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MOVIE MINI REVIEW : critique de Criminal – Un espion dans la tête

MOVIE MINI REVIEW : critique de Criminal – Un espion dans la tête

Docteur No mai 09, 2016 CINÉMA, Le cabinet du Dr No

Note de l'auteur

CRIMINAL

Quand une endive transgénique de la CIA se fait torturer à mort par un méchant altermondialiste hispano-nanarchiste qui rêve de régler le problème de la corruption capitaliste en faisant exploser la Terre dans un orgasme thermo-nucléaire global (le fantasme de tout bon écologiste nihiliste pour les producteurs quoi !), ses chefs ont la super brillante idée de transplanter sa mémoire (WTF ?) dans la tête d’un dangereux psychopathe, dont un bout du cerveau ne sert à rien, livré directement des USA, la patrie officielle des tarés de tout poil !
Dans un grand nawak narratif sidérant de connerie pure (même les malades d’Europacorp n’oseraient pas ce genre de foutage de gueule permanent), Jericho le cobaye (clin d’œil biblique neuneu) s’évade et se retrouve pourchassé par la CIA et par les vilains nanarchistes tout en étant lui-même à la recherche d’un hacker hollandais (qui se fait appelé le Hollandais, comme ça c’est plus facile pour le reconnaître) qui a créé sur son PC en mousse un worm hole bidule lui permettant de diriger l’arsenal nucléaire US, tout ça en essayant de cohabiter dans sa tête avec le mec mort et de résister à l’envie de violer sa femme (no problemo, elle lui pardonne en une fraction de seconde). Ouf !!!!
Euthanasiez vos neurones les gars, comme ça ils auront pas à mourir dans d’atroces souffrances devant ce Criminal qui pulvérise tout sur son passage. Encore plus taré que le taré La Chute de Londres (Londres mégapole nanarde martyre 2016), Ariel Vromen (le soporifique The Iceman) se vautre dans un techno-thriller d’espionnage rance à défaut d’être nerveux…
Kevin Costner (en roue libre) trucide du second couteau à tout-va avec un enthousiasme sidérant tout en étant poursuivi par les plus grands tocards de tous les temps (gentils et méchants réunis). On reste scotché devant cette purgeasse, devant ces actioners décérébrés du bulbe qui nous matraquent les synapses à longueur d’année. À chaque délice nanar, on pense avoir touché le fond ! Que nenni ! Il y aura toujours un tocard interdimensionnel qui se dressera fièrement pour repousser les limites des frontières des barrières de la connerie filmique !
Avec son casting de fous furieux en perdition (l’ectoplasme Ryan ‘Deadpool’ Reynolds, vu dans l’épouvantable Renaissances à la trame identique, le fantôme du fantôme de Michael Pitt, l’ombre de Scott Atkins qui sert à rien, la moustache à Gary Oldman et le corps de déesse au regard bovin à Gal Gadot), Criminal – Un Espion dans la tête envoie du rêve nanar et du cauchemar de cinéphile dans des proportions rarement atteintes ! C’est le bodycount de taré et l’enthousiasme général à voir des personnages crever de la plus malsaine des manières (à la limite du supportable) qui rend ce truc proprement hallucinant ! Un blockbuster décomplexé… Et quasiment nihiliste !