
DOCTOR WHO: Special 50 ans – The Day of the Doctor (Critique de l’épisode)
‘‘Great men are forged in fire. It is the privilege of lesser men to light the flame’’
Le Docteur est convoqué un peu brutalement par Kate Stewart et UNIT, à la demande posthume de la Reine Elisabeth 1er, pour enquêter sur un mystère entourant d’extraordinaires tableaux stockés dans une cave secrète de la National Gallery – des tableaux en trois dimensions. Des créatures s’en sont échappées, et le Docteur va devoir s’allier à sa précédente incarnation pour résoudre ce mystère. Les deux Docteurs doivent aussi supporter le regard inquisiteur d’un autre de leur visage, celui qu’ils ont gardé secret : le Docteur de Guerre. Amené là par le Moment, l’arme de destruction massive ultime, ce Docteur pèse le pour le contre avant de prendre la décision la plus difficile, la plus tragique, qu’il ait jamais prise. Une décision qui n’a pas seulement changé profondément celui qu’il était et celui qu’il allait devenir, mais bien l’Univers tout entier…
Il faut bien se dire la vérité : Doctor Who n’abordait pas nécessairement cet événement incroyable, son cinquantième anniversaire, dans la meilleure des postures. Une saison décevante (c’est la version gentille de ratée) diffusée il y a six mois et tellement dispensable que je peine parfois à en retrouver des traces dans ma mémoire, une nouvelle compagne de voyage mal caractérisée et mal installée, un showrunner qui donne des signes de fatigue créative. A cela, j’ajouterai volontiers une communication anti-climatique, toute entière ramassée sur la dernière semaine, un choix étrange de la part de Moffat et de la BBC. La possibilité que cet épisode anniversaire soit tout simplement un désastre total m’avait traversé l’esprit. Cela a sûrement joué plutôt positivement dans mon appréciation du résultat final.
Quoi qu’il en soit, de désastre, il n’y en a pas eu. « The Day of the Doctor » souffre sans doute de quelques défauts, mais il n’en reste pas moins une digne célébration de la série, de son histoire, et de tous les Docteurs (et acteurs) qui ont porté cette production sur leurs épaules. L’épisode m’en a mis plein les yeux à quelques occasions, il m’a fait rire souvent, il m’a profondément ému, aussi. Malgré Moffat. Malgré tout.
Steven Moffat a très, très peur du pathos. Cela ne veut pas dire qu’il ne ressent pas, ou qu’il n’aime pas les émotions. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire plusieurs fois, l’écossais est dans le fond aussi romantique qu’il est bourru. Ce qu’il refuse, c’est d’en laisser trop voir, de prendre le risque de s’appesantir. Quand il l’émotion est « trop » forte, quand la larmichette pointe, Steven Moffat ressent le besoin incontrôlable de faire une pirouette, de relâcher la pression avec un clin d’œil ou un bon mot.
Tout « The Day of the Doctor » se résume à cette description du scénariste-showrunner. Sa version du Docteur elle-même, telle qu’incarnée depuis le début par Matt Smith, y correspond. Loin de l’emo-Docteur de David Tennant, 11 (enfin, l’actuel quoi, cette histoire de numérotation va désormais être un enfer sans fin, mais rigolo !) est le bouffon qui cache sa blessure derrière une jovialité qu’on devine un peu surjouée. Il est celui qui se force à oublier, venu après celui qui était hanté par le regret, lui-même venu après celui qui, rongé par la culpabilité, n’avait que très progressivement repris goût à la vie. Même le moment du parcours du dixième Docteur que Moffat a choisi d’utiliser est celui qui lui ressemble le plus : les voyages d’amusement, de plaisir et de déni entre « The Waters of Mars » et « The End of Time » (2009), tandis que le Docteur savait sa fin toute proche, annoncée par sa vision de Ood Sygma. Je me demande à quel moment Moffat aurait pris le Docteur d’Eccleston si l’acteur n’avait pas refusé de participer à l’épisode – j’imagine au sommet de sa douleur, avant-même qu’il ne rencontre Rose, celle qui allait le réparer.
Malgré les blagounettes faciles pour mettre l’émotion à distance, « The Day of the Doctor » a un réel impact. John Hurt, qui en porte une large partie sur ses épaules, livre une prestation habitée. Difficile de ne pas partager le déchirement des Docteurs quand ils sont sur le point de (re)commettre l’irréparable. Difficile de ne pas être ému par leur douleur quand sont évoqués les millions d’enfants morts dans la destruction de Gallifrey. Ces scènes sont brillantes et ne seront pas oubliées.
