
DOCTOR WHO 7×16 – The Time of the Doctor (Critique de l’épisode)
“I will always remember when the Doctor was me”
Depuis une planète anonyme et sans importance, est émis à travers tout l’espace et le temps un mystérieux message qui attire toutes les puissances de l’Univers – Daleks, Cybermen, Sontaran, Weeping Angels… et bien sûr le Docteur lui-même. Seulement, cette planète est en vérité Trenzalore, et le message provient d’une fissure restée ouverte, à travers laquelle les Time Lords enfermés dans un espace parallèle lancent au Docteur un appel à l’aide. Mais le reste de l’Univers refuse l’idée de leur retour, et veut détruire la planète. Le Docteur est donc forcé de rester sur place pour protéger un petit village nommé Christmas des ennemis qui l’assiègent – et ce siège va durer des centaines d’années…
L’homme seul
Heureusement que Matt Smith est un grand bonhomme. Le chant du cygne de son Docteur, il le porte tout seul sur ses épaules. Autour de lui, quelques ersatz de personnages, à peine plus fouillés que la tête de Cyberman qu’il trimbale pour lui tenir compagnie, servent de réceptacles à qui il délivre brillamment ses dialogues.
Clara est bien en train de développer une caractérisation – ‘‘ma personnalité pétillante cache une control freak qui aime tout diriger’’, lâche-t-elle en arrivant à Christmas, sous l’emprise du filtre de vérité. C’est une bonne chose que l’équipe créative s’attaque à ce problème, mais tout cela est bien récent, et loin d’être suffisant. Le lien émotionnel censé l’unir au Docteur continue de paraître totalement artificiel, et surtout le scénario commet l’erreur de la faire se comporter comme une idiote (la deuxième fois qu’elle se fait abandonner par le Docteur est au moins autant de son fait que du sien). L’autre stratégie pour développer Clara consiste à l’entourer. La grand-mère de Clara est rigolote, mais même si introduire ces personnages est nécessaire, ce n’est simplement pas le moment : on a logiquement envie de retourner le plus vite possible aux derniers jours siècles du onzième Docteur.
Pour le reste, Steven Moffat se contente de piocher dans son juke-box de personnages, façon greatest hits. Barnable est posé comme un boy who waited, avec inclusion du thème musical d’Amy. A nouveau, on n’a pas donné à Murray Gold le budget pour enregistrer suffisamment de nouvelles compositions. Un paroxysme de ce problème survient quand Four Knocks, la musique qui accompagnait le sacrifice de Ten pour sauver Wilf, surgit au détour d’une scène. Très contreproductif.
Welcome back sweetie ?
Une forme d’écriture automatique malencontreuse ? Une idée sortie du frigo trop tard ? La réécriture la plus paresseuse de l’histoire ? Je ne sais pas ce qu’est Tasha Lem.
Au moins, Steven Moffat ne fait rien pour dissimuler le fait que ce personnage n’est autre que River Song avec un autre nom. Ses dialogues et ses interactions avec le Docteur sont identiques, elles sont toutes les deux qualifiées de psychopathes, ne vieillissent pas malgré les années, et Lem sait piloter le Tardis (alors que l’erreur des ennemis du Docteur dans « The Pandorica Opens », qui a causé les fissures, avait justement été de penser que seul le Docteur pouvait piloter le Tardis. Mais je reviendrai sur ce toutéliage plus tard). Même son nom est transparent. Lem est l’anagramme de Mel, la forme courte de Melody que River avait déjà choisie dans une de ses incarnations. Et tasha, traduit du japonais à l’anglais, signifie « another person ».
A la diffusion de « A Good Man Goes to War », j’avais spéculé que Steven Moffat avait trouvé le moyen de conserver River Song de façon quasi-permanente dans la série en laissant entendre que de nombreuses régénérations (et donc versions de River Song) pouvaient se cacher entre la petite fille de New York et l’incarnation Alex Kingston. J’aurais vraiment aimé ça, mais « Let’s Kill Hitler » a enterré l’idée en clarifiant que seule Mels avait existé entre les deux. Impossible aujourd’hui, donc, d’imaginer des régénérations inconnues de River Song. Une autre possibilité pour expliquer Tasha Lem surgit du fait que le Docteur décrit son vaisseau comme une Unité Centrale Papale. Pourrait-il s’agir d’une projection informatique de la personnalité de River sauvegardée dans l’ordinateur de la Bibliothèque ? Mais, au-delà du fait que je ne vois pas bien ce que seraient les motivations de River Song à agir comme elle le fait (mais « The Name of the Docteur » a démontré que des motivations parfaitement incohérentes n’étaient pas au-dessus de Steven Moffat), son incarnation dans un véritable corps susceptible d’être tué et utilisé par les Daleks n’est guère logique.
Selon certaines sources, Alex Kingston était indisponible pour le tournage de cet épisode, en septembre dernier. On en reviendrait donc à la possibilité d’une réécriture extrêmement paresseuse, d’autant plus malvenue que, sous couvert de nostalgie, « The Time of the Doctor » avait déjà beaucoup trop des airs de best of. (Unifier tous les ennemis du Docteur est une marotte de Steven Moffat, mais ici je me serais bien contenté des Daleks.)
Point de vue et émotions
Mes problèmes avec la période actuelle de Doctor Who commencent à s’accumuler, mais je crois que le principal est que les histoires ne nous sont plus racontées d’aucun point de vue. Steven Moffat prétend qu’il écrit ses histoires du point de vue des compagnons. C’est probablement son intention, mais ce n’est pas ce qu’il fait – en partie parce que c’est difficilement compatible avec le fait que ses compagnons soient mystérieux et que des informations à leur sujet nous soient cachées, mais aussi à cause de son travers qui consiste à placer tous les évolutions de personnages et de relations dans des ellipses.
Au final, on saute du point de vue d’un personnage à un autre dans une anarchie hystérique, qu’illustrent assez bien ses time-jump constant et déments. C’est ainsi qu’en deux saisons et demie, on a suivi dix ans de la vie d’Amy Pond. Pire, le douzième Docteur a vécu plus longtemps que les onze précédents réunis (dont deux ou trois cents ans écoulés pendant l’unique saison 6).
A mes yeux, tout cela a un prix : le niveau d’empathie pour le Docteur et pour les autres personnages de la série ne cesse de s’éroder. Ma connexion émotionnelle avec Doctor Who se réduit à peau de chagrin. Elle ne réapparaît, atténuée par rapport à la belle époque, que lorsque Moffat revient à des éléments de l’histoire datant d’avant lui, comme c’était le cas dans l’épisode Spécial des 50 ans.
Steven Moffat veut tout au même moment : fromages et desserts, au pluriel, et tout le temps. Ses comparses mystérieuses sont une bonne idée. Voir le Docteur d’un point de vue extérieur, et le faire vieillir entre chaque aventure est une idée intéressante. Les deux ne vont simplement pas ensemble.
C’est à peu près la même chose dans « Time of the Doctor ». Clairement, Steven Moffat a envie d’écrire l’histoire du Docteur qui s’installe et se sacrifie pour un petit village d’anonymes sans importances. Cela pourrait être une jolie histoire, même s’il faudrait qu’il soit capable de donner vie à quelques personnages dans le village pour que ce ne soit pas complètement abstrait. Mais c’est difficilement compatible avec le fait que parallèlement, tout cela explique la destruction du Tardis, celle de l’Univers et la création de River Song. La force des enjeux de la backstory annule le sentiment d’intimité et d’humanité qu’il aurait voulu insuffler avec son village.
