Pléiade de stars à la fête du 55e Festival de Télévision de Monte-Carlo

Le Festival de Télévision de Monte-Carlo a célébré hier soir sa 55^e édition. De nombreuses personnalités du petit écran ont été conviées pour souffler les bougies du Festival aux côtés de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Le Daily Mars y était et n’a rien raté de la fête : sur Mars aussi, on s’adonne parfois aux plaisirs simples d’une party pleine de beautiful people !

Photo Isabelle Ratane

Créé en 1961 par Rainier III, le Festival de Télévision de Monte-Carlo s’est imposé au fil des ans comme un rendez-vous incontournable de la profession, depuis les journalistes aux producteurs en passant par les diffuseurs, studios américains et divers talents du petit écran, qu’ils soient français ou internationaux. Doté d’une compétition, l’événement annuel se rêve comme l’équivalent cathodique du tout proche Festival du film de Cannes. Mais pour une myriade de raisons, sa notoriété auprès du grand public et son impact médiatique restent évidemment sans commune mesure avec l’immense et écrasante popularité de son voisin du 7^e art.

L’histoire du Festival de Télévision de Monte-Carlo reflète cependant fidèlement l’évolution de la télévision, comme industrie autant qu’art à part entière. Et, sous la houlette de son directeur général depuis 2012, Laurent Puons, on sent incontestablement une volonté chez ses organisateurs de faire passer à leur bébé la vitesse supérieure. En tout cas de le faire savoir. Et ce même si, d’une année à l’autre, le « casting » des stars invitées peut se révéler un véritable casse-tête avec son lot d’annulations de dernière minute ou d’exigences diverses.

Laurent Puons entouré de Dick Wolf et des flics de Chicago PD – Photo Isabelle Ratane

Pour Laurent Puons, aucun doute : ces 55 ans démontrent l’importance acquise par la manifestation depuis sa naissance :

« En 55 ans, le Festival a traversé cinq décennies, donc il a connu la télé en noir et blanc, la télé couleur, la télé HD, la télé 3D et aujourd’hui il connaît les plateformes digitales avec l’arrivée de Netflix et Hulu, et tout cela a bouleversé notre façon de regarder la télévision. Au Festival de Télévision, nous devons nous adapter avec l’évolution de l’industrie télévisuelle afin de pouvoir en permanence être à la pointe de ce qu’il se fait de mieux dans la production et la réalisation de programmes de télévision. Je pense qu’au travers de notre compétition, on peut démontrer que les meilleures productions et les meilleurs programmes sont rassemblés au Festival de Télévision de Monte-Carlo : c’est le cœur du Festival. » 

Bon ! C’est pas tout ça, mais on y était à cette fameuse « fête des 55 ans », avec la ferme intention de voir et croiser dans un cadre un peu plus funky les stars invitées cette année. Première cible abordée, au bord de la piscine du Monte-Carlo Bay, où avait lieu la soirée : Terry Crews. Entre deux bouchées de gâteau, tandis que son épouse se déhanchait sur la piste de danse, l’interprète de Terry Jeffords dans la comédie Brooklyn Nine-Nine nous a confié un ressenti qui aurait fait plaisir à Laurent Puons. Selon lui, la notoriété de cet événement est indéniable à l’étranger, et dans le milieu télévisuel, le Festival de Monte-Carlo est vu comme une opportunité immanquable de célébrer la télévision. Crews estime que cette dernière a beaucoup évolué ces dernières années et que les séries sont de plus en plus prises au sérieux.

Terry Crews – Photo Isabelle Ratane

Difficile de savoir où donner de la tête en croisant successivement, après l’ami Terry, Robert Knepper (Texas Rising), Ron Perlman (président du jury minisérie), Candice Accola (Vampire Diaries), Sarah Drew (Grey’s Anatomy), Patrick Duffy (jury séries TV) et bien d’autres encore. Rencontré près du bar, Alfred Enoch nous a affirmé être très content de pouvoir venir parler de How to Get Away with Murder… tout en essayant en vain d’attirer l’attention du serveur pour avoir un verre d’eau. Perplexe, Christopher McDonald désigne du doigt les danseuses venues animer la soirée à coup de costumes plumés et d’échasses. Il est déjà venu à Monaco il y a douze ans et pour lui, cela n’a pas changé. Une fois le gâteau d’anniversaire servi en présence du Prince Albert II, chacun a continué la soirée dans une ambiance joviale et décontractée, les acteurs des Feux de l’amour échangeant leurs numéros de téléphone avec Clive Standen de Vikings. En fin de soirée, le juré Henning Baum a même piqué une tête dans la piscine, tout habillé !

Prochain cap pour le festival : ses 60 ans. Et Laurent Puons espère bien atteindre d’ici là l’objectif qu’il s’est fixé lorsqu’il a pris le poste de directeur général :

« L’objectif que j’ai annoncé quand j’ai pris la tête du Festival en 2012 c’est qu’il devienne le pendant du Festival de Cannes pour la télévision. »  On y revient ! Un noble objectif, certes, mais la route sera forcément longue. Rendez-vous donc dans 5 ans pour savoir si le défi a été relevé et en attendant, bon anniversaire !