Pour se débarrasser des Time Lords, de leur mythologie encombrante et de leur esthétique surannée, Russell T Davies a fondé le retour de Doctor Who, en 2005, sur une backstory si importante que, même si elle était rarement mentionnée, elle constituait encore le cœur des motivations du personnage, et de l’interprétation de Matt Smith, huit ans plus tard. La Guerre du Temps, la destruction des Time Lords en même temps que des Daleks était une énorme déchirure dans l’histoire du Docteur. Un moment si extrême qu’il en était venu à faire l’exact contraire de ce qu’il professe, et qu’il avait déjà refusé de commettre par le passé (« Genesis of the Daleks », 1975).
Doctor Who n’est pas avare de changements, mais ce changement-là est le plus important qu’elle ait connu en cinquante ans. Il pose des questions éthiques fondamentales et porte une charge émotionnelle terrifiante.
C’est là qu’on en revient au fait que Steven Moffat a peur du pathos. Pour rendre tolérable à lui-même de centrer son histoire sur ce moment précis, le scénariste fait de l’aventure à laquelle le Docteur de Guerre assiste, et qui réunit deux de ses futures incarnations, le prétexte le plus comique et léger possible – même s’il doit au final poser une question éthique similaire. La version parfaite de ce Special aurait contenu une histoire-dans-l’histoire qui se serait révélée à la hauteur de l’histoire principale. Ce n’est pas le cas, et il faut faire avec. Reste que le plan des Zygons (pas revus dans la série depuis 1975) apporte son lot de moments sincèrement drôles et de clins d’œil biens sentis (on sait maintenant pourquoi Elisabeth 1 était si fâchée de revoir le Docteur dans « The Shakespeare Code » : il l’avait épousée, comme annoncé dans « The End of Time », puis n’est plus jamais revenu la voir !)
Certaines des peurs de Steven Moffat furent de bon conseil. ‘‘J’ai pensé que l’histoire de Rose, qui était une très belle histoire, était terminée,’’ a-t-il confié à Blogtor Who. ‘‘Je n’avais pas envie d’y ajouter quelque chose, je ne me sentais pas qualifié. Cela a toujours été l’histoire de Russell. La manière dont il l’a terminée dans The End of Time était parfaite. Je ne voulais pas en rajouter un bout. Cela n’aurait pas été bien’’. Moi aussi j’avais peur d’un re-re-retour de Rose, de sa redondance certaine, et de ce que Steven Moffat pourrait faire au personnage. L’astuce trouvée par le scénariste pour évoquer l’importance de ce personnage et de Billie Piper dans l’histoire de la série sans avoir à commettre d’impair est parfaite (et Piper est même plus à l’aise que quand elle avait dû retourner au vrai personnage à la fin de la quatrième saison).
L’apparition de Tom Baker est légèrement plus confuse, et c’est pourquoi son explication est laissée aussi ambigüe que possible – mais jusqu’à preuve du contraire, dans un lointain futur, le Docteur prendra sa retraire en devenant The Curator de la National Gallery, et réutilisera à l’occasion d’une de ses régénérations un visage du passé qu’il avait particulièrement bien aimé, celui du quatrième Docteur. Tom Baker reste le préféré des britanniques, et celui qui a incarné le personnage le plus longtemps – sept années. Baker avait aussi beaucoup regretté d’avoir refusé d’apparaître dans l’épisode anniversaire « The Five Doctors » (1983), ce qui avait forcé les producteurs à se contenter de scènes coupées pour le montrer. Sa boulette d’il y a trente ans est donc aujourd’hui joliment réparée. Malgré les années, il est facile de voir le charme, l’espièglerie et la conviction qui ont fait de lui le Docteur ultime pour tant de spectateurs.
Au milieu de ce programme de festivité satisfaisant, et des dialogues toujours parfaits de Steven Moffat, je mentionnerais encore quelques petites déceptions.