Un autre facteur qui effrite l’engagement dans la série, et donc l’attachement émotionnel, c’est la manière dont elle semble désormais souffrir d’un déficit prononcé de l’attention. A différentes échelles, on ne cesse d’introduire des idées très intéressantes qui sont oubliées dans la seconde d’après. Le Docteur avait terminé la saison 6 caché dans l’ombre, après avoir simulé sa mort. Dès le teaser du premier épisode de la saison 7, on apprenait que des rumeurs avaient circulé et que tout le monde savait qu’il était vivant. Ce même épisode avait réinventé sa relation aux Daleks après que le Docteur ait été effacé de leur mémoire. Un élément éliminé en une ligne de dialogue dans « Time of the Docteur », leur première réapparition depuis en dehors des flash-backs de « The Day of the Doctor ». C’est difficile de s’investir dans une histoire quand on sait que le tapis risque d’être tiré de sous nos pieds dès la prochaine minute.
A l’échelle de cet épisode, un temps considérable est consacré à introduire le champ holographique qui cache la nudité des personnages ou le filtre de vérité présent dans Christmas. Et tout cela est oublié après n’avoir servi qu’à un gag. Je finis avec le sentiment que le Steven Moffat qui écrit Doctor Who est un mauvais imitateur de celui qui écrit Sherlock. Un répliquant Dalek, peut-être ?
Réponses en soldes
Le mois dernier, a filtré sur Internet le fait que cet épisode verrait le Docteur affronter son nombre limité de régénérations. Quand j’ai lu l’information, j’étais absolument persuadé qu’il s’agissait d’un fake. Une histoire si intéressante, qui pourrait donner une couleur, un arc, à toute une incarnation sur plusieurs saisons, n’allait pas être bazardée en un seul épisode ? J’imaginais déjà la Docteur de Capaldi, à qui aurait dû revenir cette storyline, se demander à chaque fois qu’il se mettait en danger si cela valait la peine qu’il risque sa mort définitive.
Et pourtant, il l’a fait. Certes, cela permet une jolie liaison avec l’épisode précédent et la survie des Time Lords, mais tout de même, quelles opportunités d’histoires et de travail psychologique sur le personnage du Docteur gâchées! Tout cela pour créer, puisque le War Doctor est une invention récente, pas mal de problèmes de continuité. Parce que oui, s’il savait depuis longtemps que c’était sa dernière « vie », le comportement du Docteur aurait dû en être affecté. Sans compter qu’il a évoqué sa prochaine régénération dans « Let’s Kill Hitler », par exemple.
Steven Moffat avait promis de résoudre les questions laissées en suspens depuis les débuts de Matt Smith il y a quatre ans. Il fait un travail convenable et parvient à se rattraper aux branches, au prix de répétitions / coïncidences monstrueuses. Quand on reverra la série sans les mois d’attentes, deux épisodes quasi coup sur coup verront le Docteur arriver sur Trenzalore où prononcer son nom à voix haute pourrait avoir de terribles conséquences. Mais pas les mêmes.
L’ensemble tient du festival de rétro-continuité qui ne tient debout qu’à condition de ne pas être très regardant sur la logique. (Pour commencer, la présence d’une fissure dans cette version de la réalité post-final de la saison 5 n’a aucun sens. Et la destruction de la planète par les Daleks n’aurait aucun effet sur la fissure elle-même, puisqu’elle se situe dans l’espace-temps et non sur le mur). Mais Moffat peut toujours s’enorgueillir d’avoir bouclé son numéro d’improvisation de manière plus satisfaisante que les scénaristes de Lost.
Il glisse même quelques réponses absurdes à des mystères oubliés, comme la pire peur du Docteur dans la chambre 11 de l’hôtel de « The God Complex ». Une faille, donc. Ce qui démontre avant tout que Steven Moffat est persuadé que tout ce qu’il fait est plus important que les 750 épisodes précédents de la série. On oubliera que le Docteur disait alors ‘‘who else ?’’ et pas ‘‘what else ?’’. Apparemment le retconning répond à tous les questions, même à celles qui n’avaient pas besoin de réponse.
L’épisode final de Matt Smith m’aura finalement paru très représentatif des trois saisons qu’il a passées dans le rôle, en cela que cela marchait presque. Et que ce presque devait beaucoup à Matt Smith lui-même, impérial même sous une épaisse couche de latex, et qui aura le plus souvent trouvé des choses à explorer dans son personnage même quand son écriture était particulièrement figée. Le reste était un assemblage de moments, quelques-uns brillants, d’autres moins, qui ne parvenaient pas à faire oublier l’absence d’une vraie bonne histoire avec un début, un milieu et une fin. Et l’absence de vrais personnages pour entourer le Docteur et fournir un contenu émotionnel aux enjeux. Derrière le timey-wimey et les deus ex machina, l’humanité de la série continue de se voir réduite à la portion congrue. Elle se réveille un peu dans l’évocation de grands événements, comme la Time War ou une prochaine régénération mais qu’en sera-t-il dans la saison à venir ?
Un vieux sceau
Pour donner à son Cybermen des éléments pour traduire le message, le Docteur utilise le sceau du Haut Conseil de Gallifrey. Comme il le dit, il l’a récupéré du Maître dans la Death Zone de sa planète, des événements survenus dans « The Five Doctors », le téléfilm de 90mn produit pour fêter les 20 ans de la série en 1983.
Tardis téléguidé
Dans une première version de l’histoire de « The Waters of Mars », le co-scénariste Phil Ford avait résolu le problème du Tardis laissé à l’extérieur en montrant le Docteur capable de télécommander son apparition sur place. Un rebondissement auquel Russell T Davies avait fait objection en disant que deux-tiers des histoires ne tenaient plus debout si le Docteur pouvait faire ça. Un robot avait été utilisé à la place dans cet épisode. Dommage que Steven Moffat n’est pas eu la même présence d’esprit. Mais sans doute n’est-il plus à un deus ex machina incohérent prêt.
Deux perruques
Matt Smith portait effectivement une perruque dans cet épisode, parce qu’il a tondu sa chevelure l’été dernier pour incarner un soldat dans How to Catch a Monster, un film de Ryan Gosling qui sortira en 2014. Son crane n’était toutefois pas rasé à blanc et c’est bien du maquillage qui a permis de lui donner cette apparence. Au passage, Karen Gillan aussi portait une perruque pour incarner Amy Pond. Apparemment, il faut se raser la tête pour apparaitre dans un film en 2014. Dans son cas, il s’agit de Guardians Of The Galaxy, qui sortira en aout.
Demi-prophétie
Le filtre de vérité présent sur Trenzalore avait été prophétisé par Dorium. Il avait nénamoins ajouté un autre élément que Steven Moffat a laissé de côté : ‘‘Sur les champs de Trenzalore, à la chute du Onzième, alors qu’aucune créature vivante ne pourra mentir ou s’abstenir de répondre, une question sera posée’’. Dans les faits, le Docteur peut tout à fait s’abstenir de répondre. Et il le fait pendant plusieurs centaines d’années. On retcon comme on peut.
Paradoxe ?
Dans un lointain futur, le Docteur retournera-t-il mener une autre bataille à Trenzalore dans laquelle il mourra ? Ou bien les événements de cet épisode ont-ils changé ce futur, fait disparaître sa tombe, et effacé les événements de « The Name of the Doctor » ? Dans un univers qui n’aime pas les paradoxes, celui-ci en serait un majeur. Mais le fait que seul le souvenir des 12 premiers Docteurs se trouvait dans le cadavre semble appuyer cette hypothèse.
