
MOVIE MINI REVIEW : critique de Elle l’adore
Après s’en être pris plein les mirettes avec les bombinettes filmiques françaises MANGE TES MORTS (la review ici) et LES COMBATTANTS le grand retour de Sandrine Kiberlain (géniale dans 9 MOIS FERME, la review là) était des plus alléchants!
Julia, fan hardcore (méchamment mythomane à ses heures perdues) d’un chanteur populaire insipide (l’insipide Laurent Lafitte) s’embarque dans une histoire folle et sordide. Son idole lui refourgue, pour qu’elle s’en débarrasse, le cadavre de sa grognasse qui chouine tout le temps et pppfffffwooobloomoowpfffff le truc se dégonfle soudainement comme une putain de baudruche gonflée par un fumeur asthmatique aux abords de la frontière franco-suisse! Mais c’est quoi qu’elle a voulu faire Jeanne Herry là bordel???
Un thriller scorsesien sur l’obsession à la VALSE DES PANTINS? Nan…
Un duel psychologique vénéneux à la Polanski? Non plus…
Un polar labyrinthique démoniaque à la Fincher? Encore moins…
Une comédie noire à la Coen Bothers? Définitivement non!
Le problème, c’est que ça aurait pu être un peu de tout ça… Et qu’en fait pas mais alors pas du tout!
ELLE L’ADORE, visuellement hideux et mis en scène avec moins d’énergie qu’une fiction France 3 Limousin est une putain de catastrophe ambulante. C’est pas que le scénario soit mauvais (malgré quelques errances et un final purement nawesque), c’est que la mademoiselle Jeanne, le talent, elle sait pas c’est quoi! Elle est incapable de diriger ses deux stars en perdition (leur jeu mécanique et désincarné est un supplice). Incapable d’insuffler la moindre étincelle d’énergie ni la moindre ambition formelle à son film. ELLE L’ADORE est un agrégat hautement caricatural de tout ce qui plombe un certain cinéma français contemporain. Un monument de paresse prétentieuse qui frise le sabotage voir le foutage de gueule carabiné… La consternation…
En salles depuis le 24 septembre
2014. France. Réalisé par Jeanne Herry. Avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Pascal Demolon…
Petite coquille : AUX abords de la frontière Suisse.
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Ahah j’y vais ce soir… ça met d’entrain cette critique ! XD
oui mais il y a un second film dans le film qui est plus intéressant avec pascal demolon excellent second couteau qui pourrait avoir un film à lui tout seul au lieu de jouer les moteurs scénaristiques d’une histoire planplan