
Doctor Who pour nous les nuls : l’interview qui explique tout !
Si, à l’évocation de Docteur Who, vous regardez les pigeons manger du pain. Si vous haussez les sourcils à l’évocation du mot Tardis, que les Daleks sont pour vous des sosies de R2D2 et qu’à chaque fois que vous y jetez un oeil, le Docteur change de tête, cet article est pour vous.
A la veille du 50ème anniversaire de la série, il était temps de mettre fin à cette ignorance. Et peut-être à celle de certains d’entre vous (on parle de moi là ? NDJohnPlissken). J’ai donc réalisé cet article en forme de mode d’emploi de la série, grâce à une interview du formidable Romain Nigita, journaliste spécialisé en séries TV de l’agence 8 Art City. J’espère qu’il permettra aux néophytes Whovians (1) que nous sommes d’y voir plus clair avant demain, jour J du 50e anniversaire de Dr Who.
Il s’appelle Doctor Who, mais est-il vraiment docteur ?
Le Docteur Who, c’est le personnage principal de la série donc on célèbre l’événement. Personnage énigmatique, souvent présenté avec une sorte de tournevis et des costumes changeants, c’est pourtant le pilier de la série. « C’est très simple : le Docteur, c’est un extraterrestre qui voyage dans le temps et dans l’espace. Une fois que tu as dit ça, tu peux comprendre 95% des épisodes » nous explique Romain Nigita. Comme tout extraterrestre, il vient d’une autre planète, la planète Gallifrey. Alors comment expliquer qu’il porte un titre aussi prestigieux que celui de « docteur » : « On ne sait pas vraiment s’il est docteur, au sens commun du terme. Mais récemment il y a eu un début de réponse, le nom de « Docteur » serait un prénom comme Jean Pierre (sauf que c’est Docteur), et ce prénom aurait donné le nom de « docteur » aux médecins, car comme le Docteur, les médecins sauvent des gens. »
On fête le 50ème anniversaire de la série. Dure-t-elle vraiment depuis 50 ans ?
Romain Nigita explique ça très clairement, mais il faut un peu s’accrocher. La première époque de la série a duré de « de la série de 1963 à 1989 ». Les épisodes et les saisons n’avaient pas la forme qu’on connait aujourd’hui : « à l’époque, chaque histoire était plusieurs épisodes d’une demi-heure. Chaque semaine était diffusée une demi-heure, mais il fallait regarder tous les épisodes de l’histoire pour comprendre. » Et chaque histoire ne contenait pas forcément le même nombre d’épisodes.
« Il y a eu un téléfilm en 1996 et une nouvelle version en 2005 dont Russell T. Davies puis Steven Moffat furent producteurs/ showrunners ». Cette nouvelle version suit un rythme plus classique : « il y a quelques cliffhangers d’une saison à une autre, mais en dehors de ça, chaque épisode raconte une histoire différente, avec un problème qu’on résoud à chaque épisode, comme Code Quantum. »
Au total, il y a eu 695 épisodes dans la première époque, 1 téléfilm et la nouvelle version a produit 91 épisodes et 11 épisodes spéciaux.
L’anniversaire de Doctor Who, un événement mondial
Le 23 novembre 2013 sera diffusé, sur la BBC et dans plus de 75 pays, un épisode spécial intitulé The Day of the Doctor. En France, c’est France 4, le diffuseur de Doctor Who qui s’y colle, avec une programmation spéciale. « Les 50 ans de Doctor Who, c’est quelque chose d’assez exceptionnel, car une série qui est toujours à l’antenne 50 ans après ses débuts, il n’y en a pas tant que ça. Ce n’est évidemment pas la seule. De plus, quand on parle d’un cinquantième anniversaire, elle n’a pas duré 50 ans de manière ininterrompue. Mais il n’y en a pas beaucoup d’autres, il y a des soaps par exemple, comme Coronation Street en Angleterre… C’est en ça que c’est exceptionnel.
