
DOCTOR WHO Christmas Special – The Snowmen
‘‘It’s smaller on the outside !’’ – Clara
Quelques mois après une mini-saison d’adieu à Amy et Rory, Doctor Who est de retour pour le traditionnel épisode de Noël, qui sert aussi d’introduction au prochain acte de la série : la célébration de son cinquantième anniversaire, en 2013.
Le Docteur a stationné son Tardis dans un nuage au-dessus du Londres de la fin du XIXe siècle. Il vit en reclus, indifférent au sort du reste de l’Univers, malgré les tentatives de ses amis, Madame Vestra, Jenny et Strax, de réveiller la flamme. Une rencontre inopinée avec l’opiniâtre et étrangement familière Clara, et une invasion de neige intelligente, vont le conduire à sortir de sa retraite…
Nouveau look pour une nouvelle vie
Steven Moffat a saisit l’occasion du changement de comparse pour orchestrer un changement d’époque. Le scénariste en chef et Matt Smith sont toujours en place, mais autour d’eux tout est différent : le costume du Docteur, son Tardis, le générique.
Au-delà de quelques éléments qui font office de signature – principalement le nœud papillon – le costume du onzième Docteur a finalement toujours été assez mouvant. Après 13 épisodes de stabilité correspondant à la saison 5, il a perpétuellement subi des altérations. Cette fois-ci, cependant, il s’agit d’un véritable changement plus que d’altérations, non seulement dans le style victorien que le Docteur s’est choisi, qui correspond à l’époque où il s’est établi, mais aussi dans le code couleur et le port d’un nouveau couvre-chef. Il reste à voir si ce style restera en place dans les épisodes à venir, maintenant que le Docteur va recommencer à voyager à travers le temps et l’espace.
Le nouvel intérieur du Tardis reflète lui aussi l’humeur sombre du Docteur. J’étais un grand fan de la version précédente, qui semblait gigantesque et fantastique, et abritait nombre d’intéressants recoins (mais dont je peux imaginer que les parois brillantes et leurs reflets ont du pousser quelques directeurs de la photographie vers la dépression). Cette version rétro-futuriste est clairement un clin d’œil au passé de la série et aux consoles des années 70 – 80. Je ne suis pas vraiment convaincu par certains aspects un peu cheap, même si le résultat à l’écran est meilleur que sur la photo qui avait été diffusée, et même si son temps d’antenne est assez réduit et qu’il nous reste probablement certains aspects à découvrir.
A l’extérieur de l’histoire, le générique aussi connaît une mise à jour, qui met fin au supplice des derniers épisodes, et d’une équipe qui n’aimait visiblement plus son générique, mais voulait attendre avant de le changer vraiment – et a donc décidé de le tripatouiller perpétuellement, l’empirant un peu plus à chaque épisode. Là encore, l’allusion à différentes versions des années 70 et 80 est évidente, notamment avec le retour d’une apparition subtile du visage du Docteur en exercice, et un remix du thème façon best-of de 50 ans de variations. Cette réactualisation est toutefois très punchy.
Bien sûr, le changement le plus notable, c’est Clara. Elle avait déjà fait une très bonne impression lors de sa première apparition dans l’épisode « Asylum of the Daleks ». Mais elle y jouait tout le temps seule, et il restait encore à juger de ses interactions avec d’autres acteurs, et avec Matt Smith en particulier. Le résultat ne déçoit pas, ce qui est d’autant plus crucial que, le Docteur étant apathique au début du récit, elle doit en porter une bonne part sur ses épaules pendant la première moitié de l’épisode. On a déjà hâte de passer d’avantage de temps avec elle.
Impossible de ne pas mentionner le mystère qui l’entoure, signature du scénariste Moffat. Par chance, il est cette fois-ci clairement posé et connu du Docteur, ce qui devrait éviter les problèmes du personnage d’Amy dans la saison 5, dont la nature mystérieuse devait rester cachée tout en faisant l’objet d’allusions régulières, ce qui freinait méchamment l’empathie avec le personnage.
