
Le bon, la purge et le tonitruant : rétrospective The Punisher
Disponible sur Netflix depuis peu, la deuxième saison de la série Daredevil marque l’avènement du justicier le plus expéditif de l’univers Marvel Knights : Frank Castle alias Le Punisher. Échec ou réussite ? Nous reviendrons brièvement sur cette confrontation au sommet entre l’homme sans peur et l’homme sans pitié. Entre temps, c’est l’occasion rêvée de se pencher sur les diverses adaptations cinématographiques dont le Punisher a fait l’objet, pour le potable et pour le pire.
Qui est le Punisher ? Bref historique.
Il fait sa première apparition dans le comic The Amazing Spider-Man #129, en tant qu’antagoniste du tisseur. Comme tous les personnages de l’univers Marvel, son histoire va se dessiner au fur et à mesure et son origine sera sujette à de multiples mises à jour. Retenons que Frank Castle est un vétéran de la guerre du Vietnam, fin tacticien, expert en close-combat et dans le maniement des armes, qui enchaîne ensuite par une reconversion dans la police de New York. Alors qu’ils pique-niquent à Central Park, Frank et sa famille assistent à un règlement de compte entre mafieux, qui décident d’exterminer tous les témoins de la scène. Il est laissé pour mort, sa femme et ses enfants y restent, sa nappe à carreaux préférée est désormais irrécupérable en machine. Psychologiquement dévasté, ivre de vengeance, Frank Castle renaît sous les traits du Punisher, le personnage le plus ambigu jamais pondu chez Marvel. Tête de mort imprimée sur le poitrail, il n’aura de cesse que les “coupables” bouffent les pissenlits par la racine, si possible en ayant souffert un maximum auparavant….
Assez causé, place au ciné. Vous l’aurez compris, notre anti-héros étant ce qu’il est, ses adaptations sur grand écran appartiennent à la catégorie Vigilante, aussi appelée auto-justice ou autodéfense. Un genre extrême qui se prête à merveille au cartoon, mais très bancal à l’écran, où la moindre pichenette peut le faire sombrer dans le tout sécuritaire fasciste le plus total. Ce n’est pas vraiment le cas des trois films qui vont suivre. C’est parti.
LE BON : PUNISHER, DE MARK GOLDBLATT
1989. USA – Australie. Avec Dolph Lundgren, Louis Gossett Jr., Jeroen Krabbé et Kim Miyori
Mark Goldblatt, monteur de Commando, Terminator, Rambo 2, Terminator 2, Predator 2, Starship Troopers, X-Men First Class, j’en passe et des meilleurs. Autant vous dire qu’à Hollywood, Mark Goldblatt est un mec qui pèse. À ce palmarès incroyable s’ajoutent deux réalisations : le délicieux chef-d’œuvre Flic ou zombie (canards laqués zombies et répliques cultes telles que “J’ai les dents du fond qui baignent tellement j’ai envie de pisser !”) et Punisher, amputé de son The en version française.
Le premier long métrage et définitivement le plus sombre. Le Punisher est ici campé par Dolph Lundgren, le teint cireux et le cheveu gras, aussi habité que les égouts qu’il occupe et arpente à moto, avant de faire du yoga cul nul tout moite, à la lueur de l’autel érigé à la mémoire de sa famille trépassée. Mais à la surprise générale, Dolph “colle-moi à ton oreille et t’entendras la mer” Lundgren, sert à son insu le propos d’un Punisher mort-vivant, en dialogue permanent avec le Tout-Puissant, qu’il interroge à la recherche de réponses quant à sa quête de justice et de rédemption.
Que les choses soient claires, Punisher n’atteint pas non plus des sommets métaphysiques, loin s’en faut. Fidèle aux codes de l’actioner des années 80, il bourre-pif, explose et des ninjas mitraillent à l’uzi tout en descendant des toboggans (des pentaglisses) sur les genoux. La classe. Cependant, le film ayant été coupé pour satisfaire une classification PG-13, la violence graphique est limitée à son strict minimum.
