The calm (Critique du 3×01 de Arrow)

The calm (Critique du 3×01 de Arrow)

Note de l'auteur
© Warner Bros. Television

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Cinq mois ont passés. La Arrow’s team, pourvu cette fois de Roy Harper/Arsenal (qui sert ENFIN à quelque chose !) semble partie sur des bases solides dans leur lutte contre le crime. Oliver, privé de son insupportable et anecdotique petite sœur Théa, nous gratifie de ce que la fan base attendait depuis longtemps, une ébauche sympatoche de relation entre lui et le seul personnage valable du cast féminin, la trublionne Felicity Smoak. Mais un nouveau comte Vertigo prend place, visant directement cette fois l’archer vert (Çà ne fera que le troisième fois que le comte apparaît, sont super originaux ces vilains…).

Si la précédente saison avait réussi à trouver ses marques par des truchements astucieux, on ressentait néanmoins une difficulté à traiter l’ensemble de manière complètement fluide, sans compter que la quasi-totalité des multiples cliffhangers du season finale, eux, s’avéraient franchement foireux : Théa alliée à Daddy Melryn le terroriste, Sarah, qui repart pépère tranquille dans la ligue des assassins, sans oublier Oliver avec l’arnaque des cinq années passées sur l’île (Ah il est beau le survivant tiens !) et Laurel…Ah tiens, non, on s’en tape le coquillard de Laurel. Comme d’hab’en fait!

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C’est donc dubitatif que nous reprenons les aventures de Queen et sa clique…pour être en fait assez vite rassuré. Concordant l’évolution de la croisade de Oliver à la volonté de ce dernier de se remettre en couple, le récit s’intéresse donc tout aussi bien au quotidien de ses protagonistes qu’a leur devenir (Excepté Roy, mais bon Roy, c’est comme Laurel, on s’en f… Ok j’arrête !).Queen Consolidated n’appartenant plus totalement à Oliver, une normalité s’installe pour la team, qui ne durera pas bien longtemps certes, mais ça reste un angle agréable dans une série comme Arrow.

Disposant d’un peu plus de figurants que sa grande moyenne quotidienne (Starling City, ça peut être le No Man’s Land absolu parfois), cette reprise s’enrichit en plus de quelques petits easters eggs agréables (Ferris Air, Star City, un guest rapide de Barry Allen…) mais le sympathique ajout supplémentaire vient surtout de l’excellente présence de Ray Palmer (futur Atom), en génial antagoniste sympa et ambitieux, un anti Oliver Queen par excellence en somme ! Rafraîchissant pour le coup !

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Bref, à l’exception d’une séquence de bazooka complètement nawak (Sur le fond et la forme ! La totale !), l’épisode s’avère être donc la fois fun, épique et plutôt bien troussé. De facto, la CW embraye donc promptement sur son DC-Verse télévisuel, avec ce season première tout à fait honorable, et surtout, mûrement conclu par un cliffhanger inespéré en envoyant un canari à l’abattoir. Et ça, c’est beau.

 

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