
MOVIE MINI REVIEW : critique de Divergente 3 : au-delà du mur
Y a ce gros tâcheron de Robert qui revient avec un nouvel épisode de la franchise utopico-distopico-mongolo-nawesque Divergente !!!
Au-delà du mur abandonne toute forme d’ambition et de rivalité avec l’épopée Hunger Games (dont le dernier opus La Révolte partie 2 s’est métamorphosé, à la surprise générale en putain de pamphlet subversif sur les affres de la révolution) pour s’attaquer à une cible beaucoup plus facile, le nanar ritalien post-apocalyptique 80’s bariolé qui rend aveugle.
Bon. C’est le bordel post-insurrectionnel dans le Chicago de demain. Suite aux événements de Divergente 2 : l’insurrection, la méchante dictateuse Jeannine (quel prénom mirifique) est morte. C’est Evelyn (WTF ?!?) qui la remplace. Les tribunaux révolutionnaires remplis de punks à chiens vénères aux tatouages tribaux immondes sévissent de partout. Tout ça saoule au plus haut point la messianique Beatrice (nan mais c’est quoi cette fascination pour les prénoms féminins improbables les mecs ?) et ses copains qui décident de quitter l’enceinte protectrice pour rejoindre le monde post-futur qui les a enfermés pour faire des expériences comportementales complètement tarées. Ce troupeau de teenagers décérébrés n’est pas au bout de ses surprises ! Le spectateur non plus !!!
La franchise Divergente, toujours dirigée par Robert R.I.P.D. Schwentke, vient placer la barre très haute dans le nanar intergalactique. À partir d’une intrigue sans queue ni tête (à base de délires eugenisto-génétiques à la Bienvenue à Gattaca et d’actioner guerrier pompé sur Starship Troopers), c’est un déferlement de monstruosités (tant formelles que scénaristiques) qui s’offre à nos yeux ébahis de cinéphiles pervers. Des CGI indigents couplés à un design dégueulasse issu des cerveaux artistiques les plus dégénérés d’Hollywood, des acteurs en perdition (avec la pauvre Shailene Woodley en tête de gondole) et un scénario con à bouffer du gratin de copeaux de bois à la béchamel d’acide chlorhydrique. C’est tout ça Divergente 3 ! Ce truc ressemble à un pur fantasme de réalisateur italien de série Z. Les légendaires Sergio Martino, Luigi Cozzi et Enzo G. Castellari et leurs inoubliables chefs-d’œuvre (Star Crash, Les Guerriers du Bronx ou 2019 après la chute de New York) n’ont absolument rien à envier à ce spectacle rougeoyant délicieusement décadent où chaque putain de scène surpasse la précédente. Entre messianisme génético-mongolo incompréhensible et crétinisme profond, Beatrice la pure et son amoureux le bellâtre trépané Quatre (moyen mnémotechnique pour qu’il se rappelle jusqu’où il sait compter ?) déjouent les complots les plus minables de l’univers. On s’attend presque à voir débarquer dans ce no man’s land post-apocalyptique les abrutis de l’incommensurable saga Labyrinthe, ceux qui courent tout le temps… À quand le cross over bordel ???
Bref, on s’ennuie pas devant Divergente 3. Les sagas SF pour teenagers se livrent un combat impitoyable pour capturer et détruire le dernier neurone efficient de leur public… Après l’incroyable 5eme Vague, Divergente 3 vient repousser les limites d’une nanarditude cosmique pourtant infinie… Attention les yeux, ça pique !
En salles depuis le 9 mars
2016. USA. Réalisé par Robert Schwentke. Avec Shailene Woodley, Theo James, Zoë Kravitz…
Divergente 3 : Au-delà du mur – bande-annonce #2… par inthefame
Pauvre nul aigri
merci!
Ah ah J’adore !
Ta besoin d une psychanalyse pour cinéphiles toi