
Les comics pour les nuls
« J’aimerai lire des comics mais je ne sais pas par quoi commencer, tu me conseillerais quoi ? »
……….
Ca c’est le bruit de mon silence après avoir entendu cette question pour la première fois. J’aurais pu également dire « heuuuu » ou bien encore prendre l’air sérieux, me gratter le menton et dire : « Mmmmm » ou bien tirer sur mon cigare et m’exclamer : « Bonjour. C’est moi, Orson Welles, ceci est ma maison que vous voyez, derrière, là. Pas mal, non ? C’est français. Je me permets d’interrompre ce flim parce qu’on se fout un peu de ma gueule », mais je vous accorde que cela n’aurait pas grand chose à voir avec la question posée.
Mine de rien cette question est souvent revenue à mes oreilles depuis quelques années. Il faut dire que les succès cinématographiques de Batman, Spider-Man, Iron Man, Superman ou des Avengers, ainsi qu’une présence beaucoup plus forte des ouvrages dans les librairies donnent envie à beaucoup de vouloir s’y mettre. Mais qu’ils n’aient jamais ouvert une bd de leur vie ou bien qu’ils soient lecteur de bandes dessinées européennes ou de mangas, la majorité de ces personnes ont en commun une certaine appréhension à plonger dans l’univers du comic book.
Continuité trop ardue ? Univers partagé trop vaste ? Mauvais scénarios ou bien simples préjugés nourris par des automatismes hérités des lectures des bd européennes ou asiatiques ? Etc etc… nous ne sommes pas là pour discuter quant aux causes de cette appréhension mais pour vous dire ceci :
Ce n’est pas sale !
La première des choses à savoir, la première de toutes les règles (qui peut s’appliquer pour n’importe quel domaine qui nous occupe ici au Daily Mars) c’est qu’il ne faut pas avoir peur de plonger dans le bain. Osez ! Empruntez une bd à un ami, allez acheter une revue dans un kiosque ou un tome dans une librairie et plongez-vous dedans. Oui vous n’allez probablement pas comprendre telle référence dans un dialogue de la page 35, mais croyez-moi vous comprendrez (et aimerez c’est tout le bien que je vous souhaite) l’histoire. De manière générale les éditeurs français font très bien leur travail et proposent des résumés et des présentations afin de bien aborder la lecture.
« J’aimerais lire des comics, tu me conseillerais quoi ? ». Vous savez, cette phrase est diabolique, c’est le 666 des questions sur le sujet. Ca revient à demander « j’aimerais découvrir le cinéma, tu me conseilles quoi comme film ? » ou bien « j’aimerais me mettre aux séries, tu me conseilles quoi ? » (celle là elle est pas compliquée, les Sopranos c’est tout – note de la correctrice).
Je vais vous faire la réponse courte : RIEN ! Je ne te conseille RIEN ! Si je te conseille un truc avec le peu d’info que tu me donnes je suis sur que tu n’aimeras pas ce que tu liras et tu vas me détester ! Tu lanceras un contrat sur ma femme et mes gosses et je serai obligé de quitter le pays pour aller vivre dans un bled paumé au fin fond du Chili avec la prostitution et la fabrication de bonnet péruvien comme seules sources de revenus. Donc je ne te conseille RIEN !
C’est que j’aime ma vie merde ! Mais bon je suis pas un mauvais bougre alors on va défricher un peu la question pour tenter au mieux d’y répondre. Au delà de l’Hiroshima des questions, se cache en effet une multitude d’interrogations qui, elles, sont intéressantes et permettent de mieux situer les goûts et les attentes de la personne qu’on a en face de nous et qui nous permettent alors de pouvoir l’aider dans sa démarche, de lui prendre brièvement la main afin qu’il puisse entrer en confiance dans un univers passionnant.
Super-héros ou pas ?
C’est probablement la question la plus primordiale. Si le manga se paye l’idiote réputation d’être un agglomérat d’images moches remplies de sang et de seins, le comic book quant à lui se résume pour beaucoup à une cascade de combats entre super-héros et super-vilains. Pourtant, si les histoires de super-héros se taillent la part du lion, il ne faut pas croire que la bande dessinée américaine ne se résume qu’à cela. Les plus grosses ventes de BD américaines en France ne sont d’ailleurs en rien des histoires de super-héros, mais une fresque apocalyptique avec des zombies (The Walking Dead) et l’adaptation d’une série d’animation (Les Simpsons) On oublie aussi que des histoires souvent acclamées par la critique sont des comic books, je pense immédiatement à Maus, le chef d’œuvre d’Art Spiegelman.
