MOVIE MINI REVIEW : After Earth

MOVIE MINI REVIEW : After Earth

Note de l'auteur

 

 

 

Deus gracias
Maximus nanardum
Amen

Bienvenus, mes bien chers frères, en cette église de la nanardomongologie cosmique. Préparez vos neurones, le lavage de cerveau intergalactique va bientôt débuter.

Protégez-nous Seigneur Will Smith.
Et Jaden, le fruit de vos entrailles (enfin des celles de votre femme), est béni.

Ouvrons tous ensemble, mes frères, l’évangile selon Shyamalan, livre AFTER EARTH, verset 1.
Dans un monde post futur de demain de l’espace, l’Humanité a quitté la Terre à cause de la pollution. Les survivants survivent, le plus logiquement du monde, sur une planète hostile et désertique loin loin dans le cosmos de l’espace. Ils doivent affronter des grosses bébêtes aveugles qui chassent leurs proies en sentant l’odeur de la peur (on ne rigole pas au fond !!!). Mais un homme, un jour, a surgi dans un ralenti délirant de nanarditude. Un surhomme, un sauveur, un dieu vivant. C’est Will Smith le Grand. Un être qui ne connaît pas la peur (et donc que les monstres aveugles ne peuvent plus voir, comme ça, il peut les buter tranquille, j’ai dit on rigole pas bordel !).
Suite au crash nanar d’un vaisseau spatial nanar (en même temps fabriquer ces vaisseaux en paille, en bois et en tissu pour faire style genre écolo, c’est pas très malin), Dieu (oui, on peut, on doit appeler Will Smith ainsi dorénavant) et son fiston, seuls rescapés, se retrouvent bloqués sur Terre genre mille ans après le grand exode. Et la planète est devenue très hostile ! Papa Will Smith le merveilleur (meilleur + merveilleux, oui c’est possible, c’est Will Smith ok !), dans sa grande bonté et parce qu’il a les jambes cassées (ça pique un peu), va guider son rejeton (Jaden Smith, une espèce de veau transgénique mort-né avec une voix de canard enrhumé défoncé aux tranquillisants pour rhinocéros) vers le salut.
AFTER EARTH ou la rencontre cataclysmique entre le navet christique prétentieux et le culte de la personnalité.
Will Smith le surhomme… Will Smith le taré ouais!!! Pire que les pires délires égocentriques à Tom Cruise (et ça, faut le faire, bordel), Will Smith se paie (c’est lui et son clan qui produisent ce truc) un véhicule délirant à sa gloire et à celle de sa famille. Il faut le voir pour le croire. Tel un Dieu omniscient, Will guide son fils dans sa balade forestière consternante d’ennui et de nanarditude (nan, mais les macaques en CGI moisis et l’aigle protecteur, c’est du nawak de compétition). On ne sait pas s’il faut rire ou pleurer devant ce spectacle affligeant. Ce culte, horriblement premier degré, du surhomme invincible qui ne connaît pas la peur est proprement ahurissant (un rapport avec la scientologie peut-être ?). AFTER EARTH, c’est aussi la rencontre de deux mégalomanies stratosphériques. M. Night Shyamalan et Will Smith étaient faits l’un pour l’autre… Et le fruit dégénéré de leurs égos en fusion, ben, c’est ce truc grotesque, pompeux et soporifique. Et littéralement incroyable ! Un fanatisme aveugle irradie de 1000 feux. Shyamalan a définitivement perdu la tête…
Le syndrome des Jésus Christ de l’espace a encore frappé…

Sic transit
Gloria Will Smith
Amen

En salles depuis le 5 juin
2013. USA. Réalisé par M. Night Shyamalan. Avec Will Smith, Jaden Smith, Sophie Okonedo…

 

 

 

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