ce calibre. Arrivée au moment de s’imposer et d’impressionner, il ne reste de Wonder Woman qu’un joli costume et quelques effets impressionnants. Mais c’est bien trop tard, car c’est une coquille vide, et elle n’incarne plus rien.
J’ai personnellement une ligne de conduite : j’espère toujours que le film sera bon. Et voir ainsi un projet gonflé de tant d’espérances échouer à tous les niveaux, sans qu’il n’y ait rien à sauver, est profondément attristant. Wonder Woman manque de rythme, d’ampleur, d’âme, d’intérêt, et s’enfonce si joyeusement dans le ridicule et dans ses partis pris obsolètes, qu’il confirme à chaque scène qu’il n’est ni le renouveau DC tant attendu, ni le film féministe espéré. Un gâchis.
Wonder Woman
De Patty Jenkins
Avec Gal Gadot, Chris Pine, Robin Wright, Connie Nielsen, Danny Huston, David Thewlis, Saïd Taghmaoui, Ewen Bremner, Elena Anaya…
C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
Sortie le 7 juin 2017
Alors j’ai une question. Je n’ai pas encore vu le film donc je n’ai pas encore d’opinion sur le film, mais je ne peux pas m’empêcher de voir le décalage entre des critiques françaises qui n’aiment pas du tout le film (vous, Libération et un sentiment mitigé des autres) et une presse US qui l’adore (93% sur rottentomatoes, 76 sur metacritic, film de superhéros ayant reçu les meilleures critiques depuis le the Dark Knight).
Je conçois parfaitement que chacun ait droit à son opinion et c’est très bien comme ça. Mais enfin, comment un même film peut se récolter un zéro chez vous et un 93% là bas ? Encore une fois, je n’ai pas vu le film, et peut-être que je voudrais lui mettre une bulle à mon tour, mais comment on peut expliquer ce décalage ?
Effectivement, l’avis général autour du film est plutôt bon, aussi bien aux Etats-Unis qu’en France. Mon avis relativement radical est plutôt minoritaire, et je ne doute pas que le film puisse vous plaire. Ce qui m’a amené à mettre la plus basse note à ce film vient tout simplement de ma recherche vaine de points positifs le concernant. Ou, si il y en avait, bien trop peu pour lui donner une meilleure note. C’est sans doute radical, d’autant que vous trouverez sans doute (comme je l’ai écrit) des effets spéciaux impressionnants, et les 1 ou 2 scènes de bravoure habituelles qui pourront vous satisfaire. Pour ma part, ce fut insuffisant pour rattraper la catastrophe globale du projet.
Ensuite, on peut également supposer que le succès critique du film aux Etats-Unis est porté par le message progressiste et nécessaire qu’il véhicule, dans un pays où ces questions cristallisent bien plus de choses qu’en France. Mais ça ne reste qu’une supposition, et après tout, les gens ont sans doute tout simplement aimé un film qui reste assez conventionnel dans sa forme pour les contenter.
Pas vu non plus mais la critique interpelle. Pour moi, zéro, ça veut bien dire navet intersidéral où il n’y a absolument rien à sauver. Faut déjà y aller pour atteindre ce niveau. N’est pas Sharknado qui veut quoi!
Le film possède les scènes habituelles de bravoure, et suit les rails conventionnels des films du genre. Mais à mon sens, il rate tellement tout ce qu’il entreprend (personnages, intrigues, enjeux, motivation, iconisation…) que même en remplissant le cahier des charges, je n’ai pas voulu rabaisser mes exigences de spectateur (et de fan) pour lui trouver des excuses.
Souvenez-vous de l’état de la franchise Batman en 2005, et du « Batman Begins » couillu, original, et ambitieux que nous avait proposé Nolan… Le genre peut faire mieux, ce n’est pas pour se satisfaire de si peu.
Et donc, juste pour me faire une idée, vous aviez mis combien a Suicide Squad ? 🙂
Ce n’est pas vraiment comparable. Suicide Squad a selon moi des problèmes de structure, de cohérence narrative pure, en plus de personnages bancals et idiots.
Wonder Woman fait dans le basique, avec origin story sans prise de risques. C’est juste que ça ne fonctionne jamais (selon moi), à aucuns plans, et que ça ne rend pas justice à cette héroïne toute particulière du DCEU.