Donc si vous n’êtes pas amateur de mecs qui portent le slip par-dessus le pantalon (ce qui est pourtant le dernier cri en matière de mode, convenons-en) vous aurez largement de quoi faire : Scott Snyder nous offre par exemple une excellente série vampirique (American Vampire) ; on ne tarira jamais assez d’éloges sur le fantastique Locke & Key de Joe Hill, et si vous êtes accro à Once Upon a time alors vous pourriez être intéressé par Fable. Le space-opéra est actuellement à l’honneur avec Saga de Brian K. Vaughan, sans compter les œuvres exploitant la franchise Star Wars. Hellboy et son univers sont là pour les amateurs de Lovecraft, Powell nous régale avec The Goon et on pourrait également citer The Boys etc etc. J’en oublie des centaines et des centaines.
Il y a même des histoires de super-héros intéressantes et totalement déconnectés de l’univers Marvel et DC pour ceux que cela tente. On pense bien sur à Invincible de Robert Kirkman, mais également à Irrécupérable de Mark Waid, à Rising Stars de Joe Michael Straczynski ou aux héros de l’éditeur Vaillant dont Panini commence à éditer les aventures et sur lesquelles nous espérons revenir.
Par contre si votre envie c’est de vous plonger dans les aventures des super-héros Marvel et DC, alors là c’est autre chose. Encore une fois, il ne faut pas hésiter à sauter directement du plongeoir mais je comprends que vous ayez un peu les chocottes alors continuons.
DC ou Marvel ?
Il est courant de dire que les héros de DC comics sont de grands héros mythologiques là où les héros de Marvel sont des héros du quotidien dont la vie privée est aussi importante que la vie super-héroïque. C’est à la fois vrai et faux. Si on ne peut pas nier l’influence que les super-héros Marvel ont apporté aux genres durant les années 60, il est clair qu’aujourd’hui il y a peu de réelles distinctions entre les deux productions. Chacun des deux éditeurs vous offrira des grandes sagas cosmiques, des histoires urbaines dignes des grands polars, des histoires de science-fiction, des récits humoristiques, des romances ou bien encore des histoires au discours social fort.
Bref, tout n’est qu’une question d’affinités avec les personnages. Demandez-vous avant tout de quel personnage vous avez envie de lire les aventures ou bien de quels auteurs, mais on va y revenir.
Premier numéro ou pas ?
Si la question ne se pose pas vraiment pour les comic books en dehors de la production mainstream de DC et Marvel, elle devient beaucoup plus importante dès lors que l’on veut lire les aventures de Batman ou des X-men.
Une des spécificités des séries super-héroïque étant la continuité de leurs aventures, il serait alors logique de commencer la lecture par le premier numéro de Batman si on désire se régaler des histoires du chevalier noir de Gotham City.
Dans la pratique c’est quasiment impossible de commencer les aventures d’un personnage qui a derrière lui plus de 75 ans d’aventures sur différentes séries. C’est déjà un travail de combattant si on a pas trop de mal avec l’anglais, mais cela devient les douze travaux d’Hercule si on veut rester dans la langue de Molière.
Beaucoup de lecteurs seraient de plus rapidement rebutés par des dessins et des histoires qu’ils jugeront de prime abord comme vieillots. Si nous ne ferons jamais les louanges des récits actuels au détriment des histoires plus anciennes qu’on regarderait gentiment pour leurs valeurs historiques¹, force est de constater qu’il existe des histoires plus modernes pouvant servir parfaitement de porte d’entrée.
Il existe en effet moult histoires pouvant servir de jalons pour les nouveaux lecteurs : des histoires bien écrites, qui ne perdent pas le lecteur en route et surtout qui servent d’assises fortes pour prolonger l’aventure. On pense par exemple à Batman – Year One qui nous raconte la première année du justicier masqué.
Les grands récits qualifiés « d’événementiels » (les « event ») peuvent aussi être une bonne porte d’entrée quand ceux-ci sont bien écrits bien entendu. Dans un monde idéal ils sont bien écrits et se lisent sans besoin de se farcir d’autres histoires. Leur caractère événementiel permet aux lecteurs de découvrir beaucoup de personnages et les conséquences de l’aventure en font un bon point de départ pour qui voudrait continuer.