This song is ending, but the story never ends
J’ai commencé à écrire sur Doctor Who en 2007. Une longue critique de la première saison faisait partie des tous premiers textes publiés sur Le Village, feu le webzine des fictions télé européennes. J’ai passé en revue les trois premières saisons sous cette forme, avant d’en venir aux reviews épisode par épisode avec la quatrième saison, en 2008. J’ai couvert un total de 62 épisodes sous cette forme (en regroupant quelques épisodes en deux parties en un seul texte) d’abord au Village puis depuis un an et demi ici au Daily Mars.
Pour dire les choses simplement, je crois que j’arrive à cours de choses à dire sur Doctor Who, en tout cas sous cette forme (mais il y a d’autres façons d’écrire sur une série que des critiques épisode par épisode). Je crois aussi, comme c’est évident à la lecture de ce papier, que j’arrive à cours d’envie d’écrire sur Doctor Who. J’aime toujours beaucoup la série, mais la part de nostalgie dans cet amour est devenue trop importante pour qu’il soit très sain de continuer de continuer de tenter de l’analyser à la volée. Lorsque la série reviendra à la fin de l’été prochain, je ne l’accompagnerai donc pas. Mais keep watching this space, parce que le Daily Mars ne manque pas de plumes capables de parler de Doctor Who avec passion.
J’ai beaucoup aimé ces années et ces discussions avec le fandom français de la série. Merci à tous. Vraiment, c’était… fantastic !
Je ne te cache pas que ta critique m’attriste cher Sullivan, car te lire critiquer chaque épisode de Docto Who va terriblement me manquer et savoir que tu ne regarderas pas la prochaine saison me fait un pincement au coeur.
Je comprends parfaitement tes raisons et tes arguments sont plus que solides et censés. Mais voilà, ce Christmas Special a totalement fonctionné sur moi et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Sans doute parce que l’Eleven incarné par Matt Smith restera toujours mon premier Doctor, mon Doctor. Sans doute parce que mon histoire d’amour avec Doctor Who est assez récente, que je n’ai pas encore eu le temps d’être blasée et que malgré tout, je n’arrive pas à détester les gimmicks et facilités de Steven Moffat.
Alors, bonne route Sullivan loin du Tardis et je sèche mes larmes car je sais que très bientôt, je te relirai au sujet de Sherlock 🙂
Merci !
Pour clarifier: arrêter d’écrire sur la série ne signifie pas arrêter de la regarder. Ça je n’en suis pas capable encore, il faudrait que ça empire encore beaucoup. 🙂 Et puis j’adore Capaldi, je ne pourrais pas ne pas voir au moins ses débuts.
Ouf, me voilà rassurée !!!! Et oui, j’ai tendance à aimer le drame 😀
Excellent papier…
Je pense que j’ai rarement vibré autant qu’à la fin, je te comprend completement sur ton envie de ne plus écrire à propos de cela, malgré toute la nostalgie.
La serie qui m’a poussé à devenir scenariste et cinéaste a disparu, mais je continue à la regarder malgré tout, pour cette même nostalgie.
Même s’il y a eu larmichette de mon côté, je ne peux qu’approuver mille fois chaque ligne de ta critique, à tel point que ça en devient désespérant. Ayant binge-watché la saison 7 en une nuit histoire de pas me pointer à la Comic Con de cette année complètement à côté de la plaque, j’ai pu me rendre compte à quel point tout ce que j’aimais de la série avait disparu il y a au moins deux ans. Ici aussi, nostalgie à tous les étages, et c’est à peu près tout.
Et comme je comprends que le plaisir de compiler les erreurs des épisodes à chaque critique soit devenu lassant, je vais surtout te tirer mon chapeau et te remercier du fond du coeur, tes critiques et tes analyses ont accompagné mon trajet avec la série quasiment depuis le début, et mon plaisir et ma relation à Doctor Who n’auraient pas été les mêmes sans ça. Merci, Sullivan.
» Je finis avec le sentiment que le Steven Moffat qui écrit Doctor Who est un mauvais imitateur de celui qui écrit Sherlock. Un répliquant Dalek, peut-être ? »
Je crois surtout que Moffat a une charge de travail bien plus importante sur Doctor Who et doit y gérer des impératifs logistiques bien plus importants… La saison 7 semble souffrir autant de problèmes intrinsèques à son écriture que de problèmes pratiques sur lesquels il a peu de prise (absence d’Eccleston, absence d’Alex Kingston, nécessité de rajouter l’épisode anniversaire + la régénération dans le planning)… Je pense (j’espère) que la prochaine saison sera plus cohérente car moins parasitée par des contraintes de production.
Mmmoui. 🙂 Je ne dis pas qu’être showrunner de Doctor Who est facile, mais ces impératifs de production font partie de la vie de toutes les séries, et surtout Steven Moffat est l’homme qui a réduit le nombre d’épisodes de Doctor Who par an de 14 à une moyenne de 8 ou 10. Il prend déjà largement plus de temps que ce qu’il devrait.
Je viens juste apporter une petite rectification quand tu dis que le Doctor sachant que c’est sa dernière « vie » devrait en être affecté. Je te rappelle juste qu’il se souvient du War Doctor seulement depuis l’épisode précédent. Donc saison 5/6/7 il pense vraiment être le 11ème (enfin 12 avec la double de Ten). Donc il ne peut pas en être affecté avant de s’en souvenir 🙂
Je ne suis pas d’accord avec cette remarque. Le Doc Smith (c’est plus simple de l’appeler par le nom d’acteur que d’utiliser la numérotation maintenant^^) dit bien qu’il a « essayé d’oublier » le War Doctor, pas qu’il l’avait oublié. Il devait donc être pleinement conscient que d’un point de vue régénération ça « compte ». Après tout, il se rappelle bien avoir détruit Time Lords et Daleks en même temps, donc il se rappelait du War Doctor
Qui plus est, il me semble évident que dans The God Complex, la chambre 11 aurait dû contenir le War Doctor – avant que Moffat se retcon lui-même et y place une faille. C’est d’ailleurs très c** à lui, s’il avait voulu répondre à cette question (ce qui n’était pas nécessaire), il aurait très bien pu le faire dans The Name of the Doctor en y plaçant le War Doctor.
Oui, vrai ! Il ne se rappelle pas d’avoir essayé de sauvé Gallifrey mais du War Doctor, si ! Pardon, je me suis embrouillée toute seule ! Donc oui, ça confirme les grosses incohérences.
le War Doctor il ne l’as pas oublier , mais juste mis de coter dans sa mémoire pour ésseyer de l’oublier .
Puis quand il as sauver Gallifrey a la base le 10 + 11 ne devrait pas y être .
il as changer sa propre ligne temporel .
Puis le truc sur les 12 regénération est une lois de Gallifrey , parcequ’ils vivent trop longtemps , un épisode le 10 le dit & après puis au final re-dit après tout Gallifrey et morte donc pour moi il peut avoir plus de 12 preuve
1er série = 7 regénération
2éme série
le time war et la regénération du la 7 ème regénération
donc sa fait 8 regénération
Saison 1 Christopher Eccleston selon la logique et alors la 9 regénération
Puis au final de cette Saison 1 David tennant sa fait 10 regénération , mais un moment y meurt puis trouve une astuce pour garder son corp désolée pour moi sa compte sans la main il aurait changer de corp sa fait 11 regénération
Matt Smith Saison 4 final sa fait 12
puis Peter Capaldi 13 regénération . Alors un fail ou y compte pas la 2ème regénération du 10 ?