En plus, 50 ans après ses débuts, le succès de Doctor Who atteint un succès phénoménal. Même en France où la série était quasi inconnue il n’y a pas si longtemps, on célèbre cet anniversaire, avec notamment une diffusion sur France 4. C’est incroyable de voir que 50 ans après sa création, la série est aussi populaire. »
Plusieurs acteurs : un seul Docteur
Depuis le début de Dr Who, 11 Docteurs se sont succédés à l’écran pour incarner le célèbre Maître du Temps. Une des raisons de l’importance de l’épisode spécial de Noël prochain, c’est que ce sera la première apparition du 12ème Docteur, Peter Capaldi. L’épisode de demain introduirait, lui, un nouveau Docteur sans numéro, joué par John Hurt, qui pourrait bouleverser certaines choses. « Il a une spécificité assez spéciale, quand il est mortellement blessé au lieu de mourir, il se régénère dans la série. Ce qui veut dire que non seulement son apparence physique change,mais aussi sa personnalité. Par contre, il garde toujours sa mémoire. Ca permet aussi de changer d’acteurs au passage, ce qui est très pratique. »
Chaque nouvelle forme du Docteur est l’occasion de réinventer le personnage avec de nouveaux vêtements, des accessoires, mais aussi de nouveaux traits de caractère.
« Il peut être plus ou moins irascible, avoir plus ou moins d’humour, être plus ou moins lunaire, être plus ou moins un homme d’action, selon la personnalité de l’acteur qui va jouer le rôle. L’acteur qui va donner le rôle, va donner sa patte au personnage. Par contre le personnage est le même, il a toujours 900 ans, c’est comme n’importe qui qui se teint les cheveux en blond ou fait une opération de chirurgie esthétique en fait. »
Le Doctor Who est toujours bien accompagné.
Depuis ses débuts, le Docteur Who n’est jamais seul. Les raisons qui ont poussé les scénaristes à vouloir lui mettre systématiquement quelqu’un dans les pattes sont très terre à terre. « C’est une question qui était peu explorée dans la première époque de la série. C’est vraiment depuis la version de 2005 et depuis que Steven Moffat est devenu showrunner que la question s’est posée : pourquoi le Docteur a besoin de voyager avec quelqu’un ? Grosso modo, les hypothèses des scénaristes expliquent que les compagnons permettent au Docteur de garder les pieds sur terre.
Mais c’est une explication de scénariste pour trouver des motivations de personnages, par contre en ce qui concerne le format de la série, pour le téléspectateur, le compagnon permet de ne pas avoir de personnage seul, il faut quand même que le personnage principal discute avec des gens, sinon il ne se passe pas grand chose. »
Se pose aussi la question de l’identification : comment rendre un extraterrestre attachant aux yeux du téléspectateur terrien ? Les personnages l’accompagnant servent alors de passerelle.
Ca permet aussi d’avoir des personnages avec lesquels le téléspectateur peut s’identifier. La plupart du temps, le ou les compagnons sont des humains de notre époque. Donc à chaque fois, un personnage auquel le téléspectateur va pouvoir s’identifier, qui va poser des questions au Docteur identiques à celles que le téléspectateur peut se poser : « C’est quoi cette machine ? Comment tu voyages dans le temps ? Qu’est ce qui se passe ? Où est ce qu’on est ? ». C’est le personnage qui va faire le lien entre le téléspectateur et l’univers du Docteur.
Un même docteur peut avoir 3 compagnons qui se succèdent, ou un compagnon peut rester sur deux Docteurs différents. »
Un terme qui prête à rire
On peut se demander les raisons d’un terme comme « compagnon », un mot qu’on utilise souvent pour désigner une relation intime entre deux personnes. Dans Doctor Who, l’utilisation de ce terme est plutôt là pour faire sourire : « Compagnon, c’est le terme qu’on donne généralement au sidekick du Docteur, mais on fait souvent référence à ce terme là comme quelque chose de ridicule. Il y a même un épisode dans la nouvelle version, où quelqu’un demande au Docteur si ça veut dire « compagnon sexuel », il en est outré. On dit donc « Compagnon » ou « assistant ». »
Le retour en 2005.