On aurait beaucoup à dire sur un event tel que Civil War mais on ne peut que reconnaître qu’il est un jalon fort pour des nouveaux lecteurs qui peuvent avoir là un vaste panorama de l’univers Marvel à cette époque, et continuer ensuite à lire beaucoup d’autres séries faisant suite à cette aventure.
Le tout récent event Avengers vs X-men peut également servir de porte d’entrée. Il s’inscrit de plus dans un autre registre, celui de servir de base à un relaunch de la majorité des séries Marvel. Par le passé, les éditeurs (et notamment DC Comics) se sont bien rendus compte du problème que posait la continuité dans l’accessibilité de leurs œuvres à un nouveau lectorat (ce qui est, à mon sens, un faux problème mais là n’est pas le sujet). Ainsi fut lancée Crisis on Infinite Earth en 1985, une grande histoire épique dont la conclusion éditoriale fut la remise à zéro de beaucoup de personnages.
Plus récemment l’event Flashpoint (qu’Urban Comics va éditer en librairie au mois d’octobre) servit de base au relaunch total des séries DC en 2011. Arrêtées en août 2011, toutes les séries de l’éditeur furent relancées à partir du numéro 1 en septembre de la même année. A ce jour il s’agit de la plus récente et meilleure porte d’entrée pour un nouveau lecteur dans l’univers DC.
Marvel a connu également récemment une mise à jour de ses séries après l’event Avengers vs X-men. Si on ne peut pas à proprement parler de relaunch, il s’agit bien d’un nouveau départ pour de nouvelles séries avec l’arrivée de nouvelles équipes créatives aux commandes. Ce qui nous fait directement arriver au point suivant :
Personnages ou auteurs ?
Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu’on va au cinéma pour voir un bon film de science-fiction, pour regarder les nouvelles aventures de James Bond mais aussi pour découvrir le nouveau film de Steven Spielberg, ou de Woody Allen. De même, il y a des séries TV que l’on va découvrir et suivre sur la seule base des gens qui sont aux commandes.
Surprise ! Dans l’univers de la bande dessinée c’est pareil. Commencer une série au moment de l’arrivée d’un nouvel auteur est un bon moyen pour mettre le pied à l’étrier. Sans renier les travaux passés, les nouveaux auteurs vont généralement apporter et développer de nouvelles idées et personnages. Ainsi on peut très bien aborder les X-men via l’arrivée de Chris Claremont sans pour autant avoir lu les épisodes précédents de la série. L’arrivée de Brian Bendis sur les Avengers signe également un certain renouveau pour la série et peut être une bonne porte d’entrée dans cet univers.
On parle généralement de « run » pour qualifier l’ensemble des épisodes d’un auteur sur une même série. Si votre aimable serviteur ne dit jamais non à une bonne aventure de Daredevil ou de Superman, il va également choisir ses bd en fonction des scénaristes et des dessinateurs. Au Daily Mars c’est une approche qui nous tient d’ailleurs à cœur, nous désirons mettre en avant les hommes et les femmes qui nous procurent tant de joie.

L’escadron suprême de Mark Gruendwald. Seule la vo nous permet d’avoir ce chef d’oeuvre dans son intégralité
VF ou VO ?
La question mérite quand même d’être posée car le bon compromis aux yeux de beaucoup, la version originale sous-titrée, n’existe pas dans la bande dessinée. Lire en version originale permet bien sûr de suivre l’actualité mais ouvre également les portes à un vaste catalogue d’œuvres qu’on ne verra jamais par chez nous.
Il ne faudrait pas pour autant pas négliger les bienfaits de l’édition française, les différents éditeurs (Panini, Urban, Delcourt, Glénat, Milady, Akileos et bien d’autres) faisant un remarquable travail notamment dans la mise en avant de certains auteurs et des efforts pour présenter les séries et l’univers aux nouveaux lecteurs.
Enfin, la version française permet la plupart du temps de faire de réelles économies. En terme de quantité/prix, il vaut mieux acheter français, oui madame ! Historiquement la France à une tradition de l’anthologie. Je ne vais pas vous faire un cours d’histoire mais il est clair que des milliers de gamins nourris à Strange (une revue contenant plusieurs séries Marvel tel que Spider-man, Iron Man, Daredevil, Les Vengeurs etc etc) sont à l’origine d’une production qui se base sur des revues en kiosques proposant quatre à cinq épisodes pour le prix de deux ou trois aux USA.
