Les Flops séries 2013 de la rédaction

Les Flops séries 2013 de la rédaction

Pour finir l’année, on passe en revue les ennuyeux, les ratés, les atroces. Sortez les carabines, on va tirer sur des ambulances. Mais tout en restant festif, hein. 31 décembre et tout ça…

Dexter, saison 8 (Showtime)

Par Dominique Montay

« Jesus, s’il te plait. Fais que tout le monde oublie ma prestation apathique des dernières saisons de Dexter, et qu’ils ne se souviennent pas de la dernière image de la série. S’il te plait. Sinon ma carrière est foutue. »

Le foutage de gueule absolu. Un doigt d’honneur adressé aux fans les plus fidèles et les plus hardcore. Ce que Scott Buck et son équipe ont offert aux téléspectateurs en ce mois d’août est totalement indigne d’une équipe de scénaristes qui se respecte. Une entreprise de démolition qui tournait à plein régime depuis une saison 6 aussi manquée thématiquement qu’elle l’était narrativement. Sauf… sauf si le but était de faire la série la plus ridicule possible. Si l’option choisie était de transformer en parodie une série autrefois prenante. Il y avait encore la place pour offrir une belle sortie à un héros fatigué. Au lieu de ça, il nous restera une saison de série feuilletonnante dont les épisodes semblent fonctionner de façon indépendante, sorte de cas d’école du foirage intégral. On a beaucoup parlé de la déception du final de Lost. Le final de Dexterne lui arrive pas à la cheville. Embarrassant.

Marvel Agents of SHIELD (ABC)

Par Dominique Montay

« Même quand je me bat je me fais chier… »

10 épisodes et quasiment rien à sauver. Même pas au niveau d’un plaisir coupable. Série d’action/ humour sans action et très peu drôle, ensemble show sans personnages captivant… sous-emploi incroyable de Clark Gregg… La qualité de la série tient en un mot : mignon. Les membres du casting sont mignons tout plein. On en mangerait. D’ailleurs, une idée : la bande des bisounours se retrouve coincée dans un desert hostile, enfermés dans l’avion pendant plus d’un mois. Ils sont donc obligés de recourir au cannibalisme. On repart avec un cast digne de ce nom, et youpi. Jed Whedon, Maurissa Tancharoen et Jeff Bell n’arrivent pas à donner vie à ce machin boursoufflé. Les audiences chutent (et à raison, rien n’est à sauver). Au risque de pourrir les réunions familiales chez les Whedon, Joss devrait prendre les devants, virer le trio et donner la série à un showrunner compétent. Si la série est annulée, on pourra se souvenir avec nostalgie du jeu de Ming-Na dans cette série. Actrice qui a décidé de jouer la détresse introspective en donnant l’impression de se faire massivement chier. Marvel Agents of SHIELD, à ce train là d’ennui a un destin tout trouvé : les après-midis sur France 3 au milieu de deux séries policières allemandes. On n’y verrait que du feu.

The Michael J Fox Show (NBC)

Par Dominique Montay

Aux USA, il y a une chaîne pour The Michael J Fox Show. C’est la chaîne des vieilles gloires et des relents de passéisme. Une chaîne qui fait bosser les stars des nineties dans des sitcoms à l’ancienne. C’est TV Land. Pas NBC, par contre. Pour un retour, c’est une catastrophe. On espère une annulation, et un retour sur The Good Wife en semi-régulier (où il est remarquable). En nouveau partenaire de Lockhart/ Gardner, tiens…

Revolution (NBC)

Par Nicolas Robert

Je ne vais pas m’étendre longtemps sur la question. J’en ai déjà trop parlé. Un pitch de départ mal exploité, des scénaristes complètement paumés, des personnages qui font beaucoup de trucs stupides (Rachel Matheson, bravo : tu mérites un prix)… la saison 1 m’a fait lâcher. Et je ne crois pas que la suite soit beaucoup mieux (ou alors Marine a rompu le pacte qui nous lie à ce sujet).

Betrayal (ABC)

Par Nicolas Robert

« – C’est moi qui joue le plus mal !
– Non c’est moi ! »

Si je n’ai pas lâché cette série un peu soapy, ce n’est pas seulement parce qu’il y avait très peu de nouveaux dramas à l’antenne sur les networks. C’est aussi parce que l’idée de départ est bonne : explorer, raconter les conséquences d’un adultère. Le souci, c’est que David Zabel confirme chaque jour un peu plus son statut de Moffat américain. A savoir “excellent scénariste (en tout cas, il l’a été. Vraiment), mauvais showrunner”. Dans Betrayal, il n’y a pas grand’chose de solide. L’intrigue est capable d’avoir de jolis sursauts mais elle est très souvent classique. Terne. Et comme TOUS LES ACTEURS (c’est stupéfiant, quand on y pense) loupent leur rendez-vous avec celui qu’ils incarnent (de James Cromwell à Stuart Townsend, en passant par Hannah Ware, Wendy Moniz et l’horrible Henry Thomas), la série ne décolle jamais. Résultats : les audiences s’enfoncent tellement qu’elles devraient arriver en Chine en janvier et je continue pour connaître le fin mot de cette histoire. En même temps, il ne devrait rester que trois épisodes, donc bon…