Quelques belles idées assurent le développement de la psychologie de Frank Castle. Par exemple, son association forcée à un chef du crime organisé ; ultime recours pour protéger la veuve et l’orphelin des conséquences de sa folie meurtrière. Ou encore la relation qu’il entretient avec son ex-coéquipier (Louis Gossett Jr., costaud rigolo) déterminé à le remettre dans le droit chemin (chute en VO car plus efficace) :
– Tu es devenu complètement fou Frank, tu le sais n’est-ce pas !
– Je ne suis pas fou.
– Ha bon !? Et 125 meurtres en cinq ans, t’appelles ça comment hein !?”
– Work in progress…
Mark Goldblatt dit s’être sensiblement inspiré de Mario Bava dans sa mise en scène. Effectivement, la caméra qui se faufile dans les corridors clairs-obscurs des égouts, la voix off d’outre-tombe de Dolph Lundgren, le culte de l’arme blanche (un poignard monté d’une tête de mort signe chaque scène de crime du Punisher), certains décors (l’entrée de Lady Tanaka sur l’ouverture d’une porte ronde coulissante) et une scène de fin avec filtre rouge ne sont pas sans rappeler le pape du giallo, sans pour autant l’égaler. Toujours est-il que Goldblatt, en sa qualité de monteur, injecte à son œuvre un rythme indéniable, si bien qu’elle reste divertissante malgré l’outrage du temps et les censures qu’elle a subies. En résulte une version du justicier torturée à souhait, crédible et attachante, bien que soit à déplorer l’absence de la tête de mort au costume (très réussi au demeurant par Norma Moriceau, costumière sur Mad Max 2 : le Défi). À ce jour, Mark Goldblatt regrette encore ce choix cornélien, mais il ne devrait pas, tant la tentative peut s’avérer casse-gueule, comme nous le verrons par la suite.
Punisher vient d’être réédité en Blu-ray par The Ecstasy of Films, et c’est la seule manière de le voir légalement en version originale sous-titrée en français. Il s’agit d’une série limitée à 1000 exemplaires qui regroupe les versions Uncut et Workprint du film, ainsi qu’un entretien avec Mark Goldblatt. NB : les images rajoutées dans les deux versions précitées ayant été mal archivées, elles n’ont pas pu bénéficier d’un remastering blu-ray et induisent des variations de qualité en cours de visionnage.
LA PURGE: THE PUNISHER DE JONATHAN HENSLEIGH
2004. USA. Avec Thomas Jane, John Travolta, Rebecca Romijn
Reconnaissons-le d’emblée, cette adaptation de 2004 a le mérite d’être couillue, compte tenu du contexte Marvel de l’époque. Certes, les deux premiers X-Men ont été un succès, et le deuxième Spider-Man de Sam Raimi s’apprête à sortir pour en être un autre. Néanmoins, le choix d’opter pour le Punisher, alors peu connu du grand public, est un pari osé suite à “l’échec” essuyé par Daredevil l’année précédente. À peine 179 millions de $ de recette pour un film en ayant coûté 78 (source IMDB), bouh ouin ouin ! Mais une somme suffisante, il faut croire, pour tenter de nous administrer une nouvelle pilule, expédiée à la va-vite comme un cinq à sept à l’arrière inconfortable d’une Volkswagen.
Parce que l’objectif est de préparer le terrain pour une saga, autant dire un tube de pilules, quoi de plus naturel que de commencer par le début en nous narrant les origines du bonhomme. The Punisher est un pot bien pourri des comics Punisher : Year one et de la série The Punisher: Welcome Back, Frank, par Garth Ennis.