Panini et Urban ont eu l’intelligence de bien regrouper leurs séries permettant donc à un lecteur ne s’intéressant qu’à l’univers des Avengers ou de Green Lantern de n’avoir qu’un ou deux magazines à acheter. Pour peu que vous ne soyez pas pressé (on compte en moyenne un décalage d’environ sept à neuf mois entre la parution américaine et la parution française), la version française n’est donc pas un pis aller. Si vous voulez mon sentiment, un peu de recul sur la production sortante n’est pas une mauvaise chose, on évite l’emballement à deux ronds. Enfin lire à la fois de la VF et de la VO c’est très bien aussi.

Daredevil, Punisher, Winter Soldier et les Thunderbolt. Les héros urbains se retrouvent tous dans une seule revue
Librairie, kiosques et réseaux parallèles
On a vu les avantages des revues kiosques dans la partie précédente. Si la France avait une grande tradition du kiosque (haaa Strange, Pif Gadget, le Journal de Mickey et Picsou Magazine, que je vous aime), celle-ci s’est peu à peu perdue au profit de la librairie. Si je devais m’avancer dans une explication un brin hasardeuse je dirais que comme beaucoup de nouveaux lecteurs de comics sont aussi des lecteurs de manga et de bd européennes (deux types de BD se trouvant presque totalement en librairie), ils s’attendent à trouver les mêmes types de publication.
En France le marché de la librairie tend à s’accroître et si on peut regretter une certaine forme de snobisme liée à la réputation de bel ouvrage de la bande dessinée, on ne peut que constater que cette forme participe à la popularité et à la découverte des œuvres américaines.
Toutefois il ne faut pas croire que toute la production puisse sortir en librairie et que tout puisse être ré-édité. C’est là qu’intervient le réseau parallèle. Attention je raconte ma vie : quand je me suis mis à lire des comics, j’avais la chance d’avoir beaucoup de brocantes et de bouquinistes autour de chez moi et ma collection s’est construite en partie grâce à l’occasion. N’hésitez donc pas à chiner, à fouiller sur le net et à aller chez les bouquinistes car à coup sûr vous dénicherez des petites merveilles.
Bon hé bien voilà j’ai fini de radoter. J’espère vous avoir un peu aidé. Ce texte est un peu comme une première ébauche et ne demande que vos avis et vos questions pour évoluer.
Si vous voulez lire des comics n’oubliez pas : foncez ! Plongez dans le grand bain ! Même s’il y a des œuvres servant de jalons, n’ayez pas peur de prendre quelques numéros au pif pour découvrir ! Ne partez pas avec un programme en tête, l’univers des comics est trop vaste pour pouvoir être résumé dans une frise chronologique ! Construisez votre propre parcours ! Variez les plaisirs et lisez des séries en kiosques et en librairies, en version française et en version originale et allez fouiller dans les cartons des bouquinistes².
Enfin si vous avez encore des doutes, continuez à lire le Daily Mars. In moi, You Trust.
¹Celui qui lit du Kirby dans cette unique optique sera prié d’aller cliquer sur la croix située en haut à droite de son écran là tout de suite.
²Ha oui cela me semble évident mais quand même : pour ceux qui ont la chance d’en avoir encore, fréquentez et donnez vos sous aux librairies indépendantes. Ils deviendront vite vos meilleurs amis.
Pas mal, vive les comics (petit rappel: comics expo prochainement sur Paris)
hé bien figures toi qu’on y sera peut-être 🙂
J’ai effectivement eu le problème du « par où commencer » quand j’ai décidé de plonger dans le monde des comics. J’ai choisi de me pencher sur le cas de Batman et comme j’ai une fâcheuse tendance à vouloir toujours commencer par le début, j’ai lu Year One. Et à la fin, j’ai fais face à une autre problématique: now what ? Que choisir de lire ensuite ?
Je vais peut-etre dire une connerie, mais pour moi, Year One est quelque chose à lire une fois qu’on connait l’univers de Batman. Pour moi, il faut commencer Batman avec une histoire complete quelconque et voir si l’univers plait.
En tous cas ts bon article, que je ferai lire le jour où on me reposera cette fatidique question…
Après Year One, soit on veut absolument suivre la chronologie moderne et on passe à The Man Who Laughs (1ère apparition du Joker comme son nom l’indique, mais franchement pas génial qualitativement) et on enchaine ensuite avec toute la continuité pré New-52.