Comme expliqué plus haut, la série a connu une longue coupure entre sa première version, qui s’achève en 1989, et la deuxième version qui commence en 2005. Nous sommes désormais très familiers des reboots et autres remakes de séries plus ou moins cultes (Hawaï 5-0, Charlie et ses drôles de dames, Ironside… etc…). Pourtant cette reprise de la série n’a rien de commun avec ces dernières : « La série de 2005 est la suite directe de celle de 1989. C’est comme si au lieu d’avoir un hiatus d’été qui a duré 2 mois, le hiatus a duré 16 ans. Ce n’est absolument pas un reboot ou un remake. Le Docteur de 1989, c’est le 7ème. On retrouve ce même personnage au début du téléfilm de 1996, lorsqu’il se régénère pour laisser place au 8ème. Et celui de 2005 c’est le 9ème. On n’a pas vu la régénération entre le 8ème et le 9ème en 2005, mais c’est toujours le même, avec la mémoire de tout ce qui lui est arrivé avant. Sauf qu’il y a eu très très longtemps entre les deux. »
Les Daleks
Quand on entend parler de Doctor Who, il y a 90% de chances de finir par entendre le mot « Dalek ». Les Daleks sont les plus grands ennemis du Docteur, tellement grands, qu’ils existent depuis presque aussi longtemps que la série. « Ils sont apparus dans la deuxième histoire, fin 1963.
Les Daleks sont des Nazis de l’espace. Leur cri c’est : « Exterminate » et leur but c’est d’exterminer tout ce qui n’est pas Dalek. Ils ont une forme de boite à roulettes qui renferme une créature mutante, une sorte de gros poulpe qui résulte de la mutation d’un peuple humanoïde et qui a muté à cause des radiations d’une guerre atomique. La popularité des Daleks était telle pendant les années 1960 qu’elle dépassait même celle de la série. Il y a eu tout un merchandising gigantesque, on parlait de Dalek Mania. Il y a eu 2 longs métrages avec pour slogan « Les Daleks envahissent la terre ». Le scénariste qui avait créé les Daleks pour Doctor Who a essayé d’en faire sa propre série aux Etats Unis. Ils sont vraiment les méchants de la série, les Moriarty du Docteur Who »
Le Tardis : un vaisseau spatial un peu spécial
Cette cabine téléphonique bleue, c’est le Tardis ou Time And Relative Dimension(s) In Space. Pourquoi cette apparence, c’est encore Romain Nigita qui l’explique le mieux : « Ca a l’apparence d’une cabine téléphonique ou plutôt d’une cabine d’appel de la police. En Grande-Bretagne, une cabine téléphonique pour le public c’est rouge, mais la cabine du Docteur est bleu. Parce qu’en fait, c’était un truc qui existait vraiment dans les années 1960, à une époque sans téléphone portable ni talkie walkie. Quand les policiers devaient appeler les renforts, ils utilisaient ces postes réservés aux policiers.
Le principe du vaisseau du Doctor, c’est que pour voyager dans le temps, lorsqu’il se pose quelque part, il prend l’apparence d’un objet de la planète où il se pose. C’est un circuit de camouflage. Sauf que dès le premier épisode, on nous apprend que le circuit de camouflage du Tardis est en panne et donc il est resté bloqué sur l’apparence d’une cabine téléphonique des années 1960. »
Le Docteur voyage donc dans un vaisseau en panne depuis le début : « c’est tellement le symbole de la série que tout le monde fait avec. C’est plus un gag qu’autre chose. La caractéristique de ce vaisseau c’est qu’il est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. A l’intérieur, c’est un vaisseau gigantesque qui s’étend sur des dizaines de couloirs et de salles comme une navette spatiale. C’est une technologie extraterrestre qui permet d’avoir une navette plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. »
Doctor Who : une série de science-fiction ouverte à ceux qui détestent ce genre.