Mettre un zero a ce film. T es sérieux .ok chaques personnes a droit a son avis. Mais pourrir ce film a ce point là . Tu cherche a être le nouveau dr no.arrête de voir des films de ce même genre si c’est pour faire d
es critique a la con. Ce film est très bon malgré certains defaut.
T’as tout dit : chaque personne à le droit à son avis. T’as ton avis, j’ai le mien. Sauf que moi je l’argumente.
T argumente quoi au juste. Tu défonce le film rien de plus.
T emmerde pas a critiquer des films que t as décidé de pas aimés et surtout à nous les faire partager
J’argumente très bien mon propos. Et je t’invite à relire mon dernier paragraphe, où tu pourras voir qu’en tant que fan de ces films là, je suis d’autant plus déçu. Si tu comprends pas ça, je pourrais rien pour toi.
honnêtement arrête d aller voir ce genre de film . Tu ne les apprécient aucunement vu la critique des gardiens de la galaxie 2 que tu as fait.Il y a des films qui mérite un zero tant ils se foutent de la gueule du public a tout les niveaux comme le catwoman de pitof mais soit sérieux celui ci ne mérite pas cette note de batard.arrête d aller au cinéma t es blasé de la vie mon pote. Aller salut et vivement ta critique de spiderman
Batard ? Je te conchie mon petit. Allez salut, comme tu dis.
Nul besoin de s’énerver ou insulter qui que ce soit pour dire que ,dans la majorité des cas des critiques cinémas, ce site à tendance à démonter tout ce qui n’est pas du Kiarostiami, du Antonioni ou du film de genre fait avec 4 e de budget.
Ne me faites pas dire que les Marvel ou dc sont des monuments de cinéma car ce n’est quasi jamais le cas. Je trouve juste que très souvent les critiques ici oublient que le cinéma c’est avant tout du fun ! Tous les films ne peuvent pas être existentialistes et/ou expérimentaux
J’essaie pour ma part de discuter, je finis par me faire insulter simplement car j’ai un avis différent. Je ne savais pas qu’on était obligé d’aimer Wonder Woman.
De plus, je n’ai jamais compris cette opposition entre film populaire Et cinema d’auteur. Je suis cinéphile et j’aime tous les ciné. Je t’invite (ainsi que l’autre énergumène plus haut) à lire ma contre-critique de Logan, où je défends le film a l’opposé d’un collègue plus dur. Ou de lire ma critique de Kong Skull Island que j’ai adoré dans sa proposition.
Il n’y a que les paresseux qui ne peuvent comprendre qu’on peut aimer tous les cinémas, et que les gens n’ont pas l’obligation d’avoir le même avis que soi. Je n’ai pas aimé Wonder Woman, j’ai tenté d’expliquer pourquoi. Je trouve que je l’ai plutôt bien fait. À bon entendeur.
Je ne me permettrai jamais de t’insulter en tout cas. Tu noteras également que j’ai évoqué une majorité de cas et que , bien évidemment, on peut trouver des contres exemples à nos 2 positions . Tu as absolument le droit de détester ce film (j’ai haï les 2 spiderman de Webb alors que j’adore ce personnage ) mais j’exprimai mon sentiment. Je te jure qu’avant de lire la critique des gardiens 2 je savais que le film allait avoir une sale note et pareillement dès qu’on voit Ozon que le film allait être bien reçu. Je ne dis pas que c’est une posture , juste que c’est souvent le cas
Et oui bien sur qu’on peut aimer le cinéma pop corn et des choses plus pointues mais il est plus « facile » d’être dithyrambique envers les films moins grand public , depuis que je lis la presse cinéma c’est une constante !
Ça dépend de qui écrit la critique j’imagine. Mais personnellement, j’essaie de faire preuve de la même rigueur et honnêteté intellectuelle avec tous les films. Mais merci pour tes commentaires raisonnés et plein de bon sens !
Au plaisir !!
« et part sur les rails éculés mais efficaces de l’origin story, (…). Rien de bien nouveau sous le soleil, le peu glorieux Doctor Strange nous avait déjà ressorti la même soupe en octobre dernier. » « renvoyant aux enjeux arriérés des films du genre d’il y a plus de 10 ans »
Euuuh… excusez-moi, mais à la fin je ne comprends ce que c’est le problème avec l’origin-story. Tout le monde est contre, on croirait qu’un film ne devrait jamais être ni même contenir une origin-story… pourquoi?