The Fear

Par Nicolas Robert

Je sais que Nicolas Botti n’est pas d’accord avec moi, mais la minisérie britannique avec Peter Mullan a vraiment une conclusion stupide. La preuve ? Au moment de songer aux moments les plus grotesques de l’année, j’y repense. Si ça, c’est pas une preuve…

The Goodwin Games

Par Nicolas Robert

« Merde, c’est dans ça qu’on joue ? »

Je connais des gens qui attendaient cette série avec une vraie curiosité. Un indice : ils ne travaillent pas pour la Fox, qui a diffusé la série à la sauvette au printemps. Le problème de The Goodwin Games, ce n’est pas son pitch de départ, imaginé par Carter Bays et Craig Thomas (How I Met Your Mother avec Chris Harris. Non, parce que conter la facétieuse course à l’héritage qu’un père décédé impose à ses enfants, c’est original. C’est même assez excitant… sauf qu’aucun des personnages principaux n’apporte un truc en plus, quelque chose d’inattendu. Du coup, on s’ennuie ferme. Et on ne rit pas. Se planter avec un pitch en bois (coucou, Dads), c’est une chose. Échouer quand on part avec une bonne idée et parce qu’on a la flemme de l’exploiter, c’est beaucoup plus fâcheux. En même temps, quand on pose le principe d’un père qui laisse des messages à ses héritiers en ayant enregistré toute une série de cassettes vidéo (AH !), on se fiche un peu du monde. Tout ça ne dit rien qu’y vaille pour How I Met Your Dad, prochain projet de Carter et Bays.

Revolution

Par Marine Pérot

J’avais vraiment envie d’y croire. Je pensais que le potentiel de la série se dévoilerait enfin avec la saison 2. Mais au final, on avance toujours pas, les intrigues sont toujours aussi soporifiques et le casting à lui seul n’est plus du tout suffisant pour sauver la série. Je vais probablement finir la saison, histoire de me torturer jusqu’au bout, mais je pense qu’à son terme, je ferais pleinement partie de la Team Nicolas.

True Blood, saison 6

Par Marine Pérot

Au début, c’était bien. Au début, j’ai cru qu’on revenait enfin à ce qui a fut un temps fait de True Blood une bonne série, un vrai « guilty pleasure. » Puis c’est reparti dans tous les sens, c’est redevenu n’importe quoi pour finir en apothéose sur un season finale complètement barré. Je vais tout de même regarder la saison 7, parce que c’est la dernière alors autant aller au bout, mais le moins que l’on puisse dire c’est que la sixième aura été malheureusement bâclée alors qu’elle était si proche de relever le niveau (au ras des pâquerettes) du show.

« Je crois que cette saison, on s’en tire mieux » ; « Oui… mais ne me demande pas d’envoyer des emails »

The Newsroom saison 2

Par Julia Lagrée

Je suis une sériephile assez tolérante, je peux tenir 6 épisodes de The Beauty and The Beast sans vomir. Je peux regarder un épisode de Soda sans lever les sourcils et en ayant un rictus qui s’esquisse. Et il m’arrive même parfois de me faire un marathon Les Dessous de Palm Beach juste comme ça pour le fun. Mais cette saison 2 était insupportable. Mettons de côté la storyline de Maggie qui part en Afrique et revient pour se couper les cheveux n’importe comment, ou celle de Neal avec Occupy Wall Street, dont les scénaristes font un pétard mouillé, et concentrons-nous sur les deux personnages principaux Will et Mac. Les rares traits intéressants de ces personnages sont effacés, gommés pour exacerber tous leurs côtés négatifs. C’est alors qu’un urticaire intellectuel commence à apparaître… des bouts du cerveau qui grattent à chaque moment d’ennui, les yeux qui brûlent à chaque incohérence et une nausée devant un tel gâchis. Pour 2014, un souhait, s’il y a une saison 3, faites la meilleure.

The Vampire Diaries saison 4

Par Julia Lagrée

Mettons de côté un triangle amoureux qui épuise tout le monde. Concentrons-nous simplement sur le fait que tout le monde est devenu un créature surnaturelle, avec de simples préoccupations : celle de trouver une pierre magique pour rendre les vampires humais, celle d’affronter un démon qui fait voir des fantômes, ou celle de brûler sa maison, des préoccupations communes à tous en fait. Quand la série embrasse pleinement son côté fantastique, elle s’éloigne doucement mais sûrement de ce qui me reliait aux personnages. Je laisse The Vampire Diaries derrière moi, avec un brin de tristesse, mais le sentiment que peut être je trouverai d’autres séries qui me toucheront davantage que les histoires abracadabrantesques de Mystic Falls.

The Carrie Diaries saison 2

Par Julia Lagrée

Là encore, la série est charmante, et drôle et pétillante, quand elle arrête de vouloir nous ramener à sa série mère « Sex and the City ». Le personnage de Samantha n’a pas grand intérêt et son cheminement personnel vers l’écriture de chroniques sexuelles également, ce sont dans ses rapports à ses amis et ses proches, que Carrie est vraiment intéressante. La série devient presque brillante quand elle explore les problématiques des années 80, la difficulté de vivre son homosexualité ouvertement, l’avortement inaccessible, les premières familles mono-parentales… Pour le moment, ma déception vient de ce côté là, sans être un flop, c’est une vraie déception, et j’ai envie de secouer Josh Schwartz et la CW pour qu’ils comprennent.

The Good Wife Saison 5

Par Julia Lagrée

Non, je déconne.

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