Good Robot : armé et dangereux (PC)

Good Robot : armé et dangereux (PC)

Note de l'auteur

FPS, TPS, Survival /horror, MOBA, tous ces termes représentent l’univers actuel des principales sorties de jeux vidéo, des types de jeu à part entière mais qui découlent tous d’une certaine façon d’un ancêtre commun : les shoot’em up. Alors, quand on vous annonce un shoot’em up, on pense obligatoirement à Gradius, R-Type et autres jeux qui ont fait la gloire des consoles 8 et 16 bits, mais on pensera aussi à Good Robot sur PC dans quelques années.

Délaissé, oublié, le shoot’em up a pourtant apporté son lot de titres prestigieux et des heures de jeu à de nombreuses générations de joueurs. Simple de concept, on avance, on tire, on évite les tirs, et on a un boss de fin de niveau. Simple mais efficace, d’une prise en main quasi naturelle, pas de prise de tête à réfléchir à des énigmes (comment poursuivre mon chemin quand je suis bloqué devant une rangée de valises à terre ? Oh mais oui, je dois remonter le temps avant le dépôt des valises ^^), pas de quêtes à farmer, pas de powerleveling à effectuer, uniquement quelques armes qui seront à portée de main pour blaster tout ce qui apparaît devant vous. Le tout en ne perdant pas de vie, en se soignant parfois, et en souriant à l’apparition du « Game Over » symbolisant votre échec. Oui le shoot’em up a encore des leçons à donner, des heures de jeu à vivre, à se challenger contre une machine dans un univers vidéoludique où tout est fait pour que vous alliez au bout, régénéré, ultra puissant avec 2.5t d’armement divers et variés sur le dos.

imagesGood Robot est donc un shoot’em up old school agrémenté d’un peu de roguelike game, ce qui permet de faire varier les plaisirs. Mais surtout, c’est un jeu avec un humour certains, un graphisme simple mais efficace et une musique rythmée de style arcade des années 80 (style Pacman parfois) qui vous accompagnera même en dehors du jeu. Vous manœuvrez donc votre good robot dans un labyrinthe dans l’unique but de détruire tous les bad robots qui ont décimé l’humanité. Enchaînements de salles plus ou moins peuplés de trash mobs et d’usines qu’il vous faudra détruire pour récupérer un peu d’argent ou armements primaire/secondaire aux multiples caractéristiques. L’argent récolté servira à vous booster dans des sortes de photomatons mais pas de prise de tête, vous n’avez qu’une vie donc protéger la en réparant vos boucliers ou en achetant une garantie (1up). 3 types de photomatons, jaune bleu, rouge donnant accès à différents booster, le plus sympa étant celui des chapeaux (gratuit ou 50 po) notamment pour les énoncés des différents chapeaux.

Vous avez le choix de votre destin. Une fois une salle explorée, vous pouvez emprunter une porte de couleurs différentes (verte, jaune, rouge) qui vous mènera dans une autres salle plus difficile, voire la salle du boss (porte rouge). Les trashs mobs sont variés allant de la petite navette immobile au rampant canardeur (ndlr : terme de mon propre cru) et l’avancée n’est pas fastidieuse mais requiert parfois un peu de skill ou de jouer avec les zones d’ombres.

Graphiquement, on est dans le old school, couleurs flashy, design basique, quelques effets d’ombres et de lumière qui à la manière d’une lampe torche viennent éclairer une partie de la carte. Assez sympa dans l’ensemble et caractérisant bien le type de jeu. La maniabilité, extrêmement importante dans un shoot’em up, est impeccable. On peut assez facilement éviter les tirs adverses en se protégeant derrière une partie de la carte ou simplement reculer pour jouer sur les angles des tirs. Les types d’armement sont variés (canon à ion ; tir laser répétitif,…) mais ne tombent pas à chaque trash mob descendu. Un petit jeu bien complet qui dans l’ensemble fait le job, à savoir vous divertir une bonne heure et vous donne l’envie de progresser dans le niveau supérieur. Pour moins de 9 euros sur Steam, c’est un jeu de bibliothèque, un exemplaire pour jouer quand on a un peu de temps, un artéfact dédié à la gloire du shoot’em up, un petit saut dans le passé et aux 10 balles laissés dans un 1941 sur borne d’arcade. Une madeleine de Proust toujours aussi goûteuse.

 

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