« Vu de l’extérieur, il y a tout un vocabulaire et un univers qui peuvent paraitre intimidants. Mais si tu ramènes le concept à sa base, c’est un gars qui voyage dans le temps et dans l’espace et chaque épisode raconte une histoire différente. Ensuite, le fait qu’il ait un tournevis sonique, c’est pas essentiel quand tu regardes l’épisode. Son vaisseau lui sert à atterir à un endroit, ensuite, il l’utilise beaucoup moins. Pourquoi on accroche à cette série ? L’humour va beaucoup jouer, un humour très britannique. Et puis le fait d’avoir différents docteurs permet de donner de la fraicheur à une série tous les 4/5 ans en moyenne.
L’avantage de Docteur Who, c’est que le voyage dans le temps et l’espace se passe quasiment toujours sur Terre, les compagnons sont un point d’entrée pour le public. Il y a plein de points de repère pour le public qui serait réfractaire au fantastique ou à la science fiction. »
Un épisode point d’entrée pour les non-fans
« Déjà je déconseillerais formellement à quelqu’un qui ne connait pas Doctor Who de commencer par l’ancienne version. Pour être honnête, c’était tourné en vidéo dans les conditions du direct, même si les scénarios sont formidables et les acteurs extraordinaires, ça peut paraître terrifiant pour quelqu’un qui n’est pas habitué à regarder des séries anciennes dont la technique n’est pas parfaite.
L’épisode parfait pour commencer et avoir les bases c’est le premier de la nouvelle époque qui s’appelle « Rose », dans lequel justement, on est complètement du point de vue de la nouvelle assistante qui découvre l’univers du Doctor en même temps que nous. Mais un épisode de 2005 a déjà bien vieilli par rapport aux épisodes actuels, c’est pas en HD et c’est très coloré.
Plus proche de nous, le premier épisode de la saison 5, qui est le premier épisode de Matt Smith, il y rencontre sa première assistante, ça permet d’avoir une bonne introduction aux débuts. »
L’épisode spécial, un épisode pour les Whovians
« Malgré toute la passion que j’ai pour Doctor Who, j’ai un peu peur que cet épisode spécial soit un peu compliqué pour les gens qui ne connaissent pas. On va avoir le Docteur actuel et un ancien Docteur et en plus un 3ème Docteur, qu’on aura jamais vu, qui serait un ancien Docteur qu’on aurait banni de la mémoire du Docteur… Déjà pour les fans, ça peut être un peu complexe, alors j’ai un peu peur que pour les gens qui ne connaissent pas du tout, ce ne soit pas un bon point d’entrée.
Par contre, ça promet d’être très spectaculaire, très ambitieux en terme de production. »
J’espère que cette longue interview aura eu le même effet sur vous que sur moi : aiguiser votre curiosité sur cette série qui fait tant parler. Merci à Romain Nigita, journaliste spécialisé en séries TV de l’agence 8 Art City d’avoir pris le temps de m’éduquer à Doctor Who, ce fut passionnant pour moi, mais probablement un peu pénible pour lui !
Rendez-vous donc le 23 novembre sur France 4 pour une soirée spéciale « Doctor Who ».
(1) Première info donc, les Whovians sont les fans de Doctor Who.
Excellent résumé de cette série que j’ai découvert sur le tard mais que j’apprécie tout particulièrement !
Florilège :
« Il y a eu un téléfilm en 1996 et une nouvelle version en 2005 dont Steven Moffat et Russell T. Davies sont producteurs ».
Julie Gardner appréciera.
