
Des clips & des claps, épisode 8: Michel Ocelot
Il n’y a pas que le ciné et Game of Thrones dans la vie et c’est pour cette raison que pour accompagné votre été, le Daily Mars vous propose un dossier sur une sélection de clips réalisés par de grands, parfois très grands noms du 7ème Art. Que ce soit avant, pendant ou après leurs carrières cinématographiques, que ce soit une tentative isolée ou un exercice répété à plusieurs reprises, leurs détours par le clip ne sont jamais passaient inaperçus. Passage en revue des troupes…!
Pour ce huitième épisode de notre dossier «Des clips et des claps», on va se pencher sur un petit frenchy, Michel Ocelot. Il a bluffé son monde en 1998, avec le génial Kirikou et la Sorcière, un conte africain, doublé d’une réflexion sur la relation homme/femme. Depuis, il n’a pas arrêté de nous faire voyager dans des univers lointains, pleins de poésie, que ce soit dans les deux suites, Kirikou et les Bêtes Sauvages et Kirikou et les Hommes et les Femmes, ou dans son œuvre en ombres chinoises, Princes et Princesses. En 2007, Michel Ocelot fait, lui aussi, un tout petit détour par le clip. Tout petit, car il n’a réalisé qu’un seul et unique clip vidéo. Toutefois, ce n’est pas pour n’importe qui, puisque c’est pour la fée islandaise, Björk. Comme à chaque fois, la chanteuse porte un intérêt particulier au clip qui accompagne et illustre son morceau. Pour le premier single Earth Intruders, sur son album Volta, elle souhaite carrément une apparition de Kirikou. Michel Ocelot s’en donne à cœur joie et replonge donc dans un de ses thèmes de prédilection, l’Afrique de l’Ouest. Basé intégralement sur des ombres chinoises, procédé qu’il affectionne particulièrement, le clip est un délicieux mélange d’animation traditionnelle, d’animation 3D, de silhouettes animées et de prises de vues réelles. Visuellement incroyable, Ocelot et Björk mêlent psychédélisme et danses tribales au service d’un morceau ultra-catchy. Je vous laisse juger…