
Jean Van Hamme : « Les réalisateurs qui veulent être coscénaristes, c’est une maladie française »
Jean Van Hamme, auteur belge de bédés à succès : XIII, Largo Winch, Thorgal… était présent au Festival de télévision de Monte-Carlo. Du coup on lui a posé des questions sur les adaptations de ses oeuvres : XIII et Largo Winch, les différences entre les médias, BD, télé et ciné. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne retient pas ses coups. Entretien :
Quel est votre sentiment sur la série Largo Winch ?
Ça n’a pas été un succès foudroyant. On a fait 39 épisodes, un premier tome (sic) de 26, un deuxième de 13. Des chouettes personnages, des chouettes comédiens. Des scénarios écrits par une équipe américano-canadienne d’une relative pauvreté. C’est en 45 minutes… C’est un peu comme Starsky et Hutch, tout le monde se souvient de la série, mais personne n’est capable de raconter des épisodes. Ce qui comptait là-dedans, c’était le côté copains entre les deux personnages, la facilité avec Huggy Les Bons Tuyaux qu’on allait voir dès qu’on se heurtait à une impasse. C’était un peu le même procédé sur Largo Winch, sauf que le gars qui trouvait tout en deux-temps trois-mouvements était derrière un ordinateur. Et ils ont commis une erreur magistrale qui a tout foutu en l’air : ils ont ajouté une fille entre les deux. Le côté copains avait disparu vu que c’était un trio. Alors en plus Simon, qui dans la BD est le rigolo de service, un dragueur, un coureur, un type pas sérieux, est responsable de la sécurité dans la série télé, ce qui ne tenait pas debout. De toute façon, ça ne fonctionnait pas.
Il parait que vous allez plus vous impliquer dans une prochaine adaptation ?
Après que ce truc se soit arrêté de lui-même faute d’audience, il y a eu l’épisode cinéma. Très gentiment, ils m’ont demandé d’être consultant sur le scénario, c’est-à-dire que j’avais rendez-vous avec le scénariste et le réalisateur une fois par mois environ. Suffisamment pour saisir qu’ils ne comprenaient rien aux aspects financiers, mais bon… Le premier avait de bonnes idées et ça fonctionnait plutôt bien. Et puis le second, j’étais théoriquement aussi consultant dessus, mais ils m’ont payé à rien faire. Et le deuxième était, pour moi, un échec – même s’il a fait 1,5 million d’entrées – mais c’était de l’action gratuite tout le temps. La seule chose qui manquait, c’était un scénario. Et ils ont ajouté un Simon qui était aussi excitant qu’un navet refroidi. Ça ne fonctionnait pas du tout, pas la moindre émotion, et en plus, ça a coûté très cher ! Ça n’a pas été rentable. Alors j’ai dit à la productrice, que je connais bien : « Écoute, moi je vais te faire le prochain, il y aura peut-être moins d’explosion, on ira pas dans 25 pays, mais il y aura plus de scénario, de l’émotion, de l’action quand il faut, et pas gratuitement, ça coûtera la moitié, et tu ne seras pas obligée de me payer, tu me paiera en coproduction. » Donc j’ai intérêt à ce que ça marche. Le processus est en cours, j’ai déjà écrit deux versions. Dessus, il y aura Canal, TF1, peut-être Pathé, peut-être Besson, ça n’est pas encore très clair. Peut-être en anglais, peut-être en français. Mais, en principe, ça devrait se tourner en France, en Belgique, au Luxembourg. Les deux premiers films ont coûté 28 millions d’euros. C’est quand même cher. 1,8 million d’entrées, ça ne suffit pas. Il paraît que ça a bien marché en Russie…

Largo Winch 3, écrit par Van Hamme, mais sans Tomer Sisley. Allez monsieur, faut pas rester là. (Crédit photo : Wild Bunch Distribution)
Pas d’acteur en vue ?