Pour ma part je trouve au contraire intéressant et même nécessaire d’en savoir plus sur un héros débarquant pour la première fois au cinéma, voire que je ne connaissais pas du tout auparavant.
En quoi est-ce arriéré ou obsolète?
L’origin story n’est pas un problème de base, c’est une facilité car elle reprend systématiquement les mêmes tenants et aboutissants, au lieu de se réinventer (après 15 ans d’une même formule, on peut l’espérer). Celle de Batman Begins était différente et bien menée. Ce que je regrette, c’est qu’en plus de son origin story peu originale, le film enchaîne les clichés de personnages (l’écossais bourré, l’arabe avec son fez…), et d’enjeux (la mort de Wright et ses dernières paroles). C’est même devenu des blagues dans les pastiches, Et la ca nous est resservi au premier degré. C’est ce que j’appelle des mécanismes arrièrés et obsolètes.
Tu sais ce qu’il te dit l énergumène . Pourquoi t as supprimer ton autre message avec le mot conchie. Assume
T’es encore là ? Mais de quoi tu parles ? Mon message est toujours là, j’ai pas de problème à répondre et assumer quand on m’insulte.
Allez, je te laisse aboyer dans le vent, j’ai autre chose à faire.
Bon. Vu ce film hier. La critique m’avait un peu perturbé, je la trouvais un peu too much. Ben, en fait non.
La première bande-annonce m’avait redonné foi en une possibilité qu’un film traitant d’un personnage de comic book soit autre chose qu’une histoire pour des individus d’âge mentale de 8 ans et une bouillie d’effets spéciaux numériques – désolé si certains se sentent visés, je ne peux rien pour eux.
WW sortant des tranchées ça avait une gueule folle. J’étais même réconcilié avec la possibilité SkinnyGadot là où Gina Carano a toujours été ma préférence.
Quelle déception. Passé l’origin story en carton balisée comme aucun autre film du genre avant lui. L’île paradisiaque kitch au possible. Un peuple exclusivement féminin dont les personnages principaux sont unidimensionnels. Americana aidant, Diana est forcément The One. Ça tombe bien, c’est elle qui s’exporte dans le monde extérieur…
Le scénar est à la ramasse. Donc, en pleine 1ere guerre mondiale, les Allemands débarquent à la suite de Steeeeeeve sur l’île que personne n’avait jamais trouvé pendant des milliers d’années. S’en suit une bagarre de plage pleine de ralentis et au montage approximatif.
Enfin, juste avant Diana découvre qu’elle est la plus forte des Amazones même si elle ne comprend pas bien pourquoi vu que sa mère fait rien qu’à pas lui dire – je n’ai toujours pas compris pourquoi. En fait si, c’est surtout pour ne pas le dire au spectateur.
Diana boude parce qu’elle a mis une pile à sa copine la générale en chef. Et Steeeeeve se crash dans l’océan pile poil au moment et à l’endroit où Diana fait la moue. Pratique.
S’en suivent des dialogues pas intéressants sur fond de gêne de l’homme nu face à une femme à plusieurs reprises définie comme parfaite. Puis Steeeve et Wondie s’en vont en bâteau rejoindre l’Angleterre.
Ils s’endorment et le lendemain matin ils sont en Angleterre. (KOUAAAA ?!!!) Hé oui, bienvenue dans le début d’un foutage de gueule de plus de deux heures. A peine débarquée, Wondie qui est finalement une attardée mentale mais qui parle quand même 100 langues, demande où c’est la guerre ?
Mais Steeeeve a des trucs plus importants à faire comme faire de Wondie une honnête femme. S’en suit une séquence Pretty woman dans une magasin de fringues. (KOUOUOUOOUOUAAA ?) Hé oui.
On est en pleine guerre, le Steve est un espion, il a des informations de la dernière importance à remettre à ses supérieurs, des infos qui peuvent changer le visage du conflit, mais non, il faut d’abord aller essayer des tenues pour rendre moins sexie WW. Et puis on ne se pose jamais la question de comment le gars Steve paye tout ça vu qu’il débarque d’une île où il s’est crashé.
A noter que le sidekick féminin, la petite suffragette boulotte à la langue bien pendue est un personnage dont la psychologie s’arrêtera à l’étiquette : petite suffragette boulotte à la langue bien pendue.
