• Home »
  • CINÉMA »
  • MOVIE MINI REVIEW : critique de Electric Boogaloo : The Wild, Untold Story of Cannon Films
MOVIE MINI REVIEW : critique de Electric Boogaloo : The Wild, Untold Story of Cannon Films

MOVIE MINI REVIEW : critique de Electric Boogaloo : The Wild, Untold Story of Cannon Films

Note de l'auteur

ELECTRIC-BOOGALOO

 

 

 

Des comédies vulgaires, des nichons, des gunfights mongolo, des nichons, des SFX en papier mâché, des nichons, des justiciers fascistoïdes, des nichons, de la S-F anémique tendance boule à facette disco, des nichons, les scrupules artistiques vaporisés façon puzzle, des nichons… Une légende… La Cannon Group!!!
Le voici enfin, ce documentaire définitif à la gloire de cette «major» déviante qui a ravagé et révolutionné, à sa manière, le cinéma US (et mondial) durant les 80’s, décennie décadente et ensorcelante…
Alors que GO-GO BOYS (produit par le duo Golan-Globus histoire de méchamment  parasiter ce documentaire-ci, la review c’est par là) se vautre dans l’hagiographie ridicule de ce couple de self-made men déviants, ELECTRIC BOOGALOO plonge avec délectation dans les tréfonds et les recoins les plus sulfureux et nanardeux de cette firme mythique synonyme de navets transgéniques et décérébrés! Mark Hartley (l’exégète moderne de la nanarditude filmique, auteur des fantastiques NOT QUIET HOLLYWOOD et MACHETE MAIDEN UNLEACHED, la review ici) nous offre un voyage hasardeux et périlleux (surtout pour nos neurones) dans un monde perdu. Un monde où Charles Bronson tire à vue sur les vilains punks, où Chuck Norris démembre du terroriste à la mitrailleuse lourde, où les filles particulièrement délurées s’exposent naïvement (plan nichon mon ami pour la vie), où Michael Dudikoff se prend pour un ninja et où le ridicule explose de mille feux.
Paradoxalement, c’est grâce à l’absence du duo maléfique Menahem Golan/Yoram Globus qu’ELECTRIC BOOGALOO vise juste. Et au cœur! En donnant la parole aux « petites mains » du studio, Mark Hartley parvient à partager la ferveur, la folie furieuse et la consternation qui régnait à la Cannon Group (qui produisait jusqu’à 50 films par an!!!). Avec son aréopage de nanars inoubliables (DEATH WISH III, INVASION USA, MASTERS OF THE UNIVERSE, LIFEFORCE et tant d’autres chef d’œuvres malades) qui masquent les quelques (authentiques) réussites (comme le fantastique RUNAWAY TRAIN) la Cannon Group, vilain petit canard d’Hollywood, exécré et méprisé par ses pairs, a porté l’exploitation à son firmament et a profondément bouleversé, malgré elle, l’industrie cinématographique (coucou les firmes Nu Image, Millenium et The Asylum, descendantes direct de cette folie bis)! La course aux cachets pharamineux? La Cannon (avec Stallone payé 12 millions de dollar$ pour le consternant OVER THE TOP)! Les actionners patriotes politiquement consternants (pour pas dire fascisants)? Toujours la Cannon (avec Charles Bronson et Chuck Norris en invincibles exterminateurs de vermines)! Les high concepts aberrants? Toujours la Cannon (SAHARA, THE APPLE, HERCULE, LAMBADA)!
Mark Hartley et ses innombrables intervenants (Tobe Hooper, Dolph Lundgren, Franco Nero, Richard Chamberlain, ils sont presque tous là) hurlent leur amour (mêlé de consternation bienveillante) pour ces films incroyables et ces deux hommes fous de cinéma! C’est pas compliqué, ELECTRIC BOOGALOO donne envie de voir ou revoir TOUS ces films malades qui liquéfient les yeux du cerveau! L’amour de Mark Hartley pour ses mavericks dégénérés et sincères est délicieusement communicative… Gloire à la Cannon! Gloire aux nanars! Et gloire aux plans nichons!!!!!!!!!!

En DVD depuis le 15 janvier
2014. Australie/USA/Israël/Grande-Bretagne. Réalisé par Mark Hartley. Avec Molly Ringwald, Dolph Lundgren, Franco Nero…
Éditeur : Luminor

 

La critique de LordofNoise c’est par là…

 

Partager