« C’est vraiment depuis la version de 2005 et depuis que Steven Moffat est devenu showrunner que la question s’est posée de pourquoi le Docteur a besoin de voyager avec quelqu’un. »
Et depuis que Moffat est showrunner. Absolument. Cela n’a rien à voir avec le travail de Davies, la centralité de Rose, etc etc…
D’ailleurs, dans Blink, monument de la vénération à Moffat, la compagne est vraiment indispensable. Oh, wait…
L’épisode parfait pour commencer et avoir les bases c’est le premier de la nouvelle époque qui s’appelle « Rose », dans lequel justement, on est complètement du point de vue de la nouvelle assistante qui découvre l’univers du Doctor en même temps que nous. Mais un épisode de 2005 a déjà bien vieilli par rapport aux épisodes actuels, c’est pas en HD et c’est très coloré. Plus proche de nous, le premier épisode de la saison 5, qui est le premier épisode de Matt Smith, il y rencontre sa première assistante, ça permet d’avoir une bonne introduction aux débuts. »
On a presque l’impression qu’il est suggéré de commencer par la S5. Comme avec la S2 des Sopranos, la S5 de Lost, la S3 de Breaking Bad, la S8 de Twin Peaks (hey, pas taper, humour)
« Malgré toute la passion que j’ai pour Doctor Who, j’ai un peu peur que cet épisode spécial soit un peu compliqué pour les gens qui ne connaissent pas. J4aimerais beaucoup que les gens qui ne connaissent pas s’intéressent à la série, mais j’ai un peu peur que cet épisode soit compliqué, parce qu’on va avoir le Docteur actuel et un ancien Docteur et en plus un 3ème Docteur, qu’on aurait jamais vu, qui serait un acien Docteur qu’on aurait banni de la mémoire du Docteur… Déjà pour les fans ça peut être un peu complexe, alors j’ai un peu peur que pour les gens qui ne connaissent pas du tout, ce ne soit pas un bon point d’entrée. Par contre, ça promet d’être très spectaculaire, très ambitieux en terme de production. »
Outre l’involontaire coquille de l’apostrophe (et de « acien » ;)), et sans détail pour ne pas spoiler, j’ai l’impression qu’on a pas vu la même fin du final de la S7.
Bref. C’est moche, faut pas critiquer, c’est pas beau tout ça. Mais vulgariser et résumer les bases ne se fait pas au mépris de l’exactitude.
Bonsoir
quel message méprisant… Ce billet est très bien pour connaître les bases de Doctor who, et ildonne son avis sur certains trucs , pas besoin de prendre ce ton hautain.
J’ai corrigé les coquilles, c’est vraiment gentil de votre part de les avoir fait remarquer de manière aussi délicate. Ca permet vraiment d’améliorer le contenu.
Au plaisir.
Je tenais à m’excuser pour mon message méprisant, idiot et totalement moralisateur. il m’est parfois arrivé d’être intelligent dans ma vie, j’aurais aimé que ce soit plus souvent. j’avais aimé cette sensation, je m’en souviens vaguement.
Faut préciser que le personnage ne s’appelle pas « Docteur Who » mais juste « Docteur »…
(et a priori c’est plus un titre qu’un prénom – connaître le vrai nom du Docteur est apparemment un ressort dramatique important de Moffat)
(par ailleurs, je ne sais pas quand a été réalisée l’interview mais le mini-épisode « the night of the doctor » donne pas mal d’éclaircissements sur certaines questions évoquées dans l’article -sur les régénérations, notamment)
L’interview a été réalisée avant la diffusion du mini-épisode. Et je pars du principe que des non-fans de Doctor Who ont encore moins de chance de regarder le mini-épisode que de lire cet article 🙂
C’est une des raisons pour lesquelles on reste très très basique dans ce qui est expliqué. Ce sont des questions que je me posais en tant que non-spectatrice de la série notamment
D’autant plus que quand on corrige les coquilles de manière aussi sympathique, on essaie de ne pas en faire.
« j’ai l’impression qu’ON A PAS VU la même fin du final de la S7″
Il faut écrire » On n’a pas », règle de négation NE…PAS niveau CE1
🙂
Mais justement je les corrige de manière sympathique, et je corrige celle-ci, puisque vous avez été suffisamment gentil pour nous la faire remarquer.
Je vais en profiter pour redoubler mon CE1 par la même occasion.