Thomas Jane reprend l’identité de notre héros. Flic infiltré à Tampa Bay (on y reviendra), il trafique des armes, moumoute blonde sur la tête, Vogue au bec et tongs aux pieds. Ça commence bien. Malheureusement, un jeune est tué dans le deal et son papa n’est autre qu’un banquier véreux, plutôt bien écrit sur le papier, mais campé par un John Travolta aussi inspiré que dans Opération Espadon. Sa mission terminée, Frank part en vacances à Porto Rico avec sa famille… Vous imaginez la suite. Oui, c’est à Porto Rico (et non en pique-nique), ce paradis, que Frank va vivre l’enfer. Un symbole trop beau (sic) pour une trop longue heure de film.
Comme dans Punisher: Year one, on sent bien la tentative de faire évoluer le personnage pour susciter notre empathie. Thomas Jane est même plutôt sincère dans le rôle ! Problème, quand il torture un malfrat en carton avec un Mr. Freeze, pichenette le bout du nez d’un autre ou lance des fayots au visage d’un troisième : il s’effondre comme un château de cartes. Ajoutez-lui un duo de colocataires comiques agaçants, une sous-amourette de palier, et toutes les bouteilles de Jack Daniels du monde ne suffisent plus à nous faire gober sa souffrance de veuf éploré.
Et quel pire choix que d’avoir opté pour la Floride et ses palmiers pour mieux retranscrire la noirceur d’un personnage comme Le Punisher ? New York était en travaux cette année-là ? Bref. On passera sur le crâne dégoulinant peinturluré au feutre Posca par un tagueur de CM1, finalement préférable au tee-shirt souvenir rapporté de Porto Rico, exhibé lors des premières sorties du pleurnicheur.

3615 MEN : M – E – N
Quel gâchis, alors que les comics de Garth Ennis offraient des possibilités passionnantes ! Par exemple, à un moment de cette série, la croisade anti-crime du Punisher inspire et fait des petits. Un prêtre fanatique liquide ses paroissiens à la sortie du confessionnal, un barjo altermondialiste trucide les patrons du CAC 40 et, last but not least, un nazi des beaux quartiers exécute les caniches qui font leurs besoins sur son trottoir. C’eût été foutrement intéressant ! Un boulevard pour mettre la folie et l’action du Punisher en perspective ! Mais sans doute trop fort, trop vite.
Finissons-en avec The Punisher de Jonathan Hensleigh et faisons les comptes. Une bagnole sympathique (sorte d’Interceptor du pauvre), un combat contre Le Russe, l’usage d’un couteau balistique et la mort de John Travolta, constituent les morceaux de bravoure de ce film passable, qui s’achève en dix minutes à l’endroit même où il aurait dû commencer.

Ivan Drago + shoot maousse de testostérone = Le Russe (le catcheur Kevin Scott Nash)
Rendons malgré tout un dernier hommage à Thomas Jane qui, après avoir lâché l’affaire d’un Punisher 2 (on en parle tout de suite) rempile en 2012 dans le court métrage de Phil Joanou, Dirty Laundry. Pourquoi ? Pour illustrer son amour inconditionnel du personnage et faire un appel du pied aux producteurs, dans l’espoir d’une future adaptation. Ça mérite le respect, même si l’histoire n’a toujours pas exaucé et n’exaucera sans doute pas son vœu.
LE TONITRUANT: PUNISHER – ZONE DE GUERRE, DE LEXI ALEXANDER
2008. USA. Avec Ray Stevenson, Dominic West, Julie Benz
Après moult remous côté production, Thomas Jane se désolidarise du projet The Punisher 2, prétextant un scénario inapte à contenter les fans. Mouais. Jonathan Hensleigh n’est pas reconduit et Lexi Alexander (réalisatrice de Hooligans, ou la plainte d’Elijah Wood “mais heuuu arrêtez je ne suis pas un Hobbit moi aussi je peux faire la bagarre”) hérite du bébé, après avoir eu la confirmation par Lionsgate qu’elle aura la liberté de changer le style et la tonalité de la saga.