Clara se voit apposer son propre label (qui fait suite au ‘‘Girl who waited’’ d’Amy), ‘‘The woman twice dead’’ : la femme morte deux fois. Cela caractérise le mystère du personnage – celle avec laquelle nous passeront les prochains épisodes sera une troisième version. Après la Clara du futur qui avait fini assimilée par un Dalek, et la Clara du passé tuée par la gouvernante de glace, la conclusion de l’épisode nous laisse entrevoir que nous ferons la connaissance d’une Clara du présent.
Mais Clara elle-même apparaît comme une allusion à Doctor Who et à son histoire. La Clara du passé partage en effet avec la série sa date de naissance, le 23 novembre. Surtout, Doctor Who aussi est morte deux fois. Avant son annulation de 1989, la BBC avait déjà décidé de mettre fin au programme en 1985, avant de revenir sur sa décision suite aux protestations des fans. Des acteurs de la série ont même enregistré un single de charité, ‘‘Doctor in Distress’’, une horreur à découvrir ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=s1yW8FrrXAA
Trop ou pas assez
J’aurais voulu aimer The Snowmen davantage que je ne l’ai réellement aimé. Il n’est pourtant pas avare de bons moments, mais sans parvenir, à mon sens, à trouver véritablement sa voie. J’ai eu du mal à ne pas le comparer avec « The Eleventh Hour », qui lui aussi introduisait une nouvelle époque de la série, et force est de reconnaître que la comparaison n’est pas à son avantage.
« The Eleventh Hour » lui aussi s’organisait autour d’une intrigue assez simple qui laissait du temps pour caractériser les personnages. Mais il y avait tout de même une histoire, et une résolution. Ici, Steven Moffat a recours au motif qu’il affectionne particulièrement du conte de fée. Parfois pour le meilleur – le Tardis dans les nuages au bout d’un immense escalier en colimaçon – mais aussi pour le pire, avec cet ennemi vaincu à coup de larmes d’une famille à Noël. Une ligne de dialogue aussi atroce que l’événement scénaristique qu’elle décrit. Les fins d’épisodes à coup de souhaits exaucés se multiplient, et c’est une tendance problématique.
En fait, « The Snowmen » évoque aussi beaucoup « The Next Doctor », autre épisode de Noël léger en noëlitude, qui se passait également dans l’Angleterre du XIXe siècle. Mais un « Next Doctor » dans lequel le Cyber-King ne se dresserait jamais, c’est-à-dire dont l’intrigue ne décollerait pas vraiment. A sa place, la peu convaincante gouvernante de glace échoue à incarner une menace crédible, d’autant que son apparence est finalement trop réminiscente des Anges Pleureurs. Et sur les plans de l’ancrage émotionnel (l’histoire du faux Docteur Jackson Lake) et de son sous-texte thématique (la condition de la femme à l’époque), « The Snowmen » fait aussi pâle figure.
Plus largement, j’ai désormais l’impression qu’il y a deux Steven Moffat qui œuvrent en alternance. Le premier écrit des scripts si denses qu’un épisode de 45 minutes pourrait devenir une histoire en trois parties s’il était écrit par un autre scénariste. Le deuxième Moffat s’appuie sur des personnages secondaires hauts en couleur, d’excellents dialogues et quelques scènes réussies pour faire passer des intrigues-prétextes qui tiennent sur un timbre poste. A cet égard, « The Snowmen » n’est pas sans rappeler le Spécial de Noël de l’année dernière – un incident déclencheur, beaucoup de bla bla, et une résolution « magique ». A ceci près que comme l’épisode s’inscrit clairement dans la continuité de la série, contrairement à « The Doctor, The Widow and The Wardrobe », il a de meilleurs personnage secondaires et de meilleurs incidents sur lesquels s’appuyer. Au-delà de Clara, le trio Vestra, Jenny et le ressuscité (par qui ? Comment ?) Strax, font un excellent gang de sidekicks.
