MOVIE MINI REVIEW : Captain America : Le Soldat de l’Hiver

MOVIE MINI REVIEW : Captain America : Le Soldat de l’Hiver

Note de l'auteur

CAPTAIN-AMERICA-2

 

 

 

« Maintenant que le Soldat d’Hiver de notre mécontentement s’est changé en Marvelxploitation pas très glorieuse… »
William  Sharkspeare (l’inoubliable auteur de RICHARD III-2 : L’ATTAQUE DES AMAZONES TRÉPANÉES  et de BEAUCOUP DE BRUIT POUR LE SHARKOCÉROS)

Revoici donc ce super crétin super patriote de Captain America, le plus super insipide des superhéros Marvel, incarné par le super fadasse Chris Evans. Les vilains doubles Nazis (qui font coucou avec leurs deux bras levés) de l’hydre démoniaque HYDRA ont survécus à l’Apéricube bleu fluo du premier épisode et continuent de répandre leur vilaine vilénie. Et ce brave Captain, accompagné de la rouquine létale Natasha qui a changé de coiffure parce que c’est hyper important le look capillaire des cheveux, va se perdre au beau milieu d’un immonde et retors complot militaro-industriello-politico-génocidairo-mongolo.
Après un premier film (signé Joe Johnston) au classicisme soporifique, les gars de chez Marvel plongent leur super-Américain invicible dans ce qu’ils s’imaginent être un thriller politique tentaculaire digne des glorieuses et paranoïaques 70’s. Et avec, en plus, la méga-giga caution de l’espace de sa race Robert Redford et sa perruque. On voit/comprend l’ambition des frangins Joe & Anthony Russo (venus de la télé). Plonger leur ectoplasme étoilé dans un bain de noirceur psychologique et de conscience politique (genre c’est quoi la différence entre justice préventive et terreur? Et elle est passé où la justice bordel???).
Bon. Le truc qui flingue un peu tout ça, là, c’est qu’on est dans un produit de consommation de masse Marvelo-Disneyen. Bref, dans une une bouillie pour bébé décérébré totalement idiote, inoffensive et horriblement mal filmée.
Passée l’ouverture iregardable où Captain America concasse des vilains terroristes français qui parlent avec un hallucinant accent québécois, Joe & Anthony enchaînent paresseusement et sans le moindre talent les scènes explicatives débiles (un grand merci aux divers méchants qui racontent leurs plans secrets aux gentils) et les scènes d’action montées par un aveugle dyslexique manchot cocaïnomane. C’est l’ennui absolu! Permanent…
Au moins, THOR possédait un côté nanardeux et ironique. Là, on patauge en plein premier degré bas-du-front qui se croit intelligent. Loin de la folie anarchique (et de la trahison délicieuse) d’IRON MAN version Shane Black, ce CAPTAIN AMERICA symbolise les limites de la superheroxploitation made in Marvel. Les mecs nous balancent le même film indéfiniment, filmé de la même façon, par des yes men interchangeables venus des séries télé. L’ennui atomique. Le supernéant filmique… Rien quoi…

En salles depuis le 26 mars
2013. USA. Réalisé par Anthony & Joe Russo. Avec Chris Evans, Scarlett Johansson, Samuel L. Jackson…

 

La critique à Blixou c’est par là…

 

 

 

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