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MOVIE MINI REVIEW : critique de Absolutely Anything

MOVIE MINI REVIEW : critique de Absolutely Anything

Docteur No août 12, 2015 CINÉMA, Le cabinet du Dr No

Note de l'auteur

Faudrait jamais vieillir bordel !
C’est ce genre de hurlement désespéré que l’on pousse en voyant décatir nos idoles tout en s’arrachant les cheveux, les yeux, la langue, le cerveau et tout plein d’organes qui passent par là… L’immense Terry Jones, membre des immenses Monty Python, réalisateur des immenses Sacrée Graal et La Vie de Brian (et du splendide Erik le viking) revient avec le pas immense du tout Absolutely Anything, comédie science-fictionnel arthritique se rêvant hommage à HG ‘L’homme qui pouvait accomplir des miracles’ Welles et Douglas ‘Le guide du routard galactique’ Adams mais ne se révélant, au final, qu’une pâle copie des navets US Click (avec Adam Sandler) et Bruce tout puissant (avec Jim Carrey).
Donc le gars Neil (la sympathique icône geek Simon Pegg, qui ressemble à tout sauf à un acteur crédible) se voit attribuer, par des aliens sarcastiques et méprisants, des super pouvoirs de la mort de la mort de la mort pendant une durée limitée. Et Neil, qu’on espère voire faire absolument tout, va faire absolument rien de son nouveau don magique…
C’est la grande, l’immense, l’intergalactique tragédie d’Absolutely Anything. Cette incapacité stupéfiante d’exploiter, un temps soit peu, cette idée aux possibilités infinies. Le pauvre Terry Jones nous dévoile son manque cruel d’imagination (et de tunasse). Résultat : son truc se traîne, sans la moindre drôlerie (mise à part quelques gags scabreux) ni la moindre idée de mise en scène, dans les limbes paresseuses de la rom-com pas drôle pseudo-décalée déjà vue un bon zillion de fois. Simon Pegg gesticule dans le vide et Kate Beckinsale manque violemment de charisme. Bref, c’est la catastrophe… La désolation… L’abattement… Le désespoir…
Faudrait jamais vieillir bordel !