D’abord une réalisation étrangement plan-plan, en dehors des quelques moments très épiques sur Gallifrey au dernier jour de la Time War. Pourtant, j’avais adoré la manière dont Nick Hurran avait donné un style visuel affirmé à ses quatre précédents épisodes – « The Girl Who Waited », « The God Complex », « The Angels Take Manhattan » et, dans une moindre mesure, « Asylum of the Daleks ». Là, il donne l’impression de s’être un peu affaissé sous le poids des prétentions blockbusteriennes de cet épisode, et se replie sur quelques chose d’assez générique — et les inserts maniérés ne le relèvent guère.
Ensuite, j’admets que je regretterai longtemps que Clara, ‘‘personnage’’ fantôme avec lequel je n’ai pas le début d’une connexion, se soit retrouvée être la comparse principale de cet épisode. Les Ponds ont beau être déjà restés dans la série plus longtemps qu’il n’aurait fallu, j’aurais encore préféré les avoir à la place. La présence de Clara provoque quelque chose de factice dans le portrait de l’affection qu’elle et le Docteur se portent. Et je suis terriblement agacé qu’elle mentionne que son Docteur lui parle continuellement de la Guerre du temps, alors que c’est contradictoire avec 11, comme l’épisode lui-même venait de le souligner, et qu’elle n’avait quasi jamais entendu parler de tout cela la dernière fois qu’on l’avait vue, dans « The Name of the Doctor ». Encore une fois, Moffat veut nous faire avaler une relation qui s’est entièrement forgée hors-écran. Une fois de plus, ce n’est même pas cohérent avec le fait que Clara n’est pas restée à ses côtés, mais qu’il la renvoie sur Terre après chaque aventure. Voilà une habitude incompréhensible et terriblement dommageable pour la série, dont j’espère bien qu’elle sera vite oubliée par le Docteur de Capaldi.
Correctement écrit, divertissant, émouvant, riche de signification sur le personnage du Docteur et doté d’une véritable influence sur l’histoire de la série, « The Day of the Doctor » ne m’aura pas déçu malgré quelques défauts plutôt secondaires. Après 50 ans à errer dans l’espace et le temps sans autre objectif que le plaisir de l’aventure, le Docteur a maintenant un but clair : retrouver sa planète, et la libérer de l’Univers de poche dans lequel il a dû l’enfermer pour la sauver. Je ne suis pas très pressé de retrouver les robes et lourdeurs des Seigneurs du Temps, alors j’espère qu’il va chercher un bon moment.
Aussi au menu des festivités
Les festivités du cinquantenaire de Doctor Who, outre « The Day of the Doctor », contenaient deux autres éléments de choix qu’il ne faut pas bouder.
D’abord, An Adventure in Space and Time, un téléfilm qui raconte les coulisses de la création de Doctor Who. Ça semble aussi excitant qu’un film sur Facebook, c’est presque aussi réussi que Social Network. C’est certainement ce que Mark Gatiss a écrit de mieux depuis un moment.
Ensuite, The Five-ish Doctor Reboot, écrit et réalisé par Peter Davison, qui raconte les efforts désespérés de Davison, Colin Baker et Sylvester McCoy (les cinquième, sixième et septième Docteurs), parfois aidés par Paul McGann (le huitième) pour apparaître dans l’épisode Spécial des 50 ans, malgré le refus catégorique du grand méchant de cette histoire : Steven Moffat (qui apparaît dans son propre rôle). Une parodie drôle et tendre.
Pour moi la plus grosse incohérence (et ce qui me pose le plus de problème avec cette épisode) et le fait que Tennant veille sauver Galifrey alors quand dans « the end of time » il explique que les timelord sont devenus méchants et qu’il a du les tuer pour les arrêter…
j’ai la sensation d’avoir deux versions de la guerre du temps assez différentes…
Ça ne me semble pas être une incohérence. D’ailleurs, les Time Lords que nous voyons dans cet épisode, les soldats dans la salle de guerre, disent que le Haut Conseil est en réunion au même moment (donc les scènes qu’on a vue dans The End of Time).
L’épisode de Russell T Davies montrait les hautes sphères politiques de Gallifrey: le Président Rassilon, le Haut Conseil et le Parlement. Ce sont eux qui ont pris un tournant dramatique et sont devenus dangereux.