Regarde l’épisode, regarde quand il reçoit l’energie de la fissure que dit il « Un nouveau cycle de régénérations ?! »
Tu a ta reponse 😀 comme le dit le Master
« les dirigeants de Galifrey peuvent offrir un nouveau cycle »
un truc que je ne comprend pas, puisque qu’il se présente comme la dernière incarnation du doctor, cela ne voudrait pas dire que l’apparition de capaldi dans l’épisode de 50 ans est une grosse incohérence ?
Malheureusement il n’y a QUE des incohérences avec cette histoire! Dans « The impossible Astronaut » on le voit commencer à se régénérer alors qu’il est dit ici qu’il n’a plus de régénération, depuis le début de l’intrigue du Silence on parle de la « chute du Onzième » alors qu’il est dit ici qu’il est le treizième… D’après ta remarque, je me rends compte que Moffat essaye juste de nous balancer toujours plus sensationnel mais sans se soucier de l’expliquer ni de le faire coller avec le reste…
On peut objecter que dans la saison 6, c’est le Tesselecta qui simule une régénération, non le Doc qui se régénrère vraiment. Or, comme tout le monde pensait que le Doc avait encore du « power up », celui-ci ne les a pas détrompé dans sa mise en scène.
Quant au Onzième, je pense que ça fait plus référence à la façon dont le Doc se présente lui-même : il se présente (jusqu’à Day) comme le onzième VISAGE du Doctor, niant l’existence du War Doctor.
Après, tout ça n’explique pas comment il peut se servir de l’énergie de régénération pour soigner River dans the Angels take Manhattan (on pourrait supposer qu’il s’agit d’un résidu d’énergie donné par River elle-même dans Let’s kill Hitler, mais j’avoue que même moi je trouve ça franchement capillotracté).
C’est ce que je me suis demandée aussi durant l’épisode…
Moffat est fort pour sculpter des statues. Non pour peindre des fresques. Decu de cet épisode.
Encore une fois, me voilà rassuré, j’ai svt l’impression de passer pour le méchant hater quand je parle de la série à la sauce Moffat. Autant émerveillé qu’agacé et frustré dans ce type d’épisode. C’est brillant, mais beaucoup de pirouettes qui empêche une grande émotion.
Et oui merci Matt Smith, car grâce à lui j’ai quand même été ému quelques secondes dans son disocurs final.
Un épisode qui m’a semblait bien plus amusant que l’hommage de l’épisode 50, que j’avais trouvé sommes toutes, à peine amusant malgré une photo plutôt léchée. En effet, on a vraiment l’impression d’une célébration avec tous ces ennemis qui reviennent (chouette les Sontarans), même si on se demande ce que font les Anges ici pendant 5 secondes et idem pour le Silence. Ou comment bazarder des méchants qui nous ont terrorisé en moins de 2, ou la faculté d’oublier le Silence devient juste un ressort comique. Un seul Dalek avec Eccleston m’aura plus terrorisée qu’une armée avec Matt Smith.
Après, cette dernière saison a été une vraie calamité, avec une Clara plus qu’inexistantes (vite, fabriquons lui un background et une famille pour la rendre sympathique), une volonté de finir des histoires qu’il aurait mieux fallut laisser en suspens (God Complex…). River Song avait pour moi était une histoire splendide et réussie du début jusqu’à… cette saison en fait. Alors, ce coup de génie de la bibliothèque des ombres, c’était juste une « sauvegarde »? Jamais il ne pourra l’aider? Ben, David Tennant s’est vraiment excité pour rien dans sa première rencontre avec Alex kingsley.
Autre point sur lequel je te rejoins, la pauvreté des dialogues/musiques/personnages. Non, sérieusement en une saison, ou presque arriver à nous sortir presque la même phrase coup et la même intrigue coup sur coup, félicitation : « Oh I died. I forgot that I died ». Bravo, deux fois le même subterfuge.
J’attends beaucoup de Capaldi, voir s’il sera mieux traiter en terme de scénarisation. Clara pour moi est perdue, dans cette épisode on voit bien son rôle de cruche qui n’a jamais réussie à faire oublier Amy Pond. Elle a réussie à me faire regretter Martha Jones, well done. Bref, j’ai l’impression de faire du bashing, mais vu le niveau de cette série, la qualité dont elle avait fait preuve et sa relative cohérence, passer directement à « Trenzalore, c’est ça? » et « il meurt comment alors le docteur » et à des questions d’ordre paradoxale, je trouve ça vraiment dommage. Après, épisode qui reste assez sympathique tout de même, avec des arcs narratifs inaboutis qui auraient pu donner plus de profondeur à tout ça (comme tu l’as dit, le côté dernière incarnation, le retour du Silence, Trenzalore un peu mieux développé (mais pourquoi le Tardis accepte de s’y poser, alors « qu’il y a un endroit où il ne faut jamais allé », c’est celui de sa mort, sinon pour y mourir?), les Daleks qui se réintéressent au Docteur…). Bref un hommage à Matt Smith qui ressemble à une fin de dissertation baclée parce que la cloche a sonné. Croisons les doigts pour l’avenir.
Martah était loin d’etre nul comme perso au contraire 😮 j’ai l’impréssion que vous, les grands fans de Doctor Who, vous la considérez tous comme une cruche qui est inutile mais c’est totalement faux ! Son role n’est pas brillant puisqu’elle n’arrive pas a faire oublier Rose, mais si il l’avait zappé comme ça, on aurait tous raler sur la sois disant « histoire d’amour unique entre Eccleston/Tennant et Rose » ! Martah est excellente dans son role de « la fille qui va te vendre l’amour fou ! » C’est une sélleuse, son rôle est de montré que le Doctor était très attaché et elle le fait d’une manière absolument FANTASTIC ! Serieusement, on y crois de A a Z a cette pauvre fille qui est amoureuse d’un homme qui ne l’aime pas, et c’est la tout le truc du personnages, c’est une Rose sans l’etre:
Sa mere baffe le Doctor, elle disparait suffisament longtemps pour que sa famille s’inquiete
Elle est amoureuse du Doctor
Elle est la pour nous prouvé que le lien Rose/Doctor est plus fort que tout (et meme que le lieu 1er Doctor et sa petite fille puisqu’il ne retourne meme pas la voir xD)
Moi aussi, un peu déçue de cet épisode… Rassurée de voir que ça ne vient pas de moi.
C’est dommage parce qu’il était plein de bonnes idées, mais idées qu’il n’était certainement pas possible d’exploiter en seulement 60 minutes! Il aurait fallu prendre le temps de mettre l’intrigue en place, de présenter et d’approfondir les personnages secondaires, de nous faire ressentir l’imminence de la mort définitive du Docteur…
Du coup, ça me dégoûte pour Matt Smith: il aurait mérité une sortie bien plus épique, et avec un talent comme le sien il aurait pu être le meilleur Docteur de l’histoire de la série… si seulement son personnage avait été mieux écrit et placé dans des histoires mieux construites!
Enfin, je suis moi aussi assez triste de lire que tu n’écriras plus sur Doctor Who, Sullivan, parce que c’est toujours triste de voir une passion s’éteindre et une page se tourner…
Au modérateur : Marrant le générateur de lien vers Dailymars caché dans le Copier/coller. Je ne savais pas qu’une telle chose était possible.
