
MOVIE MINI REVIEW : critique de Barbie – Aventure dans les étoiles
Quand elle ne s’amuse pas a chiller comme une feignasse en plastoc à bord de sa décapotable en plastoc en fantasmant avec son cerveau en plastoc sur les pectoraux en plastoc de son Ken d’amour en plastoc, la blondasse filiforme en plastoc Barbie s’embarque dans des aventures filmiques aussi improbables que mielleuses qui vous vitrifient les neurones les plus résistants… Princesse bidule, espionne machin, sirène truc… La poupée au regard de folle défoncée au crystal meth s’égare dans des films qui feraient passer le plus réac des Disney pour un brûlot socialo-communisto-anarcho-syndicalisto-nihilisto-révolutionnaire.
Dans Barbie – Aventure dans les étoiles, Barbie joue les botanistes intergalactiques embarquées dans un remake en mousse de La Stratégie Ender mâtiné de conte de fée taré et d’apologie hystérique de l’amitié que c’est trop super d’avoir des amies de toutes les couleurs et des pouvoirs télékinésiques en chantant des horreurs RnB FM dans le décors d’Avatar…
Donc, Barbie et son regard de folle et son pupcorn de chaton/totoro en peluche, part sauver l’univers qui s’éteint en allant remplacer, en chantant, les fusibles de la galaxie situés sur une planète paumée grâce aux pouvoirs d’un chat électrique cornu géant. Du lourd quoi…
C’est toujours passionnant (et aussi traumatisant) de s’aventurer comme ça dans ces produits industriels calibrés à la folie. Les films Barbie made in Mattel repoussent les limites du néant filmique (mais on est quand même loin des zèderies nanardeuse d’Hasbro) et du conte de fée trépané. Il faut voir un truc comme ça au moins une fois dans sa vie pour se rendre compte du foutage de gueule et du mépris qui animent les producteurs de ces horreurs orwelliennes malgré elles. Les films Barbie, c’est rien que des trips hallucinatoires du meilleur des mondes parfaits qui n’existent pas. Du lavage de cerveau de fillettes à l’eau de javel déversée comme un tsunami sépulcral… Il faut le voir pour le croire…
En salles depuis le 17 août
2016. USA. Réalisé par Andrew Tan & Michael Goguen. Avec les voix de Erica Lindbeck, Robbie Daymond, Kimberly Woods…
Barbie – Aventure dans les étoiles par planet-cinema
ça y est j’ai compris! Il est complètement maso le Dr en fait!
C’est très vilain de tirer ainsi sur l’ambulance Docteur … Quel moribond choisirez-vous pour la prochaine curée ? Le nouveau long métrage estampillé « Power Rangers » ? Ne nous laissons pas aller à la facilité ! Il y a d’autres cuistres qui méritent davantage le cinglant de votre verbe ; d’autres hypocrites qui tentent de faire passer les millions investis pour du génie et les vessies pour des chefs d’œuvre. Alors bien sûr, vous êtes critique de film, or Barbie – Aventure dans les étoiles est un film, du moins si l’on accepte sa définition littérale et un peu primaire , en mettant de côté des concepts aussi obsolètes que l’esthétisme ou la morale. Mais pour autant que vous soyez critique (écrivais-je avant d’être interrompu par moi-même), ce film est-il critiquable ? De la même manière qu’il est difficile de faire une critique cinématographique d’un spot ventant les mérites de céréales vaguement laxatives, pourquoi vouloir hisser au rang d’œuvre d’art 1h20 de pub pour une poupée ? C’est lui faire beaucoup d’honneur … Alors bien sûr, vous me direz qu’il faut que les gens sachent et que les parents protègent leur progéniture mais c’est oublier un peu vite que nous avons nous-mêmes été élevés avec Musclor, les transformers, mask, GI-Joe et j’en passe .
N’encombrez pas votre cabinet de babioles en plastique, cher Docteur et gardez votre stock de formole pour de vraies perles-rares qu’elles soient d’une difformité baroque ou d’un étincelant classique.
Respectueusement.
M
merci bien 😉
les films Barbie m’interpellent depuis un moment et j’avais vraiment envie d’en voir au moins un une fois dans ma vie. Histoire de ne pas mourir idiot
Après c’est, pour moi, un film qui mérite autant une review qu’un autre produit hollywoodien décérébrant (coucou les truc Hasbro qui valent pas mieux)
c’est juste gentiment idiot…