Les 20 meilleurs Simpson’s Treehouse of Horror (2)

Les 20 meilleurs Simpson’s Treehouse of Horror (2)

Nous sommes la veille d’Halloween et nous revenons pour la seconde partie de notre liste éminemment subjective des 20 meilleurs segments des épisodes spéciaux d’Halloween des Simpsons. Toujours dans un ordre purement chronologique, nous nous attaquons cette semaine aux saisons 11 à 24. Si vous voulez lire l’article concernant les 10 premières saisons, il est . Il n’a pas bougé.

 

Desperately Xeeking Xena (Threehouse of horror X, saison 11)

Bart et Lisa reçoivent une forte dose de rayons X suite à un accident. Ils deviennent deux super-héros, Stretch Dude and Clobber Girl, et combattent le crime. Ils font alors face au super-vilain Le Collectionneur, qui enlève des stars pour les garder sous film plastique. Sa dernière Acquisition : Lucy Lawless !

Moments forts : En deux répliques, le segment passe de correct à mémorable. Quand elle veut s’échapper de l’antre du Collectionneur, Lucy Lawless tente de le piéger en le séduisant « Xena veut du Xexe ».

Lucy Lawless éloigne les deux enfants en s’envolant avec eux dans les bras. Lisa est surprise « Mais Xena ne peut pas voler… », « Je ne suis pas Xena, je suis Lucy Lawless ».

 

G-G-Ghost D-D-Dad (Threehouse of horror XI, saison 12)

Homer lit dans son horoscope du jour qu’il va mourir. Mais il trompe la mort toute la journée. Jusqu’à ce qu’il cède enfin après avoir mangé un brocolis. Une fois arrivé aux portes du Paradis, Saint Pierre lui propose un deal: il a 24h pour réaliser une bonne action, sinon il va en enfer.

Moments forts : Assez nombreux, sur ce segment : Marge qui dit à Homer la liste des bonnes actions qu’il peut réaliser, Homer répond « je veux juste entrer au Paradis, je veux pas devenir un saint (traduction différente mais aussi drôle que la version d’origine « I want to get into heaven, I’m not running for Jesus ») »

Homer aide la mère de Skinner à traverser en l’emmenant dans le ciel. Elle se débat et tombe. Homer crie à Saint-Pierre « Je suis sûr qu’elle allait devenir le nouvel Hitler »

Et puis il y a John Wayne en enfer. Et c’est très drôle.

 

House of Whacks (Threehouse of horror XII, saison 13)

Homer et Marge font l’acquisition d’un robot qui contrôle leur maison. Mais rapidement, le robot tombe amoureux de Marge. La voix du robot est celle de Pierce Brosnan.

Moments forts : Au détour d’une conversation anodine, robot-Pierce mentionne le fait que Marge est une femme formidble. Homer acquièsce mais insiste sur le fait qu’elle est sienne. Jusqu’à ce qu’il meure. Dans quel cas n’importe qui pourra prendre sa place.

Le final, avec robot-Pierce obligé de jouer au majordome chez Patti et Selma. Pauvre de lui.

Bonus : Matthew Perry réalise un des plus courts caméos de la série quand la famille Simpson hésite à affubler le robot de la voix de Matthew Perry. « Uh, yeah, could I be any more of a house? ». Voilà. C’est tout.

 

Send in the Clones (Threehouse of horror XIII, saison 14)

Homer achète un hamac magique qui créé des clones. Feignant comme il est, il ne se contente pas d’une poignée, mais génère une vingtaine de clones. Et si Harold Ramis nous a appris quelque chose dans Multiplicity, c’est qu’avoir des clones ne provoque pas que des avantages.

Moments forts : Très nombreux dans cet épisodes, la plupart très visuels, comme lorsque Homer cherche à se débarrasser de ses clones en les abandonnant dans un champ. Il demande qui connaît le chemin du retour. Un clone lève la main, Homer lui tire dessus à la carabine. Il demande à nouveau. Un autre lève la main. Carabine.

 

Stop the World, I Want to Goof Off (Threehouse of horror XIV, saison 15)

Bart et Milhouse achètent un chronomètre qui arrête le temps. Forcément, ils l’utilisent surtout pour ridiculiser les habitants de Springfield, qui commencent à êtres agacés. Bart et Milhouse sont reconnus coupables des méfaits et s’enfuient, en cassant le chronomètre, et stoppant le temps.

Moments forts :  Là encore, beaucoup de gags visuels dans cet épisode. Homer va pour manger un doughnut à la centrale, mais ils disparaissent les uns après les autres. Homer pleure. Puis il est tout nu. Puis Nelson apparaît dans la pièce et se moque de lui. Puis Nelson se retrouve tout nu.

Oscar de la Hoya qui tabasse Martin Prince et qui dit « j’adore frapper ce gamin ! »

 

I’ve Grown a Costume on Your Face (Threehouse of horror XVI, saison 17)

Soir d’Halloween, la folle aux chats gagne le concours de costume, déguisée en sorcière. Mais quand elle avoue que ce n’est pas un déguisement, on lui retire son cadeau (un bon d’achat de 20 dollars). En représailles, elle transforme les habitants de Springfield en ce quoi ils sont déguisés. On la comprend.