« Pire, le douzième Docteur a vécu plus longtemps que les onze précédents réunis (dont deux ou trois cents ans écoulés pendant l’unique saison 6) »
Non, mais faut pas dire le 12eme, après le lecteur est perdu.
Pour moi, il semblait nécessaire que le Docteur soit au bout de ses régénérations dans cet épisode afin de pouvoir créer sa « tombe » dans « The Name of the Doctor. » Ainsi, on peut se dire qu’elle fut créée car l’univers le pensait mort.
Moi, j’ai bien aimé et ça fait un petit moment que les défauts d’écriture de Moffat ne m’énervent plus et que je concentre mon attention sur le « magique » sans chercher le point de détail qui fâche. Et ça fait 3 épisodes qui se finissent sans qu’on se dise « quoi, mais, 3/4 des questions posées dans cet épisode (ou dans la saison) ne sont pas résolues. » Et le retcon a plutôt bien marché sur moi, si on pinaille pas sur le moindre détail.
Et puis, merde, quoi, on va pas se plaindre de Moffat… on aurait pu avoir les scénaristes de Stargate à la place.
Sur l’épisode : Bon ben force est de constater que même si j’ai frissonné, eu la chair de poule au générique, rigolé aux gags, poussé des petits cris hystériques à tel ou tel moment clé, je me suis aussi posé beaucoup de question quand a la continuité, et je suis passé à coté de plein de chose en essayant d’en comprendre d’autre (c’est quoi cette église chelou ? Quoi ??? Les daleks peuvent infiltrer des humains ? Attends, attends, attends, il se passe quoi là ? c’est un flash back avec cette voix off ou bien… AAAH mais le Docteur est vieux ? Mais… etc, vous avez comprit). Puis la fin très belle de Matt Smith, avec ses souvenirs, et la régénération éclair qui nous emmène ailleurs. (D’ailleurs je suis déçue aussi : grosse méga régénération sur le clocher sans changer d’allure, et dans le Tardis : hop trois paillettes sur les mains et on change de tête ??? c’est pas comme ça que ça marche d’habitude… bref, comme tout le monde l’a dit, Moffat fait ce qu’il veux.) Puis une fois l’épisode finit, l’aspect fan service qui devient gros comme une maison (les anges, les sontariens…). Ce qui ne m’a pas trop gâché mon plaisir, c’est que mes visionnages des saisons 6 et 7 sont lointains (datent de leur premières diffusion) et que je n’ai plus tous les détails en tête. Mais c’est dommage, car au revisionnage en dvd ça sera flagrant…
Un point sur la période : je suis étonnée de trouver autant de gens de cet avis (proche du miens, et à commencer par Sullivan) alors que dans mon entourage tout le monde IDOLÂTRE la période actuelle et Matt Smith… Bon au moins ici je me rends compte que le problème ne vient pas que de moi…
Sur le départ de Sullivan : Je suis surprise sans l’être, au final. Je suis surtout peinée. Merci de nous avoir fait partager ton enthousiasme sur les débuts de la série. Quand on a commencé à se les enfiler à la chaîne en 2012 et que j’ai eu vite envie d’avoir des compléments d’information sur CE TRUC ÉNORME, j’ai cherché sur le net et trouvé le Village. J’y ai lu toutes tes critiques et review, et, arrivé au bout de ce qui était proposé sur le village, j’ai tapé ton nom sur internet, en espérant que tu continue à écrire quelque part. Et je suis tombée ici. Si le Daily Mars a une lectrice quotidienne de plus, c’est bien grâce à toi, Sullivan. Merci pour ta passion et ton regard sur la série. J’espère qu’on te reverra bientôt sur autre chose ?
Je tiens juste à dire que ces derniers temps je venais lire tes review avec crainte, craignant que ton oeil acéré ne démolisse le peu d’estime que j’avais réussi à avoir sur certains épisodes récents… et c’était souvent le cas. Si Moffat pouvait te lire !!!
Désolée pour ce long texte…
Oui, en voilà une bonne suggestion: si Moffat pouvait lire les critiques, et en tenir compte! Le bonhomme est pourtant très talentueux, il suffirait juste qu’il reparte dans la bonne direction, alors que ne le fait-il pas?! OK, je réalise que c’est très prétentieux de croire que nous, fans, savons mieux que lui, professionnel, ce qu’il a à faire, mais n’y a-t-il donc personne pour lui dire quand il fait fausse route, et si ce n’est pas le cas, ne le comprend-il pas en constatant la grogne des critiques et des fans?
Moi au contraire, j’ai l’impression qu’il y a quelques trucs qui m’agaçaient dans les dernières saisons de Doctor Who et qui n’y sont pas, preuve qu’il a peut-être lu les critiques. Le fait que cette saison se finisse sur « juste » un cliffhanger, avec Capaldi par exemple est un mieux : combien de fois la série nous a fait le coup de la prophétie foireuse, du vous allez voir ce que vous allez voir (« les heures les plus sombres du Docteur ») ou du « ce que vous venez de voir n’est rien, la grosse surprise arrive la saison suivante. » Ici, il résout tout, il toutélie et laisse Capaldi sur une feuille de route quasiment blanche…
… et ça fait du bien !
D’ailleurs, ce qu’on reprochait à l’écriture de Moffat se trouvait moins sur l’épisode du 50ème anniversaire.
Oui, le 50e a été pour moi une vraie respiration !
Mais au moins, oui, la saison 7 se finit « proprement » (un peu comme à chaque régénération depuis le retour en 2005).
Oui, c’est vrai que ce sera ça le vrai bon point de ce spécial Noël: toutes les intrigues du Docteur Matt Smith sont maintenant bouclées et on part sur du totalement nouveau avec le Docteur Capaldi, ça ne peut qu’être bien.
Je ne peux qu’acquiescer moi aussi devant tes arguments Sullivan – surtout concernant Tasha, le personnage m’étant apparu comme totalement artificiel. D’un côté j’espère vraiment que Moffat va trouver une excuse pour faire d’elle River (ça amoindrirait le problème dans cet épisode), de l’autre, je ne suis pas sûr de vouloir qu’on continue à toucher à River si c’est pour la défigurer.
J’ai néanmoins plus apprécié l’épisode que toi, il me semble : notamment parce que Clara dispose d’un capital sympathie pour moi (heureusement que Jenna Louise Coleman est douée! Et heureusement aussi qu’il y a eu les épisodes de Neil Cross, The Rings of Akhaten et Hide pour créer ce capital sympathie). Néanmoins, à peine une demie saison (et pas très réussie d’ailleurs) pour introduire un personnage avec un lien aussi fort avec le Docteur, c’était une erreur complète de la part de Moffat. L’intrigue impossible girl aurait probablement dû occupé la première moitié de saison, tandis qu’une seconde se serait attardée sur la relation Doc-Clara sans mystères (mais Moffat ne sait pas faire!^^)
Ensuite le toutéliage m’a plutôt plu (si ce n’est la réponse à la chambre 11, franchement ridicule), et l’intrigue retombe plutôt bien sur ses pattes. Le fait de retourner aussi vite sur Trenzalore ne m’a pas posé problème au contraire, vu qu’on pensait tous que l’intrigue de la question était terminée. Au contraire, ça complète bien l’intrigue de Name (par contre, il faut pas trop se pencher sur la non mort du Docteur à Trenzalore et le paradoxe que ça engendre, au risque de tomber!