D’ailleurs pour tous les personnages c’est la même chose. L’Ecossais tireur d’élite qui ne tire pas mais qui picole, l’Arabe qui parle comme un vendeur d’encyclopédies, l’Amérindien taiseux mais saaaaage, etc, etc
Et les méchants ? Ben ils sont méchants. Ils aiment faire le mal parce que c’est leur nature. On ne saura pas pourquoi. Tous les liens entre les personnages sont simplistes, artificiels et débiles. Les dialogues sont là pour gagner du temps sur le métrage et rien d’autre.
Les séquences d’action ? Aucune ambition. Wondie sort d’une tranchée. Auparavant on a appris que les Anglais étaient cloués au sol par les Allemands depuis un an grâce à leur mitrailleuses à 200 mètres de là.
Alors là, je me suis dit, ça va être épique, Wondie va se faire une centaine d’Allemands et bousiller de la sulfateuse lourde.
Ben non. Une dizaine d’Allemands et une mitrailleuse. Ils sont vraiment pas forts les Anglais.
La 1ere guerre mondiale est une horreur sans nom. Un charnier à ciel ouvert, l’utilisation de gazs de combats et de machines de mort – tanks, avions, mitrailleuses, bombes – contre des hommes dont l’équipement et les méthodes de combat viennent directement du 19ème siècle – combat à la baillonette et cavalerie.
Les tranchées étaient pleines de cadavres en décomposition au milieu des vivants. Il y avait matière à faire quelque chose de vraiment traumatisant pour la guerrière de l’amour qu’est Wondie – oui, oui, guerrière de l’amour comme Cutie Honey. Mais non, son traumatisme c’est la mort de son Steve et le fait que les Hommes n’ont pas besoin de Arès pour se foutre sur la gueule. Ri.DI.CU.LEU.
On récapitule. Origin story gnagnan digne d’un peplum de la belle époque. Scenar qui tient en trois lignes. Personnages unidimensionnels. Doublures cascades visibles. Clones numériques très laids et indignes d’une telle production. Effets spéciaux numériques dégueulasses. Erreurs de scripts à presque toutes les scènes – le bouclier et l’épée qu’on ne sait jamais où ils sont. Dialogues sans intérêt qui n’apprennent rien sur rien. Motivation des méchants Allemands inconnue. Ils sont justes méchants parce que ce sont des Allemands. Technologie anachroniques. Le bombardier à la fin pour larguer le gaz sur l’Angleterre – sérieux ? Un bombardier en 1918 ? Arès ne sert à rien, il est moche, il sert à rien.
Ce film est juste du remplissage entre BvS et Justice league. Moins pire que Suicide Squad mais pire que tout le reste. Même les purges estampillées X-men de la Fox sont plus intelligentes.
Ah et sinon, j’ai cherché ce qu’il y avait de féministe dans ce film. A part le fait que Wondie botte le cul à des vilains Allemands comme une grande, j’ai rien trouvé. Elle est hétéronormée, elle tombe amoureuse du premier Steve qui passe et porte des sandales à talons pour se battre.
Voilà.
ouf, j’avais l’impression d’être un extra terrestre pour avoir trouvé ce film … mais j’aurais mis un 0,5 pour avoir entendu du édith Piaf en 1918 … bon dieu de merde !!! 1918 !!! , et pour avoir fait du panthéon grecque une simple caricature chrétienne (si cher à snyder qui nous le remet à chaque film)… c’est déprimant et consternant, j’avais lu quelqu’un qui comparait ça à du sailor moon à la sauce snyder qui se prend au sérieux, c’est un film au 1 degrée c’est ce qui le plus triste …
Bon, ayé, j’ai vu le film. Et comme je m’y attendais, il se situe quelque part entre le 90% de rotten tomatoes et le 0 pointé de daily mars.
Je ne vais pas m’épancher pendant des jours sur la qualité intrinsèque du film mais quand même, sérieusement, zéro pour ce film ? Je suis très loin de le trouver parfait mais ZERO ? Zéro, ça veut quand même bien dire ce que ça veut dire, zéro c’est le néant, le rien, le « on n’a rien à sauver ». Et surtout, zéro, c’est se priver de marge de manoeuvre, c’est considérer qu’on ne peut pas faire pire.
Alors franchement, est-ce que ce film mérite zéro ?
(Et Suicide Squad, c’est -5 ?)