Les deux ont un point commun : arroser le tout d’une pluie de gimmicks, qui peut devenir franchement désagréable quand on a l’impression qu’ils se substituent à tout approfondissement – clairement, je n’en peux plus de la référence méta ‘‘doctor who ?’’, et malheureusement ça risque fort de durer toute une année encore jusqu’au dénouement de l’intrigue du Silence sur les champs de Trenzalore.
Ma frustration face à cet épisode, qui me ferme sans doute à de réelles qualités, repose aussi sur le sentiment que le sujet d’un Docteur reclus et vaguement misanthrope a été survolé. On aurait pu, dans un genre différent, approcher d’un travail de caractérisation à la hauteur de celui de « The Waters of Mars », par exemple. Mais on en est loin, et on pense surtout à la menace express du divorce des Ponds. Steven Moffat semble décidemment peiner à écrire des arcs à long-terme pour les personnages de Doctor Who, et à envisager leur évolution autrement que par à-coup. Son recours constant, pour compenser, à l’angle du mystère, que pourtant j’affectionne, est de moins en moins suffisant à mes yeux.
Le Bilan : Jenna-Louise Coleman confirme la première impression de son apparition surprise en septembre : grâce à sa fraîcheur et à son dynamisme mutin, elle est déjà adoptée dans le rôle de la nouvelle comparse Clara, même si on n’a finalement pas encore vraiment rencontré la version que nous devrions suivre sur le long terme. Le retour des personnages secondaires de « A Good Man Goes To War » est très bienvenu, une partie de l’imagerie déployée est séduisante (le Docteur dans les nuages), quelques séquences sont parfaitement réussies (les deux allusions à Sherlock Holmes, notamment), et on peut compter sur une véritable surprise (la mort de Clara) pour rendre l’épisode mémorable. Oui, mais l’histoire ne convainc pas. Le méchant n’existerait même pas un tout petit peu s’il n’était pas incarné Richard E. Grant et la résolution franchit trop allègrement les limites du Deus Ex Machina pour ne pas verser dans le ridicule. Du coup, on fini par avoir l’impression que la série se réduit à ses gimmicks, qui deviennent étouffants.
The Great Intelligence
La conscience qui anime la neige, The Great Intelligence, est un ennemi que le Docteur a déjà affronté – même s’il semble lui-même ne plus réussir à s’en souvenir. A-t-il trop eu recours à sa limace mangeuse de mémoire ?
C’est le deuxième Docteur qui avait fait face à cette race extraterrestre très ancienne qui a perdu sa forme corporelle et cherche à en trouver une nouvelle, dans deux histoires, « The Abominable Snowmen » et « The Web of Fear », diffusées en 1967 et 1968. Cette deuxième histoire se passait dans le métro londonien dans les années 60, et il semble que ce soit le onzième Docteur qui ait donc donné naissance à cette idée chez The Great Intelligence en agitant la boite comportant le plan du métro.
DOCTOR WHO, épisode 7×06 – Spécial de Noël (BBC)
The Snowmen
Scénario : Steven Moffat ; réalisation : Saul Metzstein.
Avec : Matt Smith (Le Docteur), Jenna-Louise Coleman (Clara).
Je ne suis pas tellement d’accord avec votre critique, j’ai trouvé l’épisode particulièrement réussit, Clara est une super compagne le trio détective est vraiment réussit, il y a une vrai intrigue comme j’aime.
Les snowmen sont très bien fait et la dame de glace aussi.
C’est vrai que cette épisode ressemble à un conte c’est pour cela que j’ai aimé sont côté magique mais tout en restant dans le style « Doctor Who ». C’est épisode était vraiment énormissime pour ma part.
Pas complètement d’accord non plus avec ta critique.