Après cette histoire de « dernière » régénération expédiée en 1 épisode sent le faux pas certes, mais j’ai par contre bien apprécié que la fausse régénération de Ten soit comptée. J’avais trouvé l’astuce de RTD ridicule à l’époque (et encore maintenant), au moins ça me parait plus « crédible » maintenant. Je suis d’accord avec toi pour dire que Moffat a manqué l’occasion d’avoir une grande intrigue, que ça pose quelques problèmes de continuité. Mais si on regarde l’ensemble de l’ère Matt Smith, on peut voir que le docteur a toujours eu un rapport ambigu avec sa mort (notamment en saison 6). Je ne suis donc pas sûr que Moffat n’avait pas cette idée en tête depuis quelques temps (mais encore une fois, ça ne change rien aux problèmes de continuité).
Bref, la saison 7 a sans doute été la saison de Who la plus ratée depuis le revival. Les meilleurs épisodes ont pour moi été ceux de Chibnall en première partie (non mais Chibnall quoi! Le mec qui a foiré la saison 1 de Torchwood!), et Cross en deuxième (comme par hasard, les seuls épisodes qui donnent du coeur aux Ponds et à Clara). Je me rappelle avoir entendu des rumeurs sur la possible reprise par Chibnall de la série (et the Power of Three m’avait conforté dans cette idée). Finalement, j’aurais bien aimé. Moffat reste. Je pense qu’il aurait pu profiter de l’occasion pour passer la main! J’espère tout de même que la saison 8 sera moins bordélique que la 7 maintenant que les 50 ans et tout sont passés ; et qu’ils vont pouvoir ENFIN travailler proprement la relation Docteur/Clara (d’ailleurs, je trouve que Coleman/Capaldi pourraient faire un sacré duo), et SANS ELLIPSES cette fois!^^
Bref, merci Sullivan pour tes critiques (sur le Village, comme ici). Un peu triste de voir que tu ne seras pas là en saison 8, en espérant vraiment que celle-ci te ramène à Doctor Who (et accessoirement que ce soit la dernière de Moffat, car même si j’ai plutôt beaucoup aimé son run, je pense qu’il est temps de passer la main)
Donc c’est Chibnall qui aurait du devenir showrunner ? j’aime bien certain de ses épisodes, mais on a vu ce que ça a donné comme showrunner sur Torchwood (quoi qu’en saison 2 ça s’était VACHEMENT amélioré, quand même).
Bon ben, ya plus qu’à croiser les doigts pour que Moffat trouve la même inspiration que sur Sherlock ! (J’ai peur pour la saison 3 qui arrive, du coup !). Dire que c’est pourtant grâce à Sherlock qu’on s’est mit à DW ! On voulait plus (+) de Moffat !
A chaque épisode diffusé j’espère une critique objective et nuancée de la part du Daily Mars, mais rien à faire, chaque article publié transpire le pamphlet anti-Moffat à longueur de ligne, comme si l’auteur de ces mots devait à tout prix rester dans la peau d’un personnage qu’il s’est lui-même créé au fil des ans.
Tous les travers évoqués sont constamment imputés à Steven Moffat, sans jamais citer les soucis de production tels que les délais, la disponibilité des acteurs ou les restrictions budgétaires. Et lorsque l’absence d’Alex Kingston est évoquée, c’est juste pour introduire une nouvelle critique de l’écriture.
On peut très bien ne plus être emporté par les derniers épisodes, mais Seigneur il faut aussi savoir assumer son opinion et son ressenti, tout en évitant de dénigrer le travail des autres à chaque paragraphe. Parce qu’affirmer, telle la plus formelle des vérités, que l’émotion n’est plus là, c’est faux. Il est possible, aussi incroyable que cela puisse paraître, que si l’empathie ne fonctionne pas sur un groupe de spectateurs, elle puisse tout de même étreindre une ribambelle d’autres personnes. Dans notre cas, à mes proches et moi, l’attachement envers le Docteur et son univers est toujours – voire davantage encore – aussi vivace. Et lorsque Matt Smith quitte la scène, c’est le coeur serré que nous assistons à la conclusion de l’épisode. C’est déchirés que nous contemplons une Clara impuissante supplier son Docteur de rester à ses côtés. Et c’est mélancoliques que nous découvrons le visage du Onzième s’effriter, siècle après siècle.
Finalement, l’auteur de ces publications consacrées à Doctor Who développe les mêmes tics d’écriture que ceux qu’il reproche au showrunner de la série, à savoir que chaque article n’est qu’une resucée du précédent, comme si le Sullivan qui écrit pour ces dernières saisons n’était qu’un mauvais imitateur de celui qui s’y exerçait il y a quelques années déjà.
Comme si, incapable de s’émerveiller et de s’évader de la même manière qu’avant, il fallait en rejeter la faute sur les autres.
Ce qui est bien, c’est que pendant la saison 6, les commentaires de mes critiques me reprochaient d’être un Moffat-fanboy qui défendait coûte que coûte ce qui ne méritait pas de l’être. Si on me reproche tout et son contraire, c’est que j’ai du faire quelque chose de bien et simplement réagir à la qualité relative des scénarios ;-). Et à te lire, on a l’impression que je suis critique depuis des siècles, alors que c’est seulement depuis la deuxième moitié de la saison 7 que j’ai arrêté d’écrire mes critiques avec des lunettes roses.
Au-delà de cela, vu les efforts que je fais pour personnaliser mon ressenti et ne pas insinuer que tout le monde pense pareil (dans « A mes yeux, tout cela a un prix : le niveau d’empathie », il y a ‘à mes yeux’), on me permettra de penser que cette critique que tu me fais n’a pas de validité. Je ne suis pas non plus aveugle au fait que le tournant résolument critique de mes textes récents a attiré ici cette part du fandom (qui existe clairement) et que c’est difficile de poster un message super enthousiaste après un texte comme celui qui est au-dessus. L’inverse est vrai ailleurs alors je crois que l’équilibre de l’univers n’est pas menacé.
Là où je peux te rejoindre, c’est dans le sentiment de tourner en rond dans ces papiers. Moi je pense que c’est surtout parce que le scénariste répète les même défauts et artifices en boucle, mais n’empêche. Je suis tellement focalisé sur cette écriture inconstante que j’ai du mal à parler de ce qu’il y a autour. Matt Smith dans cet épisode méritait plus que trois lignes, la réalisation sans doute aussi. C’est justement pour cela que j’arrête. J’ai perdu l’espoir d’une amélioration réelle prochaine, je ne crois pas qu’elle surviendra vraiment dans les saisons 8 et 9 dont Steven Moffat continuera de diriger l’écriture. Et moi, je n’ai aucune envie de devenir un espace de négativité qui commente la série comme les vieux du Muppet Show. Entre The Snowmen et maintenant, je me suis donné un an pour me convaincre que la série telle qu’elle existe maintenant ne pouvait plus me séduire, j’ai pas l’impression d’avoir spécialement tiré sur la corde. Moins, et on aurait facilement pu m’accuser de condamner trop vite.
Je te remercie de t’expliquer davantage sur ton ressenti. Car à la lecture de tes derniers textes, il est clair que l’écriture de Moffat prend le pas sur le reste, au point que je découvrais un acharnement qui me semblait injustifié.
Je n’ai pas dû saisir le ton que tu souhaitais employer et transmettre, mais je suis heureux que tu développes un peu plus ton état d’esprit en commentaire. Un état d’esprit qui éclaire ce texte sous une nouvelle lumière, et qui me condamne à mettre de l’eau dans mon vin.
