#DrNo Les Animaux fantastiques

#DrNo Les Animaux fantastiques

Note de l'auteur

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Les sorciers magiques du monde, ils ont pas attendu Harry Potter le binoclard balafré pour se foutre sur la gueule avec leurs grosses baguettes magiques qui font des éclairs et leurs monstres monstrueux qui font n’importe quoi !
Après le conte initiatique/teenage movie avec balais volants incorporés, J. K. Rowling s’intéresse maintenant à la vie trépidante de Norbert Dragonneau, l’auteur du livre Les Animaux fantastiques (et comment les trouver) étudié par Harry et ses amis à Poudlard.
De passage à New York au cœur des folles années 20, Norbert va découvrir la faune locale (charmantes magiciennes délurées et moldu sympathique) et libérer malgré lui quelques créatures pittoresques de sa valise en carton magique. Mais le truc, c’est que ce brave sorcier viré de Poudlard a oublié d’emmener dans ses bagages la poésie et l’imagination de la saga originelle. On se demande vraiment ce que J. K. Rowling et David Yates ont voulu faire avec cette resucée fatiguée (ni vraiment prequel ni vraiment spin off) avec vilain méchant sorcier tueur (assassiné par Voldetruc dans Les Reliques de la mort) et gentil héros naïf au regard d’éternel béat décérébré du bulbe qui a aussi oublié son charisme à la maison (un Eddie Redmayne qui cabotine encore plus qu’en prince pédé des étoiles dans l’inoubliable Jupiter : le Destin de l’univers). Les animaux fantastiques en pixel du titre sont tous plus moches et horriblement anthropomorphiques les uns que les autres. Et le pire, c’est qu’ils ne servent fondamentalement à rien dans ce machin dénué d’intrigue. On a juste droit à une déambulation artificielle dans un New York de carte postale digitale absolument pas crédible une seule putain de seconde. Le seul truc qui vous réveille, c’est la découverte du dernier monstre fantastique ! Un monstre proprement terrifiant (un machin tout décoloré des cheveux et tout bouffi du visage et tout mort à l’intérieur des yeux) qui annonce une suite proprement terrifiante !
J. K. Rowling est tombée dans le piège qu’elle avait évité avec Harry Potter. Les Animaux fantastiques, avec leurs héros adultes, n’est rien d’autre qu’un insipide conte pour enfant d’une pauvreté thématique affolante. Alors qu’Harry et ses amis plongeaient au fur et mesure de leur combat contre Voldemort dans la souffrance et la mort, le brave Norbert et ses animaux pathétiques regardent le monde avec une naïveté totalement artificielle dégoulinante de bons sentiments hollywoodiens niveau moyenne section de maternelle.
Catastrophus maxima!

Les Animaux fantastiques
2016. USA/Grande Bretagne. Réalisé par David Yates
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler…
En salles depuis le 16 novembre

 

La critique à Aleixandre Arocena c’est par là

 


Les Animaux fantastiques – Bande-Annonce Finale… par WarnerBrosPicturesFrance

 

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