Bret Easton Ellis fait une série pour la CW. Pour de vrai cette fois.

Bret Easton Ellis fait une série pour la CW. Pour de vrai cette fois.

Josh Schwartz (Chuck), Catherine Hardwicke (réalisatrice du premier Twilight) et Bret Easton Ellis (American Psycho). Non, on ne balance pas des noms au hasard, comme ça, pour faire du clic, mais ces gens ont un point commun: leurs noms sont associés au projet Copeland Prep, pour la CW.

Copeland Prep raconte comment la compétition des étudiants dans une école de grande réputation les transforme, littéralement, en monstres. Le projet a été écrit par Bret Easton Ellis.

Au-delà de l’attelage assez inattendu (1), et du concept qui se situe entre très excitant et potentiellement casse-gueule, le plus amusant est de voir Ellis à la tête du projet, lui qui, durant l’été, sur twitter, était parti dans un long exposé en opposant la télévision et le cinéma, et en affirmant la supériorité du second. A croire que sa récente déception d’avoir été rejeté par Universal pour l’adaptation de 50 shades of Grey, un projet qui lui tenait particulièrement à coeur, lui a fait comprendre que la télé (du moment que ça paie), c’était pas si mal que ça…

Et au-delà de twitter, petite piqûre de rappel: en décembre 2010, Bret Easton Ellis participait à un sketch réalisé pour le site funnyordie.com le mettant en scène en tant que créateur d’une (fausse) série, All That Glitters, pour la CW (extrait de Bret, dans le sketch : « La CW m’a payé une fortune. Et j’ai pu me taper l’intégralité du cast »).

Entre un auteur qui travaille pour un médium qu’il semble mépriser, et une chaîne qui fait bosser quelqu’un qui s’est allégrement moqué d’elle, on peut admirer la force des américains sur le terrain du business. Peu importe les états d’âmes, l’important est de faire des projets qui rapportent. Si en plus, ça donne une bonne série, nous, téléspectateurs, n’aurons aucun états d’âmes à la suivre, soyons clairs.

Source Nellie Andreeva pour Deadline Hollywood

Credit photo : Graeme Robinson pour The Guardian

(1) : Josh Schwartz, qui n’écrit plus depuis des lustres, produira la série, et continue sa mue en Aaron Spelling des temps modernes avec une demi-douzaine de série à l’antenne ; Catherine Hardwicke, elle, a été embauchée pour servir de consultante, grâce à son expérience à filmer des adolescents pas tout à fait humains.

par Dominique Montay

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