
MOVIE MINI REVIEW : critique de Ant-Man
Le gigantesque tsunami d’eau tiède engendré par le séisme geek issu de la fusion contre nature entre les empires Disney et Marvel revient (encore et encore et encore) nous vider le cerveau et les comptes en banques avec sa nouvelle bouillie pour bébé. Cette fois, c’est au tour d’Ant-Man de venir faire mumuse avec l’infiniment petit (comme une métaphore de l’imagination des producteurs) avec ses copines fourmis en CGI paresseuses plus moches les unes que les autres.
Donc un gentil cambrioleur au cœur d’or et au cerveau de plomb (l’anecdotique Paul Rudd) fait des blagues pas drôles (pleines de cette coolitude distancière ringardissimo contemporaine) avec son sidekick neuneu (le pauvre Michael Peña tout en cabotinage) et se retrouve avec une combinaison néo-rétro qui lui permet de rapetisser comme un sagouin alcoolique, de ridiculiser le plus ringard des Avengers (coucou le Faucon, ce vrai mec) de draguer la potiche à franges de service qui sert à rien (là, c’est Evangeline Lilly) et accessoirement, de sauver le monde mondial des griffes griffues et des pédoncules pédonculés zé électrifiés d’un savant aussi fou que clichetonneux.
L’improbable Peyton « American Girls » Reed remplace Edgar Wright et fait dans le service plus que minimum. Son truc n’est qu’un produit, estampillé 100% Disney, plus calibré que jamais, un hommage très vague aux séries B S-F naïves made in 80’s. Peut-être la Marvelerie la plus insipide de toutes (et ça, faut le faire les gars!). Ant-Man cite, dans ses rarissimes bons moments, plus ou moins volontairement (et toujours sans la moindre créativité) les mythiques Phase IV, L’Homme qui rétrécit, L’Aventure intérieure voire carrément 2001. En fait, ce machin désincarné, interchangeable et paresseux s’apparente plus à un (mauvais) pilote de (mauvaise) série télé bling bling qu’à une « œuvre » cinématographique un tant soit peu réfléchie. Un grand rien interminable et bavard de plus et le symbole intergalactique de l’impasse artistique dans laquelle se trouve Disney. Firme embourbée dans les superpouvoirs de ses tocards stéroïdés en body multicolores qui se ressemblent tous et qui font tous tout le temps la même chose. Le début de la fin ? En tout cas une agonie qui n’en finit pas d’agoniser tout en continuant d’amasser, entre deux râles assourdissants et aveuglants, des zillions et des zillions de dollars…
En salles depuis le 14 juillet
2015. Réalisé par Peyton Reed. Avec Paul Rudd, Michael Douglas, Corey Stoll…
La critique à Plissken c’est par là…
Celle de Pierre-Alexandre, c’est par ici…
Ant-Man Bande-annonce 2 VOST par Ecranlarge
« Un grand rien interminable et bavard de plus et le symbole intergalactique de l’impasse artistique dans laquelle se trouve Disney. Firme embourbée dans les superpouvoirs de ses tocards stéroïdés en body multicolores qui se ressemblent tous et qui font tous tout le temps la même chose. Le début de la fin? »
Point non mon bon docteur, JJAbrams arrive avec le panzer Starwars pour sauver les meubles.
Cerveau de plomb, cerveau de plomb… C’est quand même le premier type du MCU qui, face à une situation catastrophique, se dit qu’il serait bon de demander de l’aide aux Avengers. Rien que pour ça, ce mec est un génie.
Bof, encore un journaleu pseudo critique qui se croit artiste… Je comprends, si tu veux être payé, on doit écrire un truc n’est ce pas ? Même si c’est de la bouillie pr bébé… C’est facile de descendre ce que l’autre a fait, surtout si c’est les grands méchants américains…concoctes nous un film, non, juste un court métrage et tu verras que c’est facile de se prendre pr un grand critique cinéma. C’ est article critique des films hollywoodiens par des bloggeurs français devient pathétiques à la longue. On descend un film mais au final il marche bien… Allez voir sur box-office mojo pr voir que malgré vos bouillie pour bébé, le films cartonne… A la France…
Et encore un pseudo commentateur qui préfère attaquer l’auteur plutôt que ces arguments.
J’en déduis donc à ce commentaire que si le même chroniqueur avait encensé ce produit cinématographique, tu ne l’aurais pas traité de « journaleu pseudo critique qui se croit artiste ».
Autrement dit tous les gens qui pensent comme toi sont dans le vrai, les autres dans le faux.
Pour pouvoir avoir un avis sur quoi que ce soit, il faut avoir soi-même fait ses preuves dans les choses que l’on critique ?
Tu doit donc être cuisinier, auteur, écrivain, journaliste, présentateur télé, réalisateur de film, producteur, etc, etc…
A moins que tu n’ais d’avis sur rien ?
Je suppose aussi que quand on fait une critique positive on n’a pas besoin d’avoir fait ses preuves puisqu’on est d’accord avec toi.
Pour pouvoir traiter le Doc de « journaleu pseudo critique qui se croit artiste » tu dois être toi-même critique cinéma. J’ai bon ?
A mon avis ton problème est que tu penses que tout tourne autour de ton nombril. Tu devrais aller résoudre ton Oedipe ailleurs.
Pour les gens comme toi, les consommateurs sans personnalité qui se raccrochent à leurs produits comme à une religion pour éviter de contempler la vacuité de leur existence, la moindre critique de ce qu’ils aiment est purement et simplement une critique de leurs choix de consommation donc in fine une critique d’eux-mêmes.
A ce niveau de névrose il faut consulter.
« Je comprends, si tu veux être payé, on doit écrire un truc n’est ce pas ? »
Attendez ! On est payé et personne m’a prévenu ???
Salut Docteur Non, oui c’est un film mal fait, il y a pas mal de moments où on se demande où sont allés les millions payés pour le faire. Mais bon, c’est vrai aussi que depuis un bon moments les films de super-héros utilisent les mêmes techniques, et qu’ils ne se font pas trop de soucis pour la qualité finale, parce que le film comme même cartonne. Alors je suis allé le voir pour m’amuser, et c’est vrai qu’on rigole beaucoup, en particulier dans la bataille contre le méchant.