Dans The Day of the Doctor, ce qu’on voit, c’est plutôt le peuple. Pour tracer un parallèle un poil facile, c’est comme l’Allemagne Nazie. Ce n’est pas parce que Hitler et ses disciples étaient au pouvoir que tous les allemands sont devenus diaboliques. J’espère juste que si/quand Gallifrey est/sera retrouvée, le scénariste qui gérera ça n’éludera pas ces questions et que le futur de Gallifrey sera d’affronter les conséquences de ses atrocités, comme l’Allemagne l’a fait ces 50 dernières années.
ce n’est pas faux 😉
mais il me reste une mauvaise impression, à moins que je ne cherche la petite bête ayant était déçu par cette saison… je vais le revoir pour en être sur 🙂
Je pense que c’est pour ça que l’argumentaire (de Moffat et des docteurs) sur le sauvetage de Gallifrey se concentre sur les enfants de la planète.
C’est pas forcément antinomique avec des dignitaires timelords qui ne veulent rien lâcher quitte à anéantir leur peuple… Les chefs seigneurs du temps sont un peu montrés comme des irresponsables dans l’épisode.
Oups, Sullivan a posté en même temps que j’écrivais mon message et il a mieux formulé les choses que moi.
Attends attends… je peux me tromper, mais il me semble justement que Tennant n’allait pas sauver Gallifrey, et qu’il était sur le point d’appuyer sur le bouton rouge en même temps que Hurt, « pour qu’il ne soit pas seul à le faire cette fois ». Si ma mémoire est bonne, c’est bien Smith qui les arrête au dernier moment…
J’avais réservé ma soirée et je n’ai pas été déçu du tout. Toutes les petites répliques bien placées pourraient passer pour du Fan service, mais pour un épisode anniversaire, il n’y aurait pas de mal.
Par contre, un petit question :
Si le 10eme Docteur est issue d’entre « The Waters of Mars »/ »The End of Time » et qu’il se marie avec Elizabteh 1er, pourquoi à la fin de « Peines d’amour gagnées » S03E02, Celle-ci semble très énervée de le voir (scène qui se passe avant dans la propre histoire du 10eme Docteur) ?
Parce qu’elle est vieille. Donc son mariage avec le Docteur, même s’il est dans le futur du Docteur, est dans son passé à elle. (C’est comme River Song.) Et elle est très fâchée qu’il ne soit jamais revenu la voir (en même temps il a donc régénéré juste après).
Ok, pourquoi pas, mais cela implique que le docteur ne doit pas alors savoir pourquoi elle est furieuse (mais il ne m’a pas semblé que ce soit le cas, mais mes souvenirs peuvent me jouer des tours !)
Hum, il me semble justement que quand Martha lui demande ce qu’il lui a fait, il est aussi surpris qu’elle et lui répond qu’il n’en sait rien.
Pour faire simple, il a visité les années 1590 avant de visiter les années 1550!
Mouhé, j’ai trouvé ça assez nul… Du fan service, un narration « à l’arrache » et pas d’émotion… Sauf quand David Tennant est là, avec son timing impeccable et son incroyable charisme.
Des erreurs de continuité en pagaille (ça à la limite, c’est pas bien grave) et un manque d’imagination désespérant. Le « moment » est donc une grosse boite qui détruit tout ! C’est tout ce qu’il a trouvé Moffat ?!!! La guerre du temps et ces armées de morts, ces résurrections et ces Times Lords qui partent en vrille résumés par des explosions et des ptit nenfants qui vont mourrir??!
Je regrette RT Davies comme jamais, comment Moffat, pourtant excellent scénarite a-t-il reussit à rendre DW aussi nul, ça reste le grand mystère pour moi.
Mais parce que c’est ÇA, la guerre: les dirigeants partent en vrille, fussent-ils des Time Lords qui ressuscitent indéfiniment, et ce sont les enfants qui meurent dans le chaos des explosions!
Quant au Moment, qu’est-ce que tu voulais que ce soit d’autre? Pour que Gallifrey et la flotte de Daleks en orbite autour d’elle aient été détruits, comme c’est dit depuis le début, il fallait bien que ce soit l’oeuvre d’une arme de destruction massive.
Sur ce point-là, je ne comprends pas tes reproches.
Attention, je comprends parfaitement que tu aies pu ne pas aimer ou être déçu, l’épisode avait des défauts et Sullivan les a bien pointés, mais la vision de la Guerre du temps qui nous est donnée ici me paraît cohérente et correspond assez bien à l’image que j’en avais.