Elle m’a dit un nom, mais moi, je connais surtout les très connus. Il y a une flopée d’acteurs en France, mais le choix n’est pas encore fait. A moi d’écrire le scénario le mieux construit possible pour que le réalisateur n’ait qu’à se taire et à tourner. Les réalisateurs français veulent toujours leur part du gâteau au niveau du scénario. Ils font l’adaptation, mais c’est leur boulot. Mais c’est un peu la maladie française, donc les Belges les imitent aussi : le réalisateur VEUT être coscénariste. Et j’ai bien dit que je ne voulais pas d’un réalisateur coscénariste. Je veux faire comme les Américains : le réalisateur fait son boulot, le producteur fait son boulot, le scénariste fait son boulot.
Vous parlez beaucoup d’émotion quand vous parlez de scénario…
Émotion est un mot très très large, ça n’est pas seulement la larme qui tombe, ça peut être le rire, le dégout, le rejet. C’est beaucoup plus facile de créer une émotion au cinéma, parce que vous avez la musique. Mais, en BD, c’est plus difficile. L’émotion en BD, ne peut venir que d’une situation où vous comprenez parfaitement ce que ressent le protagoniste par ce qu’il voit, par ce qu’on lui dit. Ça se gère par la situation, le dialogue. Parce qu’on n’a pas les violons, on n’a pas les gens qui courent au ralenti sur une page…
Pour vous, d’emblée, ce projet ne se concevait qu’au cinéma ?
C’est en tout cas pour un film, pas pour une série. C’est un personnage qui n’est pas fait pour une série, même s’il peut vivre plusieurs histoires. Dans une série, on ferait quoi ? Genre Julie Lescaut ? Oui, ça pourrait être pour la télévision. La différence entre la télé et le cinéma, c’est qu’en télé, le réalisateur doit faire 4 minutes utiles par jour. Au cinéma, vous arrivez rarement au-delà d’une minute et demi par jour. C’est chiant un tournage de film, on a toujours l’impression qu’il ne se passe rien. Quand certains mettent les éclairages, d’autres n’ont rien à faire. Ceux qui en font le moins, ce sont les comédiens. Comme disait Louis Jouvet « l’art du comédien, c’est de trouver une chaise ». Moi généralement, je vais une fois sur le tournage pour dire bonjour, moi mon boulot est fini depuis longtemps. Et pour ne pas tout à faire m’ennuyer, ma femme et moi faisons une petite figuration dans la foule, histoire de s’occuper.
Pensez-vous qu’il soit possible d’adapter correctement les bédés en série télé ?
Oui bien sûr. On le fait évidemment en dessin animé, mais c’est plus facile parce que les personnages sont graphiquement les mêmes. Je ne sais pas pour les séries… Déjà que je ne regarde jamais les séries américaines. Et je vous avoue que je lis très peu de bandes dessinées.

Stuart Townsend dans XIII. Jean Van Hamme ne l’aura même pas vu interpréter le rôle (crédit photo : Canal+)
Et pour XIII ?
Là, on ne m’a rien demandé. Je n’étais même pas au courant des débuts du tournage à Toronto. La dernière saison, ma femme et moi, nous nous baladions au Canada, on rentre en Belgique et je reçois un mot du producteur qui s’est dit, d’un coup, qu’il faudrait peut-être nous inviter sur le tournage. Pour les Largo Winch, ils m’envoyaient les scénarios. Alors je leur répondais par mail que ça ne tenait pas debout… XIII, personne ne m’a tenu au courant. Apparemment, ça a plus ou moins bien marché. (là, un journaliste intervient pour dire que la série est arrêtée) Et bien, c’est bien fait ! J’ai vu deux épisodes de la saison 1, mais je n’ai pas vu la suite parce que ça m’a emmerdé…
C’est un problème de format, pour vous ?