Ah non mais je parlais à Nearius^^
🙂 Comme il citait une de nos coquilles, j’ai vraiment cru que c’était pour nous. Dans tous les cas, nous l’avons corrigé. Merci de votre soutien alors !
« On a pas » est gramaticalement douteux, mais d’un usage courant. Ce n’est pas une coquille.
Il est d’usage courant d’écrire n’importe comment, ce n’est pas un argument.
« On a pas » est une faute de français au même titre que « voire même » qu’on entend à toutes les sauces
Les sous-titres deviennent d’ailleurs catastrophiques à ce sujet avec des « on a pas » ou des « héro » et j’en passe
Non. Il est en effet courant de faire des fautes d’orthographes (mes commentaires en sont truffé, je profite de l’occasion pour m’en excuser) et de malmener la syntaxe.
Ici, il s’agit de locutions qui sont utilisées volontairement et non par étourderies.
Vous pourriez me dire que ces locutions sont plus admises à l’oral et vous auriez raison, n’empêche que ça m’a surtout l’air d’être à peu près du même tonneau que les ayatollahs de la langue Française qui veulent nous empêcher de dire « mail » ou « hashtag ».
La langue évolue par les libertés qu’on prend avec elle.
La-dessus je referme la parenthèse parce que c’est pas le sujet.
Merci à Julia Lagrée et Romain Nigita pour article qui présente bien les fondement de Dr Who. S’il y’a des erreurs, elles sont mineures et n’entâchent en rien la qualité de l’article.
Oups, désolé pour le vouvoiement, une sale habitude prise au boulot, j’ai tendance à en mettre partout même quand ce N’est pas(pour faire plaisir à ekans) l’endroit.
Bon je vois que je ne me suis pas bien fait comprendre, tant pis car comme tu le dis ce n’est pas le sujet^^
Je ferme la parenthèse aussi et en profite pour remercier pour l’article
il faut se calmer les deux!
parce que…
Coquilles ou pas, je vous remercie pour ce sujet. Enfin, j’ai eu exactement l’explication que je recherchais.
Bonsoir !
Moi je trouve votre article parfait pour aborder de façon plus claire cette série. Je ne suis pas un « Whofan » ou un « Whophile » (les experts me pardonneront et corrigeront d’eux-même sans s’énerver, merci !) mais j’en ai toujours entendu parler avec beaucoup de bien. Un véritable phénomène pop culturel !
J’ai eu l’occasion parfois de voir quelques épisodes récents sur France 4 et, sans connaître la série sur le bout des doigts tout en étant bien éclairé sur les principes de base (le Tardis, la régénération du Docteur, etc…) j’ai toujours apprécié la folie douce et la puissance qui s’en dégageait pour une série télé de « fantasy ».
Merci à vous pour cet article, et à votre site de passionnés 😉
bonsoir à toi aussi petit ami(:
Cher Nearius : tu réagis en fanboy, à savoir sans beaucoup de nuance, c’est bien normal, on ne peut pas t’en vouloir pour ça et la critique est totalement légitime. Moi même étant fan transi de Carpenter, j’imagine que si je lisais une interview sur lui dont j’estime que le spécialiste interviewé dit des âneries, j’aurais aussi envie de pester. Mais en dehors des petits points que tu as soulevé, assez mineurs à une exception près je dirais, je trouve que Julia a fait un super boulot de vulgarisation grâce à Romain. Ensuite, Romain Nigita exprime son opinion concernant les points d’entrée dans la série pour les néophytes et ce n’est pas parce que tu ne la partages pas que ce sont forcément des conneries. Voilou !
Par ailleurs, on est vraiment désolé pour les coquilles et petits « pains » de rédaction, qui ont tous été corrigé.
ce n’est pas bien grave, après tout, on fait tous des erreurs
Ah ben tiens, article parfait, moi qui voulais « jeter un oeil » sur cette série mais sans savoir par où commencer. Merci pour le travail de vulgarisation.
moi aussi Alex, je crois qu’on se comprend:(
au revoir!
FIN?(THE END?)