Je n’ai encore pas vu le film mais 0/6, sérieusement? Donc c’est une grosse merde irregardable? Ça me fait bien rire ce genre de critiques franchement. Ça me rappelle l' »affaire » BvS (une tuerie pourtant descendue par ceux pour qui les supers-slips ça doit être rigolo, léger et plaire au petit Brian, 6 ans). Le renouveau DC? Qu’est-ce qu’il a le DCEU? MoS = tuerie, BvS = tuerie, SS = tuerie (non là je déconne mais c’est ça se laisse voir quand même hein). Doivent faire quoi chez Warner, copier Marvel? Ils font leur truc à eux, sans (trop) s’occuper du voisin et ça plait pas. Les « fans » (LOL) veulent la même chose que ce qu’ils voient ailleurs. Monde de m…. .
»Qu’est-ce qu’il a le DCEU? »Il n a pas d espoir , je ne dit pas qu il a besoin de blague ou plus d humour, je dit juste que des personnages sombre (dans les costume et dans la personnalité) dans un monde sombre ça fait ton sur ton et pour moi ça n’a aucun intérêt.
Je n’ai pas vu le film. Je finirai sûrement par le voir, comme j’ai vu quasiment tous les Marvel & DC ces dernières années. Mais je me permets de prendre un peu la défense de cette critique.
En fait, le problème principal de ces films est qu’ils n’en sont pas vraiment. Ce sont des produits dérivés qui passent complètement à côté de ce qu’est l’essence du cinéma : raconter une histoire par l’image. L’histoire n’a jamais ni queue ni tête, ni aucune espèce de cohérence. Les enjeux sont toujours dérisoires. Les héros combattent sans jamais perdre quoi que ce soit. La menace est toujours abstraite et éthérée, à la hauteur de leurs méchants de carton-pâte qui ne sortent jamais de leur petit rôle de faire-valoir.
La réalisation est toujours la même, naviguant dans cette esthétique publicitaire molle qui ne véhicule aucune puissance car complètement déconnectée de toute dramaturgie, de toute volonté d’écrire l’histoire.
Ces films agissent comme des catalogues et tiennent davantage de l’assemblage bâclé de clips et de sketchs que de film à proprement parler. On est dans la production pure d’images dont le sens n’est jamais autre que celui-ci : identifiez-vous à ces vedettes-marques et consommez.
En cela, un amateur de cinéma ne peut que leur réserver un accueil très négatif, même si le consommateur de divertissement aura, lui, de quoi se réjouir.
J’ai vu, j’ai beaucoup aimé, je suis en désaccord total avec la critique énoncée ici, sur absolument tous les points.
Mais ça m’empêchera pas dormir, ni de le laisser s’exprimer.
Vous venez lire une critique, vous devez respecter sa construction (même si elle se trompe :D).
Vive la fête du cinéma. 4 euros. 4 euros pour voir Wonder Woman, dont j’attendais beaucoup, c’est largement suffisant. Un TS degueu pris sur pirate bay aurait pu faire la blague également, remarquez bien.
Je trouve la note de 0/6 excessive mais sans doute à la hauteur de la déception de son auteur. C’est un film creux dont tous les défauts ont été parfaitement décrits ici : réalisation affreusement banale, personnages en 2D (littéralement), une lecture totalement hors-sujet de la première guerre mondiale, un tel empilement de clichés que ça en devient remarquable, les scenes d’actions (et je dois avouer que c’est beaucoup pour ça que je vais voir des films de super héros) sont indigentes en quantités ET en qualités et ne parlons pas de la pseudo-morale catho-américaine résumée à la toute fin… attention spoiler de ouf… « c’est l’amour qui sauvera le monde ». Merde j’en ai craché les derniers bouts de pop-corn caramélisés coincés entre les dents. Et personne n’a parlé de la moustache du méchant aka Arès (que l’on grille quasiment dés la minute de son apparition au fait, dommage pour le twist), cette moustache… cette moustache… ça confirme qu’il n’y a que des gros leches-bottes lors des séances tests.
Alors entre le bouclier et l’épée magique qui apparaissent comme ça, un coup j’suis là un coup j’suis plus là, la moustache du méchant, le scénario que mon fils de 10 piges aurait pu inventer en jouant avec ses petites voitures, et la moustache du méchant, que reste t’il de positif?