Le Punisher, cette fois interprété par Ray Stevenson, (le colosse Titus Pullo dans l’excellente série Rome par HBO) affiche un look militaire agressif, cheveux gominés, calqué sur les couvertures des comics édités par Max (encore la série de Garth Ennis), pour un résultat d’une efficacité redoutable. Exception faite du mini-crane un peu cheap.
Ici, Lexi privilégie l’excès et nous livre une copie délirante, clownesque et finalement débile, mais aussi celle se rapprochant le plus d’une bande dessinée à la fois sombre et colorée. Bienvenue aux Yamakasi kangourous sous crack (excellent gag impliquant un lance-roquette), aux personnages secondaires amoraux qui semblent tous embrasser la cause du justicier, quitte à lui faire perdre sa singularité… et à Jigsaw, nouveau Némésis. Jigsaw (Dominic West – John Carter), un beau gosse de la Cosa Nostra dont le visage finit façon puzzle, à l’usine, dans un broyeur de bouteilles en verre. Recyclez les gars ! Une “métamorphose” qui n’est pas sans évoquer celle de Jack Napier en Joker dans le Batman de Tim Burton. Tout comme pour la performance de West, rappelant celle de Tommy Lee Jones dans Batman Forever, tentant déjà d’imiter en vain Jack Nicholson. Vous suivez ?

A gauche : Bernardo, stone, qui nage la brasse dans les bouteilles en verre. A droite : « cémoiképété LOL ! »
Côté hémoglobine, le Punisher: War Zone régale, avec un déluge de mises à mort over the top et le déploiement d’un arsenal d’armes divers et varié. Le tout pour finir sur une apothéose dans un immeuble désaffecté façon The Raid (mais 4 ans avant), où le Punisher va décimer l’intégralité des gangs de la ville, avant de bastonner sévèrement le frangin psychopathe (joué par Doug Hutchison) de Jigsaw.
En résumé, un divertissement haut en couleur et tout à fait honorable, bien qu’au ras des pâquerettes. On lui pardonne volontiers son côté poseur à outrance, sa gaudriole, sa morale douteuse et sa fin faussement subversive et vraiment ringarde, qui tente de nous vendre le Punisher comme étant la réincarnation du Christ*…
ET LE PUNISHER DE LA SERIE ALORS?!
Sonnez trompettes ! Soufflez cornemuses ! Jon Bernthal (Shane dans The Walking Dead), appuyé par des scénaristes solides, incarne le meilleur Punisher live jamais vu à ce jour. Deux trois mots sur le sujet, garantis sans spoiler.
Logique actualisation de son passé, Frank Castle est désormais un sniper vétéran de la guerre d’Irak.
Au fil des épisodes, le format du feuilleton permet de creuser en profondeur la personnalité du Punisher. Dégénéré ? Psychopathe ? Victime souffrant d’un syndrome aigu de stress post-traumatique suite à la guerre et au massacre de sa famille ?
N’en disons pas trop, si ce n’est que tout est au poil. Sa gueule patibulaire de boxeur au nez écrasé et coquards permanents. Sa coupe à la “Jarhead” négligée. Sa souffrance, à la fois imperceptible et palpable. Sa bestialité extrême et sa capacité à encaisser, qui n’ont d’égales que les chorégraphies qui les mettent en scène. Concernant le costume, malgré son arrivée tardive – les héros évoluent comme dans un jeu de rôle, fin de quête = optimisation de l’équipement – félicitons simplement la production d’avoir appris des erreurs de ses prédécesseurs…
Même si la série accuse quelques baisses de régime, en partie la faute d’un Matt Murdock (Charlie Cox) un brin mollasson, jetez-vous dessus ne serait-ce que pour voir Le Punisher à l’œuvre !

Les vrais savent…
PLUS DE JUSTICE EXPEDITIVE?
Parce que les adaptations du Punisher ne sont pas les meilleures représentantes du genre Vigilante, l’auteur vous recommande deux ou trois gourmandises. Courte liste personnelle.
