Lost : whatever happened, happened

Lost : whatever happened, happened

Le 22 septembre 2004 débutait Lost sur ABC. A cette occasion, et durant toute la semaine, le Daily Mars fêtera dignement l’anniversaire de cette oeuvre importante dans l’histoire de la télévision. Géniale ou vilipendée, elle ne laisse rarement indifférent et son final pourrait occuper une place aux côtés du Prisonnier par la violence des réactions. Aujourd’hui, le Daily Mars présente le ressenti de l’un de ses rédacteurs vis à vis de cette série qui en aura indéniablement marqué plus d’un.

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Encore aujourd’hui, il est toujours difficile de parler de Lost. La série a laissé des impressions mitigées sur beaucoup de personnes. Il y a ceux qui ont lâché l’affaire à l’apparition d’un ours polaire, ceux qui en ont eu marre de ne pas avoir de réponses, ou encore ceux qui se sont accroché jusqu’au bout et ceux qui ont aimé la série inconditionnellement.

Je fais, à mon avis, partie de ceux qui ont aimé la série inconditionnellement, étant imperméable à ses défauts ou ses faiblesses, n’ayant d’yeux que pour ses personnages et son histoire rocambolesque. Pour moi, Lost c’est surtout des émotions, des moments de télévision marquants.

Je me souviens encore de la mort de Charlie, du coup de fil de Desmond à Penny, des innombrables sobriquets de Sawyer à l’égard d’Hurley, des répliques cultes du type “They have my son” et autres “Don’t tell me what I can’t do.” Lost, c’est tout un tas de souvenir, tout un tas de moments WTF, tout un tas de moments poignants.

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Photo ABC

Je me souviens encore du jour où j’ai vu la fin de la série. Je l’ai regardé avec ma sœur, avec qui j’avais aussi commencé à la regarder. A l’issue de l’épisode, je me souviens encore de l’air perplexe qu’a exprimé son visage, déçue de ne pas en savoir plus. Elle faisait partie de ceux qui sur le coup, attendait encore des réponses au sujet des statues égyptiennes et autres mystères de l’île. Moi, j’ai pris un moment pour digérer la conclusion de cette série que j’aimais tant.

En prenant un peu de recul, j’ai pensé au fait que Lost était ce qu’on appelle “une série de personnages,” dont le véritable intérêt résidait dans leurs destinées et non le passé de l’île. La réplique “whatever happened, happened” résumait bien le tout: peut importe le passé, ce qui est arrivé est arrivé et ce qui comptait, au final, c’était ce qu’il advenait des personnages. J’ai aimé la fin de Lost, j’ai aimé l’ensemble de la série, et je la re-regarde aujourd’hui avec le même intérêt qu’il y a 10 ans.

Lost fait partie de mes séries favorites, et je la défendrais toujours, avec des arguments en carton ou non. Jack, Kate, Sawyer et toute la clique me manquent, mais c’est toute la magie de la télévision, il suffit d’attraper un DVD pour se replonger infiniment dans un monde qui reprend vie dès que l’on appuie sur “lecture.”

 

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