Moments forts : L’homme-abeille, devenu vraie abeille, qui courtise Ned Flanders, devenu une fleur en lui offrant des fleurs.

Nelson qui se plaint qu’on croît qu’il est déguisé en raton laveur alors qu’il est déguisé en cowboy masqué… mais sans chapeau parce qu’il n’avait pas assez d’argent.

 

The Day the Earth Looked Stupid (Threehouse of horror XVII, saison 18)

1938, Springfield. Orson Welles est en train de jouer en direct « La Guerre des Mondes » à la radio. La population est persuadée que le monde subit une invasion extraterrestre. Ceci est une histoire vraie (ou presque).

Au delà des blagues habituelles, ce segment a pour lui d’être esthétiquement magnifique. Le travail sur les couleurs, l’architecture de la ville est remarquable. L’épisode se sert du prémisse permit par « La Guerre des Mondes » pour faire intervenir Kang et Kodos, et mener vers un final qui aborde très directement l’occupation américaine en Irak. Tout ça en 7 minutes. Chapeau.

 

Dial ‘M’ for Murder or Press ‘#’ to Return to Main Menu (Threehouse of horror XX, saison 21)

Lisa n’en peut plus de mademoiselle Hoover. Bart en a soupé de madame Krappabbel. Bart propose à Lisa qu’ils « s’occupent » de leurs maîtresse en intervertissant les cibles, et ainsi brouiller les pistes et ne pas être suspectés. Mais, alors que Lisa se contente de faire une mauvaise blague à Krappabbel, Bart tue Hoover. Lisa est surprise.

On ne peut pas vraiment dire que le segment soit particulièrement hilarant, mais comme celui précédent, il en impose par ses choix esthétiques. En référence directe à l’univers hitchcockien, le segment, intégralement en noir et blanc, cite à tour de bras Psycho (pour la musique), Vertigo (pour une séquence très drôle où Bart poursuit Lisa en grimpant l’échelle… d’un toboggan) et Strangers on a Train (pour la trame). Alfred Hitchcock lui-même fait un caméo (enfin pas vraiment… vous m’avez compris)

 

The Diving Bell And The Butterball (Threehouse of horror XXII, saison 23)

Homer devient paralysé après avoir été piqué par une araignée bien étrange. Il s’apperçoit qu’il peut communiquer avec les autres en lâchant des gaz. C’est presque aussi émouvant que Le Scaphandre et le Papillon. Ensuite il est de nouveau piqué par une araignée bien étrange. Ca devient aussi passionnant que Spider-Man.

Moments forts : Marge est émue par ce que lui dit Homer via Lisa, qui restranscrit. Marge lui fait signe de ne plus faire un mot, en posant un doigt… et bien… voilà quoi… en bas… ahem… Et puis zut, hein, même Louis C.K. le dit: « You don’t have to be smart to laugh at farts, but you have to be stupid not to. ». Et si Louis C.K. le dit, moi, je le crois (et sur ce coup-là, ça m’arrange bien)

 

Bart and Homer’s Excellent Adventure (Threehouse of horror XXIII, saison 24)

Bart trouve le moyen de voyager dans le temps pour acheter un comic book de 1974. Mais il intervient dans la timeline de ses parents et empêche Marge de tomber amoureuse d’Homer. Peu importe puisque Bart est toujours en vie dans le futur, riche… Marge ayant épousé Artie Ziff.

Un épisode qui joue avec la temporalité des Simpsons sans aucune recherche de logique. Bart va en 1974, ses parents y ont 17 ans… en 2012 ils auraient 55 ans au lieu de 40. Mais après tout, pas grave, c’est un spécial Halloween.

Moment fort : Un segment très solide avec un passage à hurler de rire, quand Homer, afin de regagner le coeur de Marge, vient attaquer Artie avec des Homers originaires de périodes différentes. Quand Marge se jette vers eux pour dire qu’elle devrait être avec les Homers, elle s’adresse à l’un d’entre eux, poilu, vêtu d’une peau de bête et armé d’une masse. Elle lui dit « même toi, prehistorique-Homer ». Homer du présent la corrige : « c’est Homer de la Renaissance ».

 

Chaque épisode de la période moderne ne raconte plus 3 histoires, mais 4. Une très courte de 2 minutes, puis 3 de 6 minutes. Dans ces mini court-métrages on trouvera pas mal de très bon segments, dont celui, fameux, où Homer va voter pour Obama alors que la voteuse électronique le fait voter sans arrêt pour McCain.

Un autre, moins connu reste mon préféré: Kang et Kodos attendent leur patron pour dîner et lui servent les Simpsons à manger. Seul Bart survit, mais se plaint de ne plus avoir de famille. Kang se tourne vers lui et lui dit en lui posant une tentacule sur l’épaule « tu as une famille, maintenant, tu as une famille ». Le tout suivi d’un générique tout droit issu d’une sitcom des années 80.

On note une légère baisse en qualité sur certaines années, pas forcément en accord avec la qualité générale des saisons, d’ailleurs. Si les auteurs savent toujours mettre en œuvre des épisodes remarquables, on les sent plus à l’aise avec des formats plus longs que celui des spéciaux, encore une fois très durs à écrire.

C’en est fini de notre panorama des spéciaux d’Halloween des Simpsons. A vous de jouer dans les commentaires… si vous n’avez pas peur. (mwuahahhahaha)

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