
MOVIE MINI REVIEW : critique de Code Momentum
Des braqueurs, dirigés par la pauvre Olga Kurylenko (arborant une frange dégueulasse et une motivation très très très très très très très très relative), aussi surarmés et masqués qu’incompétents, foirent n’importe comment leur attaque de banque nanardeuse à s’en décrocher la mâchoire qu’on les croirait sortis d’une des pires productions Europacorp genre Angélique contre le Transporteur ! Et le nawak intergalactique filmé avec des moignons de moignons de moignons de pieds par l’inconnu Stephen S. Campanelli continue de plus belle avec l’arrivée, aussi sanglante qu’inopportune d’un méchant cartoonesque (le super James Purefoy) venu buter tout ce qui bouge… Sauf Olga, la suave cruchasse à frange, qui parvient à s’échapper pour le plus grand plaisir de nos neurones en fusion !!!
Bref, on fait des bisous d’amour à Code Momentum, thriller nawesque d’une connerie abyssale et envoûtante. Une espèce de survival dégénéré clinquant à s’en décapsuler la cornée ! Un plaisir coupable survitaminé blindé de gun fight dégueulasses… Avec, comme étendard nanardissimo, la mise en scène psychotronique du québécois Stephen S. Campanelli (connu pour ses talents de steadycameur) ! Et là, avec sa première réalisation, le gars Stephen s’en donne à cœur joie… Le n’importe quoi intergalactique de première classe irradie de mille feux nucléaires !!! C’est que le scénario pulvérise absolument tout sur son passage… Code Momentum nous offre un spectacle divin, pour peu que l’on soit friand de navets intergalactiques… Olga se prend pour Jean-Claude Van Damme version planche à pain avec ses punchlines moisies pendant que le pauvre James Purefoy fait des phrases sentencieuses dans le vide interstellaire d’un hangar désaffecté… C’est beau quelque part… Et insupportable aussi… Enfin, surtout insupportable… Quelle purgeasse intergalactique !
En e-cinéma depuis le 13 novembre
2015. USA/Afrique du Sud. Réalisé par Stephen S. Campanelli. Avec Morgan Freeman, Olga Kurylenko, James Purefoy…
Tu as oublié de préciser que les scènes d’action et les poursuites en bagnoles sont filmées et montées n’importe comment, on dirait une production policière made in TF1 par moment. Ah et puis c’est quoi ces tenues de cambriolage qu’on croirait sorties d’Infinity, la purgeasse que tu as chroniqué précédemment. Et puis c’est quoi ces braqueurs de banques qui se demandent comment ouvrir le coffre une fois qu’ils sont devant.
Je n’ai rien compris à ce film.
Souvent je me demande comment et pourquoi des gens filent du fric à des réals – enfin, des réals… – pour faire ça. C’est quoi l’idée ? Comment on arrive à vendre une chose pareil à un producteur ?