Soit on filtre selon la qualité et dans ce cas il y a A Long Halloween et sa suite Dark Victory, The Killing Joke, Hush et Heart of Hush, Under The Hood …(après ça reste une question de goût)
En meme temps, la question « J’aimerai lire des comics mais je ne sais pas par quoi commencer, tu me conseillerais quoi ? », signifie plutot: « Est-ce que tu me connais suffisamment bien pour etre capable de me proposer quelqu’chose que je vais aimer du premier coup », a moins d’etre vendeur en magasin, c’est generalement un mouvement d’appel du pied…
Si Oui: it’s a hit. Si Non, it’s a fail.
Je me suis mis au Comics avec les revues Marvel Now chez Panini et je me suis pas senti perdu. Et après j’ai aussi pris en cours certaines revue urbaine sans trop de problème. Je trouve qu’on en fait trop sur le coté « mon dieu ça existe depuis trop longtemps je vais être paumé ». Avec les résumés disponibles dans les bouquins et surtout Internet on comble très vite ses lacunes. Et même si j’ai eu la chance de profiter d’un relaunch pour m’y mettre ça ma donner envie de découvrir d’autres choses que j’ai prise en cours de route (la série X-factor qui est fabuleuse par exemple) sans que ça m’empêche d’apprécier. Au final ça me plait bien de voir des personnages ayant autant de vécus derrière et de toute façon pour ceux que ça gêne vraiment il existe toute la production hors DC/Marvel avec des univers propre à chaque série et des styles très variés.
Très bon article. Comme beaucoup avant de me lancer dans les comics, se qui me rebutait c’est bien que ça existe depuis des années et je ne savais pas par où commencer.
Heureusement qu’il y a les hard cover de Urban et Panini qui m’ont fait de l’oeil.
Pour faire simple, j’ai commencé il y a un peu plus d’un an avec le premier tome de la Justice League New52, le premier Walking Dead. Et depuis… et bien il me faut de nouvelles étagères !
Du coup je regrette de ne pas m’être lancé plus tôt, mais le principal c’est bien d’être enfin de la partie.
C’est vrai, cet article donne de bonnes pistes !
Je lis des BD depuis très longtemps, je me suis mis aux mangas progressivement.
Pour les comics, j’y suis entrée en douceur par Will Eisner. Ce n’est pas trop déconcertant quand on aime les BD, les histoires (toutes !) sont géniales et cela donne une idée du type de dessins des comics.
J’ai aussi adoré la série « Les fugitifs » mais je crains qu’elle ne soit épuisée.
Ne pas oublier non plus Watchmen qui me semble un must.
J’ai réussi a entrainer un non lecteur de comics dans « Superman redson » et il a complètement craqué …
Sinon, je suis très fan de Fables
Vous avez tous tout à fait raison, il faut juste se lancer, feuilleter et peut être aller dans un librairie spécialisée BD pour avoir du choix.
Je ne me suis mis aux comics que très récemment, et en fait j’ai très vite dévié sur les «graphic novels».
J’ai commencé avec quelques Sin City, parce que je connaissais déjà, reliquat d’une jeunesse interlope. Ensuite j’ai enchaîné sur Y le Dernier Homme, avec lequel je me suis vraiment régalé. Et je me suis terminé sur Sandman, que je n’ai pas dévoré, mais plutôt savouré à justes doses.
Étant un fan inconditionnel de Donald Westlake, j’ai littéralement avalé les trois tomes de Parker.
Alors les vrais comics de superhéros en slip fluos, je suis pas super chaud, mais j’ai commencé Civil War, et j’aime bien. Peut-être même de plus en plus. Prochain objectif : The Dark Knight Returns, et Red Son.
Je suis dispo même avis. Pour lire des comics il suffit d’y plonger !! Par contre si il s’agit de lire une série ou le y the Last man ou wallons dead mieux vaut effectivement commencer par le début…
Bon article qui répond de façon assez complète à la question posée. Bravo ! Pour ma part, je suis un inconditionnel du label Vertigo : « 100 bullets », « DMZ », « Scalped », « Hellblazer : John Constantine », « Sandman », « American Vampire », « Fables », etc. Du bon, du chaud, du puissant ! A lire d’urgence !
Article très intéressant et bien complet 🙂
Quand j’y repense, mon « deuxième » comics, celui qui m’a plongé dans l’engrenage, c’était l’évent de l’époque, le défi de Thanos, je l’avais jamais vu auparavant comme une porte d’entrée.
Pour ma part j’ai plongé dans le comics avec les parutions Urban Comics et le reboot DC. Conclusion, j’ai tout compris. Et les questions viennent par la suite et on trouve toujours un pote (des podcasts) qui expliquent les choses.
Et puis si la recherche faisait aussi parti du plaisir ? 🙂