Déjà c’était pas cher (merci la fête du cinéma) et Gal Gadot! Elle n’est pas gâtée par ses dialogues neuneus c’est clair, mais quelle incarnation de Wonder Woman! Elle m’a semblé toute droit sortie des pages de mes comics, j’ai beaucoup aimé. Quel dommage qu’elle ne soit pas servi par tout le reste. Un peu comme si Christian Bale avait été un super Batman mais réalisé/gâché par un sous Michaël Bay.
Bref, un nouveau film de super héro, un nouvel espoir déçu, encore un film d’usine avec cases à cocher pour plaire aux différentes tranches du public, un gros GROS GROS gâchis. Et la moustache du méchant…
Alors j ai vu le film (je me suis dit que ce serai mieux pour te repondre). D’abord en ce qui conserne l origine story elle n’est pas montrer dans le film juste résumé en une ligne « statut d’argile fabriqué par la reine, et qui a ensuite prit vie « . Elle reste fidèle a celle des comics.
Contrairement à »man of steel » qui fait de superman le seul habitant de krypton née de manière naturel depuis des génération alors que les autres serait des clones(?WTF??) ce changement a apporter quoi au film ou au personnage? Réponse rien du tout.
« Peu aidé par ce scénario d’une régression(…)touche le fond (…) creuse encore…enjeux arriérés »
Régression, rétrogradation, par rapport à quoi exactement? Quelle était donc cette évolution naissante et positif que ce film aurait tuer dans l’oeuf ? Celle apporter par BvS? Pour la partie technique du film, je suis d accord , W.W. ne tient pas la comparaison, mais pour l histoire et les personnages W.W. est meilleur. Oui c est une question de goût, mais je préfère l histoire d’un héros qui veut sauver des gens, mais qui perd toute foie en l’humanité au point de les laisser s’entre tuer(elle ne fera rien lors de la deuxième guerre mondial), à celle d un assassin qui veut empêcher un meurtrier de tuer des gens, en le tuant. Mais objectivement BvS est un meilleur film (mieux film , meilleur cadre et composition, meilleur FX’…,)
« Le film (fait) de Diana,(..), un personnage naïf et innocent (aux pouvoirs surhumains, rappelons-le) »
Je vois pas le rapport entre super pouvoir,innocence et naïveté. Tu as des superpouvoir donc tu dois être une enflure (comme le Batman et superman du DCU). C’est deux chose différente la personnalités et les pouvoir. Par exemple pour moi, Clark Kent est la vrais personnalité, et superman est le déguisement, dont le but est d’inspiré les gens à faire mieux à être mieux de leur apporter l espoire. or dans le DCU c est le contraire (même si on laisse de côté la question tueur pas tueur ), il n’est pas un symbole d espoirs,et Clark n est même pas un déguisement car inexistant.
« la réalisatrice rate même le travail d’iconisation basique de son héroïne (…).(diana avec) sa vision puérile du monde, l’héroïne est tantôt objet burlesque, tantôt gamine prise par la main et corrigée constamment »
Encore une fois cela a marché sur moi,WW est l epirt de la vérité elle est pas naïf ou débile mais juste honnête gentil avec une véritable envie de faire le bien envers et contre tout.
« dans ses partis pris obsolètes »
si ça c’est puérile , si ça c’est burlesque, si ça c’est obsolète tant pis c’est cela que je préfère. J ai pas besoin que mes super héros de film soient des avertissement sur la bassesse de la nature humaine ou flatte ses bas instinct (il y a game of trône pour ça ), je veux que mes super héros soient des exemple qui transante la condition humaine.
c était quand même stupide de se dire que les personnage du DSU les plus héroïque avant la sortie de WW c était la suicide squade.avant ça ils avaient réussi à faire de Batman et de superman des tueurs encore plus violent que leur ennemis , et où WW était dans le film BvS une femme qui avait tourné le dos à l humanité , certaine femmes aiment juste regarder le monde brûlé je susposse , a se demendé pourquoi le DCU se prenait tellement au sérieux , ou pourquoi être sérieux demenderai d aspirée la moindre trace d espoirs ou de couleur dans cette univers, exemple la mort de jymmi Olsonne . a-t-il servis a quelque chose? Non, le personnage apparaît donne son nom et se fait tuer pourquoi? .