Quant au fan service, il en fallait absolument dans un anniversaire aussi important, et c’est s’il n’y en avait pas eu que ça aurait été un défaut!
t’as bien du lire, je reproche de ne pas l’avoir montré… La Time war se résume par des laser et des explosion, là ou on nous avait vendu de l’épique, du mythologique… Et je ne mais pas ça sur le manque de moyen mais bien sur une imagination limitée.
Et je m’attendais à quoi d’autre? et bien par exemple ce qui est sous entendu par le docteur quand rose devient le Bad Wolf ; le fait qu’un time lord faisant pareil deviendrait une sorte de dieu vengeur… Enfin bon, je m’attendais a autre chose qu’une PUTAIN de boite à deux balle !
Et je ne me plein pas du fan service, juste du fait qu’il n’y a que ça…
Vous avez aussi remarqué comment cet épisode et la découverte du War Doctor donnent une signification à l’ellipse de 9 ans entre le film et le retour en 2005 ?
Si j’en crois wikipedia, entre 89 et 96, il n’y eu pas de vraie coupure (un spécial en 90 et un en 93), contrairement à 1996-2005…
« The night of the doctor » laisse apparaître un War Doctor bien plus jeune que dans le spécial. Il n’y a pas eu de « Doctor Who » pendant cette période, parce qu’il n’y avait pas de Docteur ! L’incarnation « War Doctor » s’occupant de la guerre du temps à ce moment là.
Où comment TOUT prend une signification ! J’adore cette série *_*
Question subsidiaire : Alors renumérotation des Docteurs avec réhabilitation de Hurt comme « vrai » docteur ou pas ? Vous avez 4 heures !
Pour moi c’est clair pour la renumérotation :
Tennant reste le 10 (et Eccleston le 9), comme c’est précisé à la fin de l’épisode, il ne se souviendra plus de ce qui s’est passé dans cette histoire, et donc pour lui, le War Doctor n’est toujours pas un vrai Docteur.
Par contre, si Smith a commencé en étant effectivement le 11ème Docteur, il devrait maintenant être considéré (et se considérer) comme le 12ème, vu qu’il a reconsidéré le War Doctor comme étant un Docteur.
Pour résumer, d’après moi, Tennant = 10ème, Smith = 11ème puis 12ème (renumérotation pendant son histoire, et de SON point de vue), et Capaldi = 13ème.
C’est bizarre, parce que ton explication tendrait à dire que les docteurs sont des personnes différentes, alors que ça reste la même personne, qui est censé avec les mêmes souvenirs, mais seulement changer de personnalité. Pourquoi 10 oublierai-t-il ce qu’il a aidé à faire ? Voire même 9, puisque au final ils réécrivent l’histoire du War Doctor, donc… je… euh… je me perds. C’est trop compliqué à mettre à plat, les concepts deviennent trop quantiques ! XD
Mais du coup si Smith devient le 12e docteur, qui est le 11 ? Rhaaaa !!! Mon cerveau !!!
On ne change pas les listes : Je pense que la numérotation aussi : 8 – War Doctor (ou 8,5) – 9 – 10 – 11 et Capaldi 12. Sinon ça porte malheur.
Sinon, est-ce qu’on peut se demander si l’aspect un peu branlant de la saison 7 n’est pas lié à la confection de cet épisode spécial ? Mis à part le fait que ça prend du temps d’écriture au détriment du reste, est-ce que Moffat n’a pas été obligé d’inventer Clara et de développer ce personnage de manière un peu anarchique pour révéler le docteur-John Hurt afin de pallier l’absence d’Eccleston ?
C’est donc à cause du refu d’Eccleston qu’il y a eu la création de ce perso ? Ca aurait du être Eccleston qui faisait la guerre du temps initialement ?
Je pense VRAIMENT que ce personne a été créé par le refus d’Eccleston de reprendre le rôle. (Steven Moffat avait dit en interview l’avoir approché pour lui demander de reprendre le rôle et celui-ci à refusé.) C’est même logique lorsqu’on voit la structure de l’épisode, qui réparti assez bien les rôles entre les trois personnages.
Je trouve ça d’ailleurs assez dommage, car le final n’en aurai été que plus grandiose avec trois Docteurs que le spectateur a appris à connaître au fil du temps plutôt qu’avec 2 Docteurs et un personnage qu’on connaît depuis une heure environ.
Okay, j’ai pas trop suivit ce qu’il s’est passé avec Eccleston. Je sais juste qu’il est en froid avec la prod.