Il y a des séries télé qui marchent très bien. Je n’en regarde pas parce que ma femme déteste ça, mais j’ai vu 24. Ça tient pas debout, mais ça fonctionne foutrement bien ! Là, XIII, c’était mou-mou, c’était sans intérêt. Donc non, je ne crois pas que c’était une question de format. Ce que je ne comprends pas avec les adaptations de BD au cinéma en France, je prends Blueberry, par exemple : il y a des histoires de Blueberry déjà écrites en bédés qui sont formidables ! Et là, le scénariste prend juste le personnage et il fait quelque chose d’autre… Et c’était complètement raté. Et je ne parle pas des Lucky Luke et des conneries comme ça… À quoi ça sert d’acheter les droits d’un album si ce n’est pas pour adapter les histoires existantes. Tous les scénars de Giraud n’étaient pas toujours bons, mais il y en a d’excellents. A quoi ça sert de faire venir un type qui sniffe je ne sais quoi pour partir dans des rêves… J’en ai parlé avec Giraud, mais c’est un mystique… Il n’y a rien à faire, il faut une bonne histoire. Moi, j’ai écrit Rani (série française diffusée en décembre 2011 sur France 2 – NDLR), qui n’a pas bien marché, parce qu’ils l’ont programmé en face du Mentalist. Elle va maintenant être adaptée en BD par quelqu’un d’autre… Le plus bête exemple de la terre : vous faites une poursuite en voiture au cinéma, ça va 3 minutes. Vous faites 4 pages en bédé, ça ne marche pas. Il y a des choses qui faut éviter dans les adaptations, et d’autres qu’il faut ajouter, ça n’est pas tout à fait la même manière de raconter une histoire.
Propos recueillis par Julia Lagrée au Festival de la Télévision de Monte-Carlo
Transcript : Dominique Montay
Julia Lagree, je n’ai pas encore lu votre article, mais je vous en supplie, corrigez au moins le titre: Les realisateurS (avec un s, c’est du pluriel) qui veulent être scénaristeS (avec un S ça s’accorde). d’avance merci !!!
C’est de ma faute (et pas celle de Julia), et c’est modifié et d’avance de rien ! Maintenant je vous en supplie, lisez au moins l’article !
eh bien il n’y va pas avec le dos de la cuillère :p
> Mais c’est un peu la maladie française, donc les belges les imitent aussi : le réalisateur VEUT être coscénariste. Et j’ai bien dit que je ne voulais pas d’un réalisateur coscénariste. Je veux faire comme les américains : le réalisateur fait son boulot, le producteur fait son boulot, le scénariste fait son boulot.
C’est étrange de dire cela, sachant que beaucoup de réalisateurs américains font aussi scénaristes ou co-scénaristes.
Vous avez des exemples en tête, Morris ? De cas où le réalisateur obtient un crédit de scénariste APRÈS l’écriture d’origine ?
J’avais en tête Christopher Nolan, Alejandro Amenábar (Ok, il n’est pas américain, cependant certaines de ses productions sont américaines :), Darren Aronofsky, Ben Affleck, Andrew Niccol, Quentin Tarantino, Paul Thomas Anderson, Woody Allen, …
PS: Pourquoi rajouter une condition (« après l’écriture d’origine ») alors que Jean Van-Hamme ne le mentionne pas ?
Parce qu’il fait cette déclaration après avoir parlé du fait qu’il souhaite que son réal vienne réaliser et se taire. J’en déduis qu’il a la dent dure contre les réals qui s’imposent coscénaristes après coup et viennent changer le travail du scénariste.
Tous les exemples que vous avez cités sont des cas de réalisateurs-auteurs, ce qui n’est pas la « norme » aux USA. C’est par contre quasiment la seule en France.
Certes, ce n’est pas la norme (ceci dit, il y en a pas mal quand même).
Cecid dit, remarquez que quand Jean Van-Hamme jette l’opprobre sur ces « auteurs-réalisateurs », il suffit de voir que ceux qui le font sont loin d’être désagréable dans leurs productions/réalisations.