mais WW le film cette fois a rendus a peu de ses lettre de noblesse a ce personnage , c’est donc pour cette raison qu’il est pour mois le meilleur film DCU univer partagé (même s’il n’égale pas les deux premier de la trilogie Nolan )
Je viens juste de regarder le film (oui, j’aime bien attendre le dernier moment). Je vais pas sortir de grande analyse, je ne me considère comme un cinéphilo-philosophe (hé, mais…j’invente des mots!). J’ai bien aimé la première partie, ce qu’on appelle l' »origin story » pour reprendre le terme (ca fait genre je m’y connais un peu) malgré déjà quelques incohérences:
-le coup de la Reine qui dit « non, pas de combat pour elle….oh et puis si…mais pousse-là bien à fond! »…c’est limite mais ça passe: il faut comprendre que c’est la seule enfant de l’île, les Amazones ayant toujours eu mythologiquement leur statut de femmes et de guerrières (ben c’est Zeus qui a dit que c’était comme ça, pas moi, hein), on peut comprendre qu’elle soit réticente à faire de sa fille adorée une tueuse alors qu’elle encore une « pure » enfant (et malgré son origine que toutes lui cachent). C’est surtout en voyant l’attitude de sa fille qu’elle change d’avis…en gros, on n’échappe pas à son destin (les Amazones ont été crées à la base pour une mission, et se font un honneur d’être les meilleurs guerrières pour respecter leur destiné, justement). Donc, sur ce point, ça me choque pas plus que ça.
-Les décors composant cette île paradisiaque: j’ai cru comprendre que certains trouvaient kitchissime à vomir, d’autre très joli. Je fais partie de ceux qui aime bien, on ressent le côté Grèce antique, l’idée de Royaume paradisiaque crée par les Dieux…je ne sais pas exactement où le bas blesse sur ce point.
-Bon, la scène ou Diana déboule sans prévenir alors que monsieur l’espion vient de sortir de bain à poil (chose normale quand on sort de son bain)…c’est vrai, pour une fois, c’est le mec qui est à poil et qui est tout gêné, avec une Diana, qui, en bonne connaisseuse de l’anatomie humaine (entre autre) n’est pas plus étonnée que ça. Bon, les vannes qui jouent le double sens ou l’ambiguité, ç’est assez cocasse, mais sans plus. Par contre, c’est pour moi un thème qui pose un point de la personnalité de l’Amazone: passée son étonnement de « rencontrer » un homme (quand elle le récupère dans l’eau), le reste, elle s’en tape, elle ne le voit pas comme un (potentiel) objet sexuel (confirmation dans la scène du bateau (genre: « bien sur que je connais le sexe…mais bon d’après ce que j’ai lu, c’est loin d’être l’extase »_ sous entendu: par rapport au sexe avec une autre femme). Et je trouve ça important pour la suite (je préciserai).
-Puisqu’on en parle…inévitablement, le voyage jusqu’à Londres: raté monumental…on part de l’île, un p’tit dodo et hop, on est arrivé! Cool! pour être franc, c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à tiquer.
-l’évolution de Diana dans ce monde « inconnu »: certes on lui en fait faire un peu des tonnes, ceci dit, rien d’illogique à mes yeux….rien que dans notre réalité: quels provinciaux (dont je fais partie)ne s’est pas gouré de sens en prenant le métro à Paris pour la première fois? (pas moi, huhu…j’avais tout prévu à l’avance). Naïve, certes, mais assez logique, même si j’aurais préférée qu’elle apparaisse un poil plus dégourdie étant donnée ses (soi-disant) grandes connaissances, et son statut de guerrière entraînée et indépendante, et donc logiquement capable de s’adapter RELATIVEMENT à ce genre de situation. Peut-être que certaines scènes sont exagérées ou mal-amenées, ou sont carrément de trop…mais en même temps, elle vient à peine de débarquer d’un monde où trimballer son épée est une habitude, voire un truc normal. Bon ceci dit, la partie « pretty woman » j’ai pas spécialement kiffé…mais bon, ça passe et ça montre le décalage LOGIQUE d’un être dans une situation anachronique.
-Bon, le côté « c’est où la guerre que je dégomme Arès au plus vite », c’est dans la même continuité: elle a (encore) sa vision « mytho-logique » où tous ce que fait, ou ce qui arrive à, l’humanité est régit et décidé par les Dieux.