Tu soulèves bien le point que j’ai eu du mal à expliquer dans mon précédent message – quelque peu acide je le concède. Car tu donnes plus que la moyenne à cet épisode, une note qui, je trouve, ne se reflète pas dans ton texte.
Un peu plus bas, un utilisateur du nom de Hyubasa décèle du mépris dans mes propos, mais ce n’était pas le but. En réalité ta situation par rapport à la série m’emplit davantage de tristesse que d’amertume, ton éloignement progressif vis à vis de la série me peine, dans le sens où je l’ai « vécu » au fur et à mesure de tes critiques.
Je n’ai ni la possibilité ni la prétention de te donner quelque conseil que ce soit concernant ton approche de la série, mais je te souhaite sincèrement de pouvoir, à l’avenir, t’évader encore quelques fois aux côtés du Docteur.
Un grand merci pour tes critiques
@Fragment
Ah les fanatiques… tu crois que Sullivan ne parle pas de ses impressions, de son ressenti? Évidemment que si. Par ailleurs pamphlet anti Moffat alors qu’il affirme adorer Sherlock et en grande partie les saisons 5 et 6 sans oublier le 50ème anniversaire.
C’est bien d’accepter les critiques surtout que c’est toujours bien écrit et argumenté de mon point de vue. Il ressent juste une lassitude et un agacement face à ce style Moffat, certes virtuose. Je vois plus de mépris de ton côté que le sien car lui ne critique pas le ressenti de ceux qui aiment toujours autant voir plus.
Et bien, le ton méprisant n’était certainement pas volontaire: comme je le précise dans mon précédent message, je comprends tout à fait que l’on puisse ne pas aimer ce dernier épisode.
Ce message était davantage « remonté » envers le ton anti-Moffat qui se développe tout le long de la construction de l’article. J’espère ne pas t’avoir froissé involontairement et me permets de te citer dans mon dernier commentaire publié un peu plus haut.
Alors d’abord je suis très, très triste d’apprendre que je ne retrouverai pas tes critiques à la rentrée. Un immense merci pour tout le travail et pour avoir su exprimer avec talent ce que souvent je ressentais confusément.
Encore une fois ta critique tombe juste pour moi. Sur le moment, j’ai tenté de m’attacher. Oui, j’ai forcé l’attachement: je me suis dit que puisque il y avait de la musique triste et que Clara avait les larmes aux yeux, alors c’est que ce devait être émouvant. La vérité c’est que je suis restée assez insensible. Tout va trop vite, tout se passe hors écran, Clara passe pour une conne en se refaisant larguer, de la même façon qu’elle passait pour une menteuse dans l’épisode des 50 ans en nous disant que le Docteur parlait sans cesse de la Time War. (Sérieusement? Eleven *se confie*?)
Qu’est-ce qui m’a émue? Le départ de Matt Smith. Pas du Docteur, non. De Matt Smith. Parce que je m’étais attachée à lui et que je suis assez triste qu’il n’ait jamais eu son Water of Mars ou sa scène dans le café avec Wilf, si vous voyez ce que je veux dire.
Contrairement à toi, Sullivan, ce n’est pas par nostalgie que je vais continuer de regarder. Mais premièrement parce que je ne veux pas perdre le fil quand la série changera de showrunner (ça ne devrait plus tarder) et surtout parce que le personnage du Docteur reste pour moi l’un des meilleurs et des plus réconfortants et enthousiasmants qui soient.
Mais il est clair que humilité des intrigues et force émotionnelle des personnages me manquent. Autant que tes critiques vont me manquer.
Merci pour toutes ces critiques,
même si je ne suis pas d’accord avec toi c’était un plaisir de te lire certain point des problèmes que tu énonces pourrait je pense être résolu mais à quoi bon elle ne serait surement de toute façon pas satisfaisante pour toi,puisque le problème est plus émotionnel vis à vis des personnages
juste une chose sur le who’s else? de god complex, j’ai vu une idée géniale indiquant qu’il parle du tardis et donc à la faille symbole de son explosion donnant du sens au son de cloche qu’on entend
Encore merci pour tout
Merci pour cette critique très intéressante, bien analysée.
J’ai une interrogation qui peut paraître naïve et sera peut-être rapidement résolue par des personnes plus familières que moi à la logique de DH, mais elle me turlupine depuis un moment et je n’ai trouvé de réponse sur aucun forum visité.
Il me semble que la logique de l’histoire entre River Song et le docteur comporte une faille gigantesque : on voit quelques fois River sortir son calepin et demander au docteur s’ils ont déjà vécu telle ou telle aventure pour savoir où il en est dans son timestream. Or il me parait impossible qu’ils aient des souvenirs communs puisque leur trajectoire est inverse ; on nous dit clairement qu’à chaque fois qu’ils se voient, elle le connaît un peu plus et il la connaît un peu moins! Ils ne peuvent donc pas avoir de souvenirs communs (ce qui imho est rédhibitoire pour une histoire d’amour, mais bon…) : ce qu’elle a déjà vécu, il ne l’a pas encore, et inversement ; à moins que j’aie mal compris et que leurs timestreams respectifs ne soient pas en ligne droite mais faits de croisements et « emberlificotements »… Merci de m’éclairer!
Non effectivement, leurs deux time-lines sont emberlificotées. On l’a vu dans la série d’ailleurs — le Docteur assiste à la régénération de Mels en River Song au milieu de sa participation à la série. Si leurs time-lines étaient strictement inversées, cela devrait être la dernière fois qu’il l’a vu.
Il y a juste une espèce de tendance générale, qui souffre de nombreuses exceptions, à ce que les débuts de l’un soient les fins de l’autre (un élément qu’en fait, Moffat n’a rajouté que pour donner beaucoup de charge émotionnelle à leur premier baiser – point de vue Docteur) au début de la saison 6).
Merci, je comprends mieux, effectivement, la régénération de Mels en River Song m’avait fait redouter qu’on ne la revoit plus si on suivait ma logique de départ, mais on l’a revue plus tard. Autre chose : quand on la revoit plus tard, c’est parfois avant sa « mort » et donc sa « sauvegarde » et parfois après, où elle n’est donc qu’une sorte « d’hologramme » comme c’est le cas dans « The Name of the Doctor? »; est-ce que d’ailleurs ce n’est que dans cet épisode qu’elle apparait après sa sauvegarde? Quand elle pense qu’il ne peut pas la voir, et qu’elle dit a Clara qu’il l’a sauvergardé sur un ordi, c’est donc après Forest of the Dead pour elle, mais les autres fois où on la voit c’est avant, non?… tout ça est toujours bien emberlificoté en tout cas! 😉
Une petite remarque : quand le Doc « active » la clé, on voit Handles, la tête de Cyberman dire « Engines activated ». C’est lui qui active le Tardis. Moffat a donc bien utilisé un robot, le Tardis n’est pas télécommandé.
Sinon, je trouve un peu injuste d’accabler Moffat parce qu’il ne suit pas les plans que tu avais en tête concernant la dernière régénération.
Et concernant Tasha Lem qui aurait du être River, j’ai un peu de mal à le croire : the Papal Mainframe est un élément indispensable pour expliquer ce qu’est le Silence et d’où vient Madame Kordovar, et j’ai du mal à imaginer que ce soit River qui aurait originellement du se trouver à la tête de l’Eglise. Surtout sachant qu’elle doit son existence à une de ses chapelles dissidentes. Par contre, la non-disponibilité de Kingston explique peut-être pourquoi c’est Amy, et pas River, que le Doc voit dans ses derniers instants.