Dire que c’est mieux d’avoir un scénariste d’un côté et un réalisateur de l’autre, c’est très vrai. C’est parfois mieux pour beaucoup de production ou les réalisateurs s’improvisent souvent scénariste en 2 semaines.
Il y a des réalisateurs bon scénariste et inversement (comme il existe des réalisateurs très mauvais en structure narrative et des auteurs très mauvais en réalisation).
Comme vous le dites, je pense surtout qu’il n’aime les réalisateurs qui viennent mettre leurs grains de sels.
Personnellement, pour avoir fait l’expérience, je sais que c’est parfois très dérangeant quand un réalisateur – qui n’a même pas lu les 2/3 du scénario – souhaite en changer des blocs juste « comme ca » (ou alors rajouter des scènes qui n’ont aucun lien avec l’histoire, juste parce que « ca ferait bien »). On oublie d’évoquer les comédiens ayant, de temps à autres, des idées assez farfelues – qui cachent généralement le fait d’avoir plus de répliques ou plus d’importances dans le film.
Je suis d’accord avec Jean Van-Hamme sur beaucoup de point. Et même sur sa vision du « co-scénariste-réalisateur-inspecteurs-des-travaux-finis ». Là où je placerai un bémol c’est sur les auteurs-réalisateurs ou bien les réalisateurs qui ont aussi un backend de scénariste (ou au moins qu’ils comprennent les structures narratives et tout ce qui va autour).
Là vous citez des exemples de réalisateurs « auteurs »; Tarantino, woody Allen, nolan, c’est quand même des exceptions à Hollywood. Van Hamme a raison, en France même sur un gros film « populaire » (= une grosse connerie en général) le réal est crédité comme co-scénariste, alors que c’est plutot rare aux états unis sur ce genre de film, beaucoup plus rare en tout cas.
Les réalisateurs américains de série ne touchent pas au scenario.
Les réalisateurs américains de cinéma ont souvent « histoire de » écrit par « un autre ».
Bon j’ai lu, intéressant, assez tranché comme avis mais beaucoup de choses vraies.Et la principale, il faut une bonne histoire… Par contre, désolé mais Rani n’a pas marché… pas à cause de Mentalists mais parce que justement l’histoire n’était pas très bonne, le casting non plus, rien ne fonctionnait. Désolé de le dire (je ne suis pas le seul à le penser) Conclusion, rien n’est plus difficile que de faire un scénar en béton. En résumé, bon article, mais décidément, il faut que les journalistes d’aujourd’hui prennent des cours d’orthographe (au moins 10 fautes dans le texte, ça nuit à la lecture Mais il parait que c’est une malade de cette génération)
Bonsoir Antivirus, il est vrai que nombreuses sont les fautes et nous sommes en train de les corriger. Après 5 jours de festival et des transcripts à n’en plus finir, nous avons manqué de vigilance et nous nous en excusons. En voulant vous livrer cette interview au plus vite, nous avons fauté à maintes reprises.
J’espère que ça ne vous détournera pas de notre site pour autant, je vous promets que nous ferons le maximum pour être à la hauteur du contenu que nous produisons dans la forme.
Merci de votre retour et j’espère vous revoir bientôt sur l’une de nos pages.
Ne vous tracassez pas, ce qui compte c’est le fond. Il n’y a rien de plus saoulant que ces mecs qui commentent juste pour dire qu’il y a des fautes d’orthographe (et qui en général en font aussi 🙂 Interview très intéressante, c’est bizarre quand-même que quand on veut adapter au cinéma le travail d’un grand scénariste comme Jean Van Hamme, on ne lui demande pas à lui de faire l’adaptation! D’accord c’est 2 médias différents le ciné et la BD mais bon une bonne histoire reste une bonne histoire.
Tout à fait d’accord avec Van Hamme aussi sur Blueberry, d’un ennui total au cinéma tout ça parce que jan kounen se croyait plus malin que Giraud… Le public ne s’y est pas trompé et ça a été un four, Jan Kounen a un talent visuel incontestable mais comme scénariste c’est une catastrophe ambulante, faudrait que ce genre de réal en soient conscients, ou au moins leurs producteurs.