Le côté conte de noël est superbe tout comme les spéciaux précédents.Il ne faut pas oublier que ce sont des Spécial Noël et que dans cet optique ils répondent à 100% au cahier des charges : De l’aventure, de l’humour et de la magie.
En tout cas ils sont plus dans l’esprit de Noël que ceux de RTD qui étaient dans plus dans l’esprit Doctor Who, voir un épisode « de plus » (ce terme n’est pas péjoratif dans ce cas).
Certes, certains points sont un peu légés (les méchants, l’acceptation de l’anormal dans le normal etc) mais je ne trouve pas que ça choque si tant est qu’on reste dans l’esprit de Noël.
Bref, sinon, je suis totalement amoureux de Clara qui est une synthèse de Rose, Amy et Donna je trouve le côté mièvre en moins (pour Rose et Amy) du moins pour l’instant.
Oh attention, avec les grands fans de Dr Who, tout épisode est au minimum très réussi 😉
AAssez d’accord, cet épisode spécial vaut surtout pour Clara, son perosnnage, son intrigue, son dynamisme, son entente avec le Docteur. Le reste, l’histoire de l’épisode n’est pas fantastique, pas très « esprit de Noel » qui plus est. Et avec comme souvent chez Moffat ce sentiment d’une résolution en 2 temps 3 mouvements, expliqué en 1 monologue du Docteur sans que l’on y comprenne grand chose.
J’ai un avis partagé sur cette épisode.
J’ai franchement adoré la prestation de Clara (It’s smaller on the outside!), c’est cristallin et brillant à la fois, j’adore. C’est rapide, et avec mon niveau relativement bas d’anglais j’ai eu un peu de mal à suivre, mais ça colle à l’actrice. L’idée de deux morts est superbe, même si je n’ai pas tout à fait compris comment il savait qu’elle devait vivre (et « It’s the day! » ??). Autre contradiction, que vas t’il advenir de River Song ? Le baiser avec Clara ressemble fortement à des scènes avec River Song…
On ne suit pas trop la majorité de l’histoire, et le scénario ne fait que survoler une intrigue qui pourrait être plus creusée.
Enfin, les effets spéciaux étaient très mauvais, et totalement irréalistes.
Lorsque je te lis Sullivan, je me dis qu’objectivement tu as raison, que tu pointes très justement les faiblesses du scénario et les gimmicks de Moffat. Mais voilà, ces faiblesses de scénario et ces gimmicks ne m’ont absolument pas gênée. J’ai adoré cet épisode pour une seule et simple raison : les personnages et leur dynamique. Plusieurs scènes m’ont fait rire aux éclats et Clara promet d’être une compagne qui dépote. Ce que j’aime par-dessus tout dans une série, ce sont les personnages et à la limite, l’histoire passe au second plan. C’est pour ça, par exemple, que je défendrai toujours The Hounds of Baskerville, car même si l’intrigue n’est pas la mieux menée, c’est celui qui montre de manière réjouissante l’amitié entre Sherlock et Watson.
Pour en revenir à cet épisode de Doctor Who, j’aime ce côté conte de fées, même si Moffat nous le ressort à chaque fois. Ça marche sur moi. La première moitié de cette 7e saison m’avait laissée sur ma faim et cet épisode de Noël m’a mise en joie. Wait and see
Les défauts m’ont empêcher d’apprécier l’épisode personnellement.
Le coup des « Winter is coming » à répétition ils auraient pu éviter.
Pour la great intelligence je n’étais pas né et je n’avais pas vu les épisodes cités alors ca ne m’a malheureusement pas plus impressionné que ça se méchant. Mais visiblement seulement une personne sur dix ayant vu cet épisode est dans la même situation que moi.
Mais je dois dire que ca fait un moment que les épisodes de Mofatt me gonflent. Le seul depuis septembre dont j’ai un bon souvenir c’est Asylum of the Dalek.
je suis assez emballé par ce nouvel episode, qui a pour lui de relancer une saison bien moribonde, ça y est la S7 du doctor a démarrée.