-Le coup des tranchés…mouais, comme beaucoup, j’ai tiqué aussi: pas mal d’invraisemblance. Déjà le fait qu’elle s’emeuve A CE POINT de tous ce qu’elle voit: c’est une guerrière, quoi…même si il est (pour moi)logique qu’elle n’aie pas conscience des enjeux et du contexte de la première guerre mondiale, elle est sensée savoir ce qu’est une guerre et les horreurs et injustices que ça comporte. Et donc dans le même ordre idée, surtout si on prétend présenter un film « féministe », je l’aurais vu agir plutôt que de suivre comme un toutou…genre « fiche-moi la paix, je fais comme je le sens, et c’est vous qui m’attendez, point barre ». J’aurais trouvé ça plus logique comme réaction venant d’une femme dites « forte et indépendante ». Bon d’accord, elle craque et se lance à l’assaut d’une tranchée ennemi (à ce sujet, je suis également très déçu par l’extrême manichéisme du film…les soldats allemands sont des clones sans visages tout juste bon à être massacrés par notre héroïne qui ne fait pas de quartier. Pas un n’a de réactions « humaines », celle de fuir, par exemple, pa peur, en voyant cette nana en armure antique coiffée d’un diadème qui craint pas les balles et dézingue à tout va. Moi je vois mes potes militaires se faire démolir comme ça, devoir ou pas, je prends mes jambes à mon cou…enfin bon, c’est pas applicable dans le film, sinon il n’y a plus d’action qui permette de montrer la force et les pouvoirs de la demoiselle.
-Par contre, j’avais dit que j’y reviendrai, c’est quoi cette romance à la con, étant donné son « logique » peu d’attrait physique pour la gente masculine, qu’elle a plusieurs fois montré au début de son périple? Je dis pas que cela doit être impossible, elle est en perpétuelle évolution, donc pourquoi pas sur ce point-là aussi…mais si vite?…avec le premier « beau gosse » qui passe et qui lui retire un flocon de neige des cheveux en la fixant? (déjà l’idée de « beau gosse » doit lui être étrangère, c’est une Amazone, donc à la base une lesbienne…attention pas une lesbienne dans son contexte à elle, elle n’a aucune notion de cette idée, pour elle c’est naturel). Je dis pas que je voulais la voir chanter des chansons paillardes en rotant à tout va et en mettant des tapes dans le dos à tous le monde « ça va potos? ». Mais je sais pas…ce n’est que mon avis, le fait de ne pas évoquer cette hétérosexualité aurait davantage donné de crédibilité, déjà à son statut d’Amazone tout simplement, mais aussi à l’image que le film voulait lui donner, à savoir une héroïne féministe indépendante de l’homme. A partir du moment où elle tombe amoureuse du premier mec qui passe, son côté « guerrière indomptable et indépendante » en prend forcément un coup. J’avoue que ça m’a déçu qu’elle se laisse séduire aussi facilement et si rapidement. J’entends les arguments de certains qui évoque le fait qu’elle est pure et naturellement bonne (au sens propre, merci) et donc prompt à aimer ceux qui lui semble « bons », qu’ils soient homme ou femme…mais ça aurait dû se faire sur une durée plus longue, passer par une sorte de complicité, quitte encore à jouer un peu sur l’ambiguité…par exemple prendre réellement conscience qu’elle aimait cet homme au moment de son sacrifice ou après son combat, la scène finale où elle lui « rend hommage » sur la photos des victimes de guerre se suffisant parfaitement à elle même sur la nature de ses sentiments. Parce que je suis désolé, mais le coup du combat contre le « boss » (pitoyable, le méchant…je croyais avoir tout vu avec la méchante des Power Rangers..) où elle invoque la force de l’amour…heu…niais au possible pour une guerrière telle que Wonder Woman. Oui oui, je n’ai pas aimé la conclusion…sa remise en question sur la vrai nature de l’homme plutôt que sur l’influence des Dieux, ok…mais « je combats pour mon amour adoré qui vient de partir en fumée », ça le fait pas, je trouve…il y a un truc qui cloche, quoi. Voilà, ce n’était que mon humble avis. J’ai l’avis contraire de pas mal: pour moi, ça partait bien…mais le dernier tiers, ça passe mal (et encore j’ai pas évoqué le coup de la robe de soirée avec l’épée dans le dos…bonjour la discrétion, normalement…mais bon, pas dans ce film, apparemment).
Ah sinon, j’aime bien l’actrice…pour moi elle représente plutôt bien l’idée que je me serais faites physiquement de Wonder Woman, ainsi que son armure que je trouve réussie, c’est à dire plutôt réaliste (dans le contexte mythologique évidemment) et pas tape à l’œil.