Flash Versus Arrow – (Critique de Flash 1.08 – Cross-over partie 1 )

Flash Versus Arrow – (Critique de Flash 1.08 – Cross-over partie 1 )

Note de l'auteur

L’événement super-héroïque de la CW débarque! A grands renforts de teasing constants et de plusieurs semi-incursions fort satisfaisantes dans les deux univers, les deux super-héros de DC prennent enfin place dans un cross-over majeur que l’on attendait plus. Développé sur deux parties, ce double épisode, à défaut de rejoindre une histoire commune, se voit construite de manière plus subtile puisque se basant sur une thématique similaire mais avec des valeurs opposées.

 

Flash versus Arrow (Flash 1.08)

flashvsarrowjpg-e14ea2-639x360 Oliver Queen qui débarque à Central City, c’est une première pour le golden boy. Muni de son indispensable team, le groupe enquête sur un meurtre commis par un boomerang (Ils n’aiment vraiment pas les armes à feu les vilains de Starling City). En parallèle, un méta-humain se met à provoquer des accès de colère et de violence dans l’esprit des gens, avec lequel Barry Allen à eu fort à faire. Une première association entre les deux héros commence mais avec pas mal de complications…

 

Dark Flash

Le premier épisode de ce dyptique, s’il nous est introduit une fois n’est pas coutume de manière très légère, se voit rompre clairement avec son ambiance habituelle. Dans un premier temps, l’alliance de Barry avec Oliver se révèlera difficile. Les méthodes des deux hommes étant aux antipodes, elles sont sujet à certaines frictions inévitables, soulignant par la même ce qui fait défaut à Barry : En l’occurrence, son immaturité et son arrogance sur ses capacités. De ce fait, l’opposition est inéluctable et Barry a bien du mal accepter les conseils de son ainé, plus expérimenté et plus avisé.Cette teneur plus sombre, sera surtout dévoilée et renforcée grâce au méta-humain de la semaine, Prism. La présencfla108b0124bjpg-e14e92_960we de ce dernier n’a pour seul intérêt que d’être une porte d’entrée pour nous exposer la noirceur enfouie de Barry Allen. Exprimant ces sentiments refoulés de la plus violente des manières, ces actes vont causer pas mal de dégâts autour de lui et de ses proches, perdant dans un premier temps l’admiration qu’avait Iris pour son alter égo , et créant dans un deuxième temps, une section spéciale chargée de le traquer. Une relance intelligente et stimulante du personnage, dont les enjeux sentimentaux et “publicitaires” sont désormais nuls (Le blog d’Iris n’a plus de raison d’être), sans compter que le travail des forces de l’ordre lui compliquera forcément la tâche (Il ne peut plus être considéré totalement comme un héros désormais). Il est intéressant de noter que cette opposition entre Arrow et Flash peut être aussi mis en parallèle avec leurs rapports concernant les forces de l’ordre : Si Arrow voit ses problèmes presque totalement disparaître avec la police dès la saison 3,  pour Flash, ses véritables problèmes avec la loi vont maintenant commencer, avec à la tête de tout cela, un antagoniste majeur, voire protéiforme, en la personne de Eddie Thawne (Chef de la section anti-flash, amant d’Iris et peut être SPOILER futur Reverse Flash ou apparenté FIN DU SPOILER).

 

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Bastooooon!

 Soyons honnêtes : Nos deux trublions dans un même épisode, c’est bien. Les voir s’affronter, c’est quand même mieux! Et force est de reconnaître que nous ne sommes pas déçus par leur confrontation épique! Dôté d’une chorégraphie très efficace, chacun des deux héros dévoile l’éventail de ses talents et techniques pour envoyer son adversaire au tapis dans un magnifique maelstrom de coups divers et variés. Un contrat largement rempli, dans lequel le spectateur, s’il joue le jeu, devient un véritable fan-boy pris à parti sur la force de l’un et l’autre grâce aux commentaires de Cisco et Diggle (La rapidité face à l’expérience). Bref, un combat complètement fan service totalement assumé et qui assouvit sans problèmes nos attentes et nos espoirs.

 

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Du fun, du fan service et de la mémoire

Episode plus sombre qu’à son habitude, il n’empêche que nous restons dans Flash quoiqu’il advienne : Situations cocasses avec Diggle, citations calibrées de Felicity et Cisco, références pop passant de Star Wars, Rocky jusqu’à Bugs Bunny, “entraînement” sadique et joutes verbales des deux héros… N’en déplaise aux haters de tout bord, le show n’oublie pas sa fonction première, celui de divertir comme il le fait régulièrement, mais avec encore plus de constance et de connivence qu’à l’accoutumée. Mais dans la foulée, les producteurs se permettent une belle piqûre de rappel, en incorporant un léger truchement scénaristique provenant de la saison 2 de Arrow, où l’on découvre une ancienne petite amie de Oliver Queen nous indiquant la paternité de ce dernier. La volonté est plaisante, car en nous plaçant cet élément dans Flash et non dans sa série mère, on capitalise ici une homogénéité narrative entre les deux univers sur laquelle on croit, en osant multiplier les arcs scénaristiques non résolues, qu’ils semblent mineurs (La paternité de Oliver donc) ou majeurs (Felicity demande de l’aide à Star Labs pour résoudre le meurtre de Sara.) L’ensemble des deux shows en sort dès lors plus riche et plus consistant qu’auparavant.

 Excellent épisode s’il en est, l’incursion de Arrow dans The Flash dope indéniablement certains aspects scénaristiques qui parfois lui manque cruellement. La rencontre entre les deux justiciers fait prendre désormais conscience au défenseur de Central City ce qu’il doit accomplir pour être plus performant et plus concret dans sa lutte contre le crime. Et si certaines storylines peuvent être toujours routinières dans l’avenir, le show se voit dès lors mieux préparé, pourvu d’un Flash désormais plus faillible et d’un Barry Allen ragaillardi. On ne pouvait rêver mieux pour la suite des événements.

 

 

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