
MOVIE MINI REVIEW : critique de 10 Cloverfield Lane
Le gars JJ, il est trop fort d’abord ! Ce dieu geek binoclard postmoderne possède le pouvoir d’élaborer les high concepts conceptuels les plus intrigants à rendre fou la geekosphère interplanétaire… Pour un résultat très souvent catastrophique… Après la baudruche nawesque Mission Impossible 3, le grotesque Super 8, les crétins Star Trek 1 & 2 et le piège à geek ultime Star Wars 7 : le Réveil de la Force, le voilà qui produit 10 Cloverfield Lane. Et là, l’escroquerie confine au génie !
C’est que cette pathétique branlette shyamalamalayamalesque à la Signes parasite éhontément le super Cloverfield (aussi produit par JJ, son seul bon film, alors que le bonhomme excelle paradoxalement dans l’univers des séries télé). Ce huis clos soporifique aussi anxiogène qu’une bataille entre des chatons et des bébés paresseux dans un champ de chamallows aromatisés au tutti frutti n’a absolument rien à voir mais alors rien de rien avec Cloverfield et ne sort jamais de son insupportable statut de photocopie illisible d’un épisode paresseux de la Twilight Zone (ou pire, de la série ultra-fauchée Metal Hurlant) !
Une jeune femme (Mary Elizabeth Winstead, grande spécialiste des navets psychotroniques genre Die Hard 4 ou Abraham Lincoln : Chasseur de vampires) se réveille après un accident de bagnole dans un bunker. Son (très très très très très très) mystérieux hôte (un John Goodman tout en fausse bonhomie qu’on voit venir à des zillions de kilomètres) lui annonce que dehors c’est la fin du monde (super) et qu’elle ne doit pas du tout essayer de sortir (première chose qu’elle essaie de faire bien sûr). Un troisième locataire complète ce trio qui va s’enfoncer dans les affres de l’ennui et dans une succession d’incohérences scénaristiques dégueulasses qui confinent au foutage de gueule permanent (et pourtant Damon Lindelof ne s’est jamais approché du scénario). Le duel mental à trois se voudrait vénéneux… Mais le nawak permanent de ce juke box crachant des twists plus moisis les uns que les autres (JJ ne sait toujours pas s’émanciper de la télé et de ses cliffhangers hystériques) finit par épuiser le plus patient des cinéphiles déviants. Et tout ça se conclut dans un climax (totalement illisible) ahurissant de connerie nanardeuse… On appelle ça une putain d’arnaque ! Il s’améliore pas le JJ…
En salles depuis le 16 mars
2016. USA. Réalisé par Dan Trachtenberg. Avec John Goodman, Mary Elizabeth Winstead, John Gallagher Jr…
La critique toute pleine d’enthousiasme à Philippe Guedj c’est par là!
10 Cloverfield Lane : bande-annonce VOST (suite… par inthefame
Ta critique est faite uniquement pour balancer quelques formules toutes faites dont tu as le secret ? Ce film m’a fait passer un bon moment et les 10 dernières minutes (qui chamboulent tout) sont étonnantes et plutôt efficaces. Aucunes incohérences à soulever je suis désolé. Le casting et l’interprétation sont parfaits. Le billet de Guedj est quand même plus sérieux. On dirait que tu copies-colles tes critiques en changeant uniquement tes formules assassines. Je ne t’ai jamais vu être emballé par un film !!! 2 solutions : soit tu arrêtes de faire de la critique (car tu te fais visiblement du mal), soit tu passes à la réal pour nous montrer ce que tu sais faire 😉