1 – Un justicier dans la ville (de Michael Winner, avec Charles Bronson) et l’Inspecteur Harry (réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood) comptent parmi les influences originales du personnage de Frank Castle. En début d’article, nous mentionnions le risque fasciste inhérent à l’auto-justice. Eh bien sachez que Michael Winner, avec ses Death Wish (en VO), en est le meilleur représentant. Si le premier est limite, le deuxième est tout bonnement malsain, racoleur, dégueulasse et idéologiquement à jeter**. En revanche ! Un justicier à New York, troisième volet de la saga, va tellement loin qu’il ne peut pas être pris au sérieux. Un véritable cartoon qui mérite le coup d’œil. Voir des types en tenue de gala dégommer des défavorisés au bazooka comme on pêche à la dynamite, c’est jouissif. D’autant plus que ces derniers ont le symbole du groupe Fauve tatoué sur le front. Jouissif.

« Tu peux pas comprendre ! Je reviens de Sainte-Anne, je suis dans le blizzard… »
2 – Vigilante (1983) de William Lustig
Old school.
3 – Death Sentence (2007) de James Wan
Les actes ont des conséquences. Kevin Bacon est magistral.
4 – Taken de Pierre Morel (2008), avec Liam Neeson
Parce qu’après avoir lu tout ça, vous avez bien mérité de décompresser un coup.
« Bon chance »
*Pour l’anecdote, la médiocre mini-série de comics Revelation, met en scène un Punisher devenu agent en mission pour le paradis, sortant des armes divines de sous son imperméable comme Mary Poppins… Mais c’est une autre histoire…
** Il paraîtrait que le réalisateur l’est aussi, d’après les témoignages rapportés dans Electric Boogaloo, documentaire sur la société de production Cannon Films.
Excellent panorama, intéressant et fun à lire. Faut que je reprenne Daredevil moi…
Quelques menues coquilles au passage : « JONATHAN HENSLEIGH » plutôt que « JONATHAN JENSLEIGH » et la date du film donnée en premier – 2008 – n’est pas la bonne. Sinon y’a deux numéros 3 dans ton top 4 de fin d’article !
Merci beaucoup pour ton retour ! Je mets tout ça à jour de suite 🙂
Oui, en tant que grand fan du Punisher, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet article.
Pour ma part le premier film reste le meilleur, mais ça fait des années que je ne l’ai pas revu, ceci expliquant peut-être cela.
Par contre, une petite précision, qui doit être évidente pour l’auteur mais pas forcément pour un lecteur moins au fait de l’univers de l’anti-héros, Jigsaw n’est pas une invention pour le film mais un des ennemis récurrent du Punisher des années 80/90…
Bref, merci pour la mise en lumière du justicier expéditif !
PS : pour le moment, mon épisode préféré de la saison 2 de Daredevil est celui où *** SPOILER *** Frank Castle, à la fin de son procès, devient enragé en hurlant qu’il n’est pas fou, et puisque tout le monde l’appelle le Punisher, il deviendra le Punisher et tuera autant de truands qu’il pourra. J’en ai eu des frissons…
Oui tu as tout à fait raison, bien qu’étant au courant je n’ai pas pensé à préciser l’existence de Jigsaw dans la BD… Tu fais bien de le noter. J’aurais du faire une petite vignette comparative film/bd. Et je dois avouer que je suis 100% de ton côté concernant le ****SPOILER**** que j’évoque indirectement tu l’auras compris en parlant de son fameux stress post traumatique ou de sa prétendue folie 🙂 Très très grand moment.J’ajouterais la scène dans la prison, génialissime, qui m’a renvoyé à des épisodes comics dans lequel le Punisher est en taule pour avoir pété un câble et s’être mis à buter le moindre réfractaire à la loi, genre les citoyens qui brûlent des feux rouges etc)…. Content que l’article t’ait plu 🙂