Elle démarre d’autant mieux que le rappel a « asylum of the Dalek » nous laisse perplexe et songeur quand au role de Clara dans l’univers du Doctor. Un vrai fil d’Arianne. Un personnage récurrent dans le temps, qui meurt malgré l’aide du Doctor, mais qui peut elle bien être ? et son destin est il de finir toujours ainsi. ?
Retrouver Clara dans le temps semble bien être le coeur de cette nouvelle saison, et un challenge pour le Doctor? En arrière fond, on retrouve aussi cette idée que le Doctor seul est totalement déshumanisé et n’a plus d’intérêt pour explorer l’univers et le temps. C’est assez paradoxal d’ailleurs de la voir bloqué sur Terre alors que l’univers a toujours été son terrain de jeu.
J’ai beaucoup aimé regarder cet épisode du Doctor. J’ai vraiment passé un bon moment. En le regardant j’étais tout à mon plaisir. Et puis la nuit est passée.
Et malheureusement en y repensant tous ces défauts m’ont un peu sauté au visage les uns après les autres.
Merci Sullivan pour cette critique très très intéressante qui résume parfaitement tout le bien et tout le mal que je pense de cet épisode. Ton expertise en la matière m’a aussi permis d’apprendre plein de choses et donc de comprendre certaines références (le visage dans le générique, que j’ai trouvé too much mais qui trouve une explication, la symbolique de la double mort… ). C’est vraiment un plaisir de te lire.
Je n’ai regardé l’épisode qu’avant-hier (devant attendre cher et tendre qui avait déidé de s’y mettre blablabla) et ça a été dur de tenir !
Enfin bon, une fois n’est pas coutume, Sullivan a parfaitement résumé ce que j’en ai pensé (c’en est inquiétant…) Je suis définitivement fan de cette nouvelle et pétillante comparse. J’aime beaucoup le mystère mis en place et j’ai hâte (et très peur aussi) e voir comment ça va être développé et suivi. Je suis aussi très contente d’avoir retrouvé Madame Vestra, Jenny et Strax (et ai trouvé super les allusion à Sherlock Holmes.) Mais voilà, l’épisode n’a vraiment été conçu QUE pour les personnages secondaires. Le Docteur malheureux et reclus est survolé (damned ça aurait pu être tellement bien pourtant). Pire, il m’a semblé être totalement éloigné de l’essence du Docteur. Un être curieux et intéressé de tout qui est prêt à tout, surtout se sacrifier, pour le bien commun. Et là… il boude ? Il compte laisser des innocents souffrir parce qu’il boude ? Euuuuh…
Bon, les… méchants ? No comment… Les résolutions à deux balles, les « doctor who » qui deviennent vraiment lourdingues… Bon voilà quoi.
Je viens donc de répéter l’article n’est ce pas ? ^^
Je vais juste rajouter que par contre, j’ai dé-tes-té le nouveau générique. Pas le son, mais l’image ! Beeeeerrrk ! Je m’y ferai, c’est sûr mais alors… Tout comme au nouveau TARDIS je suppose. Je ne l’ai aps détesté mais ai été moyennement emballée. Ce côté high-tech cheap… J’avoue préférer les version un peu steampunk quoi. Après, on ne l’a pas vu très longtemps non plus, c’est vrai.
Bref, hâte hâte hâte d’être à la fin du mois !
(petit rajout quand même : j’ai cru qu’on allait enfin avoir une comparse du passé mais non. je vais pas dire que je suis déçue parce que pour l’instant, ça me parait bien excitant tout ce qu’on attend pour la suite. Mais bon, c’est quand même pas très logique tout ça)
Et effectivement, merci d’avoir rappelé ce qu’était la Great Intelligence. Ca permet de donner un petit peu de volume à ce méchant raplapla