Merci Kira, ça fait du bien…
Rahlalalala un autre Largo Winch ? J’attends l’annonce du cast impatience…
bonjour Julia, sincèrement bravo pour votre humilité, qui vous honore. Je sais que la langue française n’est pas simple. Mais je suis d’une autre génération que la vôtre, j’ai été élevé à la grammaire et à l’orthographe, et je « psychote » sur les fautes comme dit ma fille aînée (qui en fait plein, d’ailleurs, malgré ses 20 ans :-). En tout cas, votre réaction est formidable. Bien sûr que je reviendrai sur vos pages. Merci pour votre talent et votre gentillesse. A très bientôt
Merci pour ce message, Antivirus. Et Julia l’a très bien expliqué, nous serons plus vigilants à l’avenir. Bon week-end
« De cas où le réalisateur obtient un crédit de scénariste APRÈS l’écriture d’origine ? Ce n’est pas parce que ce n’est pas stipulé ds le générique que cela n’a pas eu lieu. McTiernan le faisait, Letterier la fait sur Hulk, etc. C’est très syndicalisé la bas. C’est comme les scénaristes qui ne sont pas tous cités.
Je voulais réagir sur un point (deux en fait), mais Antivirus en a déjà parlé (non pas les fôôôôtes) mais Rani : j’ai justement regardé à l’époque PARCE QUE c’était un scénario de M’sieur Van Hamme… qu’elle déception ! Je ne sais pas ce qui lui incombe et ce qui incombe au réal’ ou à la prod’ mais ce truc était un supplice. Poussif, cliché au possible et mal joué. Je ne sais même plus si j’ai réussi à regarder tous les épisodes ou si j’ai lâché l’affaire. Pourtant, sans être grande connaisseuse de l’œuvre, j’avais beaucoup apprécié XIII (la BD).
Autre chose qui m’étonne dans l’article, le fait que Van Hamme ne regarde pas de séries américaines… parce que sa femme déteste ! Quand on le voit comparer Largo Winch la série à ce qui pourrait être fait tel un Julie Lescaut, on se doute qu’il n’a pas regardé de séries depuis longtemps. Parce que j’aurais été curieuse d’avoir son avis de scénariste sur des productions du genre Breaking Bad. Il existe de nos jours dans les séries hors France des bijoux de scénarios qui transcendent ce qui peut être fait uniquement au cinéma. Lui qui est auteur de BD feuilletonnantes, ce sont des formats qui pourrait bien lui correspondre ! (Ne serait-ce que le succès de l’adaptation de la saga trône de fer, impossible au cinéma vu l’épaisseur du matériaux de départ !)
Bonjour Armo. Moi aussi ces derniers jours, mon crédo est « pas les fôôôtes », ou au contraires « fésé des fôôtes, ça fait commenter les gens plus que le reste » (mais je suis d’un naturel taquin).
Juste pour dire que je suis tout à fait d’accord avec vous sur les points soulevés. Hélas, ce sont des questions auxquelles seul Jean Van Hamme peut répondre. L’interview dans le site n’a pas subi d’éditorialisation. Ce que vous avez lu représente l’intégralité de l’entretien (qui était une table-ronde, du coup nous n’avons pas pu le relancer sur certains points qui suggéraient pourtant une suite).
On a le même souci sur sa dernière réponse, assez étonnante, quand il dit qu’il reproche aux adaptateurs de repartir du personnage sans reprendre les BD, sachant que plus loin il admet que « ce n’est pas la même manière de raconter une histoire ».
Pour Rani, je ne l’ai pas vu, mais notre rédacteur Nicolas Robert, oui, et il l’a adoré autant que vous, je crois.
Merci pour votre commentaire !
