
Film chrétien, film crétin (critique de Cristeros de Dean Wright)
Difficile de savoir en l’état si Cristeros est un pur produit de propagande chrétienne ou pas. Le débat fait rage et les avis contraires ne manquent pas sur l’authenticité ou non des faits rapportés. Laissons l’histoire aux historiens et contentons-nous de dire que même pour une fiction historique et compte tenu du sujet, Cristeros est tout de même passablement raté.
En fait, presque la totalité du film se résume dans les premières images. Nous écoutons un morceau plutôt classe signé James Horner, mais nous sommes face à une image d’une ringardise et d’un ridicule absolu : un grand ciel nuageux sur lequel s’inscrit en lettres blanches un texte incroyablement crétin. Un cliché s’il en est et le douloureux frisson des Routes du paradis n’est pas loin. Et bien la totalité du film est comme ça. On oscille entre la production classe d’un film qui se veut épique et un truc d’une bondieuserie pas possible qui fait plonger l’ensemble dans le pathétiquement risible.
C’est le problème des films qui donnent dans le prêchi-prêcha, à moins d’y aller mollo et de savoir où l’on met les pieds, on tombe facilement dans le neuneu de bénitier et Cristeros n’échappe pas à la règle. Entre le général athée (Andy Garcia) qui va soudainement découvrir la lumière divine et le prêtre qui parvient à brûler vif une cinquantaine de personnes sans que cela ne semble vraiment lui poser de problème de conscience, on en vient à douter de la parfaite honnêteté du récit.
Une chose est sûre, en ne privilégiant qu’une partie de l’Histoire, Dean Wright (dont c’est le premier film) est passé complètement à côté d’un récit qui aurait pu être passionnant s’il avait su explorer plus avant la complexité de la situation et l’ambiguïté de ses personnages. Lorsque l’on voit avec quelle subtilité et magnificence Roland Joffé est parvenu à plus ou moins raconter la même histoire (un athée qui découvre Dieu) dans l’éblouissant Mission, l’étendue du ratage de Cristeros n’en est que plus évidente.
Je suis un cretin de chrétien fier d être catholique vous avez un total manque de respect votre critique est nulle et de bas étage nous zvons adore ce film qui est un grand film en hommage aux milliers de morts pour une cause la liberté de culte quel qu’elle soit !!!!
Je ne vois pas en quoi ma critique manque de respect. Sauf si vous vous êtes arrêté au titre, qui j’en conviens est un peu facile, mais tellement tentant (et puis c’est un peu vrai quand même, enfin les nuages… la lumière blanche à la fin… vraiment ?).
Mais pour en revenir au film lui-même, je ne trouve justement pas que Cristeros soit un grand film, loin de là. Compte tenu du sujet il y avait moyen de faire 10 fois plus fort en étant 10 plus léger. Les exemples ne manquent pas et je cite en fin d’article le film de Roland Joffé, Mission, qui avec à peu prêt le même sujet est nettement plus puissant. Ce n’est pas un manque de respect, c’est une opinion.
Cher monsieur, je pense avant tout que vous devez être un athée inculte (et surement pré pubère) qui ne doit s’intéressé qu’au film du box office sans se renseigner un minimum sur l’historicité de ce film qui se veut le plus fidèle possible à l’histoire. Car si vous vous renseignez un tant soi peu, vous verriez qu’il s’agit de l’adaptation d’une histoire réelle qui ne demande aucunement à plaire, mais juste à relaté des faits historique non contestable ! Mais visiblement votre littérature est plus que limitée. De plus vous êtes complètement ignare et irrespectueux vis-à-vis de centaine de million de chrétiens à travers le monde. Que Dieu vous pardonne. Mais là encore, je pense que vous ne comprenez rien à ces paroles. J’ai pitié de vous. Vous serez de toutes les manières dans mes prières Cher inconnu. Bien à vous.
Mais c’est pas possible, vous vous êtes fait passé le mot ou quoi ? En tous les cas, continuez comme ça, c’est très rigolo.
Je suis d’accord avec Garcia et moi aussi je suis une crétine chrétienne. J’ai adoré ce film et je l’ai vu deux fois.
« Les avis contraires ne manquent pas sur l’authenticité ou non des faits rapportés. Laissons l’histoire aux historiens »
Mot à mot ce que dit Gollnisch sur la Shoah…
Et un point Goodwin, un !
Suite aux discussions, j’ai été vérifier l’authenticité des faits relatés dans le film. Il se trouve que tout est vrai et même certaines atrocités à l’encontre des catholiques ont été minimisées. Sinon,du point de vue de la qualité du film, je l’ai trouvé magnifique et bouleversant.