
Joyeux anniversaire Dragon Ball !!!
Hier, le manga culte de Akira Toriyama fêtait ses 30 ans, et oui, déjà!!! Le 3 décembre 1984, le magazine Shônen Jump publiait les premières pages de ce qui allait devenir un véritable phénomène pop qui traversera les âges. Avec un total de 42 volumes dessinés entre 1984 et 1995, Dragon Ball a été écoulé à plus de 230 millions d’exemplaires à travers le monde. En anime, le titre se transforme en trois séries: Dragon Ball, Dragon Ball Z et Dragon Ball GT et donne naissance à une quinzaine de long-métrage (films et OAV confondus). Niveau jeu vidéo, le titre n’est pas en reste puisqu’il compte pas loin d’une centaine d’adaptations vidéo-ludiques. Oui, oui, vous avez bien lu! Au fil des années, Dragon Ball a acquis le statut d’œuvre incontournable et intemporelle, un manga absolument culte qui a bercé toute une génération.
A ses débuts, le titre reçoit un accueil plutôt mitigé au Japon mais très vite, l’éditeur réagit et muscle son récit en introduisant le fameux Kamehameha, le dragon Shenron ou encore les tournois d’arts-martiaux (les fameux Budokai Tenkaishi). Le ton devient plus sombre et moins enfantin et petit à petit, Dragon Ball devient le symbole de la surenchère et du « power-up » à tout prix. La transformation en super-guerrier booste les ventes et le combat de Son Goku contre Freeza (pas loin de 7h mis bout-à-bout dans l’anime) rentre, dès lors, dans les annales. Le public, totalement hystérique, en redemande. L’adaptation animée débarque chez nous, en France, en mars 1988 et à partir de 1992, chaque épisode diffusé au Club Dorothée atteint des audiences de plus d’1,5 million de téléspectateurs le mercredi matin. L’éditeur Glénat publie Dragon Ball sur notre sol à partir de 1995, période où la DBZmania est à son comble. Le merchandising explose et tout ce qui est estampillé DBZ s’arrache comme des petits pains.
Mais le titre de Akira Toriyama n’est pas du goût de tout le monde et certains boucliers finissent par se lever. Ségolène Royal y va de son petit couplet sur la violence du programme, le CSA intervient et en 1996, le Club Dorothée n’a plus d’autre choix que de déprogrammer la série. Cela n’altérera en rien son succès hallucinant et la fan base est plus solide que jamais. La série quitte TF1 mais se retrouve vite sur d’autres chaines, de la TNT notamment, telles que AB1, NT1, DirectStar ou encore D17. En 2009, l’anime se refait une beauté avec Dragon Ball Kaï, une version HD de la partie DBZ, amputée d’un grand nombre d’épisodes afin de coller au mieux au manga. Côté papier, Glénat multiplie les éditions, collector, Ultimate, grand format ou avec de nouvelles traductions… Bref l’éditeur ne lâche pas sa poule aux œufs d’or et a bien raison puisque depuis maintenant quinze ans, le titre squatte le top 5 annuel des ventes au cumul.
Dragon Ball, à l’instar de la saga Star Wars, est transgénérationnel. Il est un pilier de la culture geek mais plus largement de la pop culture. Ces dernières années, le titre semble revenir en force, quitte à réutiliser les mêmes recettes et ingrédients ad nauseam… C’est ainsi que l’on a pu voir dernièrement, en dehors de l’OAV sur le frère de Vegeta, le piètre Battle of Gods, dans lequel on découvre un nouveau stade de Saiyajin. Mais ce n’est pas tout puisque pour 2015 est annoncé Dragon Ball Z: Fukkatsu no F. (Dragon Ball Z: La Résurrection de F.), un nouveau film qui fera renaître le mythique Freeza de ses cendres. C’est les dents serrées qu’on l’attend même si Toriyama est à la base du projet. Clairement, même si la perspective de revoir ce bad guy charismatique revenir sur grand écran, a de quoi affoler les compteurs, on ne peut être que dubitatif quand on pense à la différence de puissance qui le sépare désormais de nos héros. Pour rappel, Son Goku a atteint le niveau de Sayan God… Que peut-il bien craindre de Freeza, revenu des Enfers ?!
Quelle que soit la qualité de ce nouveau film, l’année 2015 sera celle de Akira Toriyama puisque Glénat a annoncé la publication d’une dizaine d’œuvres du maître, parmi lesquelles on trouvera Katsura Akira et Jaco, the Galagtic Patrolman, avec en bonus, une courte histoire sur la mère de Goku. Dragon Ball traverse les époques et ne semble pas prendre une ride et trente ans après, sa mythologie s’étoffe encore. Joyeux anniversaire, Dragon Ball!!!