Absolument. Je rejoins autant Armo qu’Antivirus : pour moi aussi, c’est un ratage. Et ce n’est certainement pas la faute d’une programmation face à The Mentalist. A vouloir refuser toute dimension psychologique dans son propos, la série a siphonné toute la psychologie de ses personnages. Anglade, comme les autres, n’en sort pas grandi.
Merci pour votre éclairage sur les circonstances de cet entretien. C’est vrai que dans ce genre de « rencontres » c’est un peu à sens unique.
Sinon, à part ces quelques curiosités qui seraient intéressantes à creuser si un jour vous avez la possibilité de décrocher un véritable entretien VIP avec café et cigares, j’ai trouvé son éclairage de scénariste sur les œuvres adaptées au cinéma/télévision plutôt instructif et très intéressant. Merci au DM de l’avoir relayé !
Et de rien ! 🙂
RANI a été la risée des sites spécialisés ,on avait rarement vu autant de clichés et de personnages aussi caricaturaux dans une série TV récente,Van Hamme usait et abusait des mêmes ficelles éculées d’épisode en épisode,une honte d’avoir financer cela avec l’argent de la TVA,au cinema la pauvreté de ses histoires ça passe mieux,car le cinema est moins exigeant que la TV ,une mauvaise série ca ne dépasse pas la premiére saison!
La série RANI était sauvé par son actrice principale,car l’histoire est d’une rare pauvreté scénaristique ,a chaque épisode elle est toujours proche de se faire violer,s’échappe se fait rattraper,et ainsi de suite,il faut le voir pour le croire,aucun respect du public,un grand scénaristique aurait fait du second degrés avec de tels clichés pas lui,tout étant trés premier degrés .
Et tout cela sous couvert de féministe,alors que tout était bon pour la filmer la moins vêtue possible !
Il n’a visiblement aucun doute sur son talent,il faudrait lui dire que si la série n’a pas marché ,il se pourrait que va vienne de lui,et pas trouver des excuses bidons en disant qu’il y avait the Mentalist en face (je vois qu’une autre personne ici,partage cet avis)
Et XIII c’est pompé sur JASON Bourne,le roman est sortie juste avant ,un drôle de hasard
https://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/XIII-contre-Jason-Bourne-100778
C’est bien dommage que les medias francophones n’aient aucun recul critique sur lui,donc ils le font passer pour un scénariste d’exception,de plus on le voit dans ce qu’il dit plus haut,c’est une personne assez antipathique qui ne se remet jamais en cause,préférant jeter la pierre sur les autres en cas d’échec!
ET pire lui qui se veux scénariste de BD,crache sur le manga qu’il trouve inepte,pour la seule raison qu’il n’y comprend rien (j’ai vu un documentaire ou il disait cela )
bonjour bonjour
que ce soit adaptation au cinéma ou à la télé…je suis frustré par certaines adaptations de romans ou de bédés…et le coup de gueule de l’auteur pourrait être le mien…(qui suit auteur de théâtre…bref).
certaines fictions sont faites pour le pognon ou les producteurs ou les copains. ..je prend l’exemple de Mr largo winch la meilleure des solutions est de reprendre les bulles et point barre…restons dans la bédé…mélanger 2 asterix au cinéma…de la merde…modifier une bédé en ajoutant un personnage (qui n’y figure pas) dans le film…décevant!!! si nous aimons nos personnages et que nous les désirons sur la toile c’est pour les voir prendre vie uniquement dans des moments qui nous ont plu en bédés….moi j’irais voir largo winch 3 car l’auteur lui-même le réalise et nous apportera la vision de la bédé sur la toile…et pour information messieurs les réalisateurs…faites simple…tintin à X volumes…asterix et Lucky luke X volumes et largo idem…inutile de faire du 2 en 1 ou du 3 en 1…prenez un seul album et travaillez correctement…et adaptez tous les albums rapidement pour éviter que l’acteur soit trop vieux…le seul bémol qui me dérangerait c’est de prendre un autre que tomer sisley…car habitué. je m’excuse par avance si vous trouvez des fautes…rires
cordialement
ps: continuez