En tout cas, merci pour tes critiques, toujours agréables à lire.
Pour Tasha, je ne sais pas si effectivement le rôle aurait dû revenir ou non à River, néanmoins les remarques de Sullivan tiennent je pense : le problème n’est pas tant que le perso aurait dû être ou non River, mais bien qu’il s’agisse d’une copie (trop) conforme de River. Comme le dit Sullivan, les deux ont les mêmes interactions, et les dialogues de Tasha aurait pu tout aussi bien être prononcés par River. C’est franchement dommage de créer un perso pour qu’il soit la copie d’un autre (bien apprécié des fans).
D’ailleurs, le simple fait que sur Internet circule depuis l’épisode la théorie que Tasha est River (alors que ça semble bien impossible vue la timeline de River, et qu’il n’y a objectivement aucune raison pour que cette info soit cachée dans l’épisode si tel était le cas) montre qu’il y a un gros problème dans l’écriture de ce personnage.
Alors il est probable qu’on n’en ait pas fini avec Tasha, peut être que Moffat va retomber sur ses pattes, peut être même que Tasha est effectivement River (ce qui expliquerait qu’elle puisse piloter le Tardis), mais en l’état, dans cet épisode, l’impression de voir une River qui n’en est pas une (même si Tasha est jouée par une excellente actrice!) est franchement dérangeant (en tout cas pour moi, c’est vraiment le gros défaut rédhibitoire de l’épisode)
Et dire que je vais devoir supporter deux ans avec ce sale gosse prétentieux de Moffat…
Il va gâcher Capaldi, c’est tout ce qu’il va faire.
1-il siffit de le voie en interview
Encore un message envoyé trop tôt en appuyant sur un bouton….rrrg!
Il faut vraiment mettre un clic de confirmation SVP !
(pour les abrutis comme moi)
je continue…
1-il faut le voir, le Moffat en interview avec Carazé, sautillant presque sur son siège, jubilant, content de ces monstres ridicule, des retournements scénaristiques bidons et de sa galerie de personnages.
Il a le bon coté du sale gosse, il ne respecte rien et encore moins la série de son enfance dont il est le chef maintenant, il bouscule, triture, manipule les ingrédients avec délectation et sans limite. Osant aller partout ou cela lui tente.
Mais il en a aussi tout les défauts; Il va jouer avec « son jouet d’enfance » jusqu’a ce qu’il tombe en pièce, cassant a loisir les morceaux sans aucun respect pour les gens qui ont mis du temps et du cœur a le fabriquer.
2- ..et ca marche! le succès excuse toutes ses décisions, il n’est pas peu fier d’avoir diffusé son épisode a travers 90 contrées, et en direct-live messieurs dames, « c’est pas les trekkers qui pourraient en dire autant »!
Bref, il est assis sur le trône en entend bien continuer à s’amuser avec son jouet jusqu’au bout, ne comprenant pas qu’un changement de docteur implique un changement d’humeur, d’humour, de style, de rythme…
La série a besoin de se revenir sur ses fondamentaux, en tout cas c’est comme cela que le vois, et comme cela que j’aimerais le voir.
Qu’il redevienne un show ou l’émotion et l’humanité reprendrait enfin sa place, au lieu d’une guignolerie tourbillonnante.
Apparemment j’ai tout faux, puisque le succès de la série n’a jamais été aussi fort.
Hello Sullivan
Je te comprends. Le passage de Moffat comme showrunner n’a pas été sans mal. Malgré tout, le personnage d’Amy Pond était très attachant et, avec Rory, ils ont été ceux auxquels ont s’attachait dans ces dernières saisons. Et lorsqu’ils ont disparu en cours de saison 7, quel vide! Je trouve qu’on a du mal aujourd’hui avec les personnages. Même si Matt Smith est plutôt bon dans le role, on a difficilement de l’empathie envers lui, ce qui n’était pas le cas auparavant. Avec Russell, le doctor était le héros et on vibrait avec lui. Ce que Moffat a voulu faire (et a réussit selon moi) avec les Pond, c’est de les mettre plus en avant que le doctor. Mais une fois qui s’en est débarrassé, on n’est plus avec le doctor.
Dommage. Maintenant qu’il va arrêter Sherlock, va-t-il se recentrer mieux sur les aventures du doctor? Espérons le, mais vu ta critique du dernier, ca n’a pas l’air d’être encore le cas
Je lis tes critiques depuis que j’ai adhéré et grandement diffusé ton article sur le pourquoi du comment Moffat est un mauvais showrunner pour DW…
J’anticipais cet épisode et je n’ai trouvé le courage de le regarder que ce soir et la première chose que j’ai eu envie de faire ensuite a été de lire ton avis.
Si quelqu’un me demande ce que j’ai pensé de cet épisode, je le renverrai sur cette page puisque je partage une fois encore ton point de vue bien expliqué.
Sullivan, sweetie, will you marry me?
>> « sweetie, will you marry me? »
Spoilers ! 😉
GROS SPOILER A NE PAS LIRE SI VOUS N »AVEZ PAS VUE « The Time of Doctor »
Le Doctor a eu 12 regénérations donc normalement c’était la fin de Doctor Who , mais grâce a la faille ils ou elles , lui ont remis les pendules a l’heure bref…..en gros Peter Capaldi n’es pas la 13 regénération , mais belle est bien la 1er regénération puisqu’ils ou elles (la faille) a mis son compteur de regénération a 0 . Doctor Who resteras pendant encore très longtemps il as désormer 11 regénérations en plus :p
Critique très facile, surtout quand on a pas compris l’épisode. Cet épisode a deux fonctions clore l’histoire avec le silence, et clore la trilogie du cinquantenaire, parce que « oui », Moffat nous a dupé, le cinquantenaire a commencé avec le « nom du docteur », s’est poursuivi avec avec le « jour du docteur » et s’est terminé avec cet épisode, mais bon il est vrai qu’il faut réfléchir, et en France, réfléchir c’est trop difficile.
« Parce que oui, s’il savait depuis longtemps que c’était sa dernière « vie », le comportement du Docteur aurait dû en être affecté. Sans compter qu’il a évoqué sa prochaine régénération dans « Let’s Kill Hitler », par exemple. »
Je ne sais pas si ça a été dit auparavant, mais ce Docteur là accepte sa mort. Tout simplement. Il a déjà accepté l’idée qu’il allait de toute façon très bientôt mourir dans Name (au prix de quelques larmes assez courtes, ce qui permet d’éviter une répétition mode drame chocolat avec The End of Time), et donc il a largement accepté ça dans Time. Et avec les régénérations en prime, il prend ça comme un renouveau, pas comme une mort
Sinon, dans Let’s Kill Hitler, je pense que t’asmal interprété le délire.
Le Docteur demande au TARDIS si il survivait si il se régénérait, le TARDIS répond que non. Ce qui en soi est complètement con, puisque la régénration est censée renouveler 100% des cellules et donc de virer le poison en question.
Sauf si le Docteur n’a déjà plus de régénérations en stock, ce qui est justement le cas. A ce moment là, il mourra quand même, même si il tente de se régénérer, parce qu’il ne peut plus se régénérer.
(Et pour l’énergie de régénération donnée à River dans le 7*05, bah c’est tout bête, River a déjà prouvé qu’il ne suffisait pas de mourir pour pouvoir utiliser l’énergie régénérative, ce qui veut dire qu’il en reste suffisamment au doc à ce moment là pour soigner des blessures, etc, mais pas suffisamment pour se régénérer lui-même.)
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