
MOVIE MINI REVIEW : critique de Faeryland
Prendre un raton laveur par la main…
Et lui défoncer la gueule au burin…
Bouillir un chien, égorger un lapin…
Trépaner un singe, c’est pas bien…
Yves Duteil. Prendre un enfant par la main (version alternative)
Bienvenue à Faeryland, enfin pas vraiment… Faeryland, c’est la sœur jumelle de la Terre. On est en 2050 et un virus qu’on sait pas c’est quoi menace la vie. Toute la vie à tout le monde. Carrément. Heureusement le dieu-druide-troubadour Cathbad (Yves Duteil le ménestrel des tympans qui saignent des yeux au regard de fou défoncé à la camomille bio) et ses amis les dieux métamorphes écolo-warrior-machin vont régler tout ça en se foutant sur la gueule n’importe comment dans leurs armures en plastoc et en partant à la quête du Graal !
Voilà… Voilà… Faeryland, c’est un truc incroyable… Un brûlot vegan complètement surréaliste où une troupe d’acteurs plus minables les uns que les autres déambulent au milieu de nulle part au son délicat de la voix off poético-nanarde omniprésente de notre Yves Duteil national… Parce que le gars Magà Ettori qui « réalise » ce truc, et qui joue dedans avec sa chérie (c’est celle-là avec les oreilles en pointe), il veut dire des trucs. Il veut défendre la cause animale. Alors, il parsème son Faeryland d’images de sévices proprement insoutenables (du pur snuff gerbant, âmes sensibles s’abstenir). Tout ça au milieu de scènes incroyables où des tocards en armures en plastoc tripotent des radasses gothiques tatouées en string à nichons en plastoc dans un délire animiste mystique en plastoc sidérant de connerie. Comme un Lord of the Games of Thrones of the Hobbit bouseux avec nichons fatigués…
Le plus incroyable, c’est qu’on ne comprend absolument rien à cette intrigue plus tortueuse que les Feux de l’amour, Plus belle la vie et Amour, gloire et beauté réunis !!! La voix off dégueulasse rivalise de ringardise avec des acteurs sortis d’une troupe de théâtre expérimental de 15e zone.
Mais le plus sidérant dans ce truc filmé avec le même caméscope utilisé pour l’inoubliable Futur antérieur, c’est son fanatisme vegan délirant ! Comparer littéralement les laboratoires et les abattoirs aux camps de la mort relève de l’inconscience pure. Comment être audible après de telles énormités ? La cause animale mérite mieux que ce nanar foncièrement malsain et manipulateur.
Heureusement, y a l’immense Yves Duteil, prisonnier volontaire de ce fléau filmique, avec sa fausse barbe de père Noël elfique et sa guitare en bois qui tue et qui liquéfie les neurones… Il propulse à lui tout seul ce bidule invraisemblable dans la nanarditude intergalactique !
Ça, c’est du trip mystique bordel !
En salles depuis le 21 septembre
2015. France. Réalisé par Magà Ettori. Avec Yves Duteil, Ariakina Ettori, Magà Ettori…
Le premier film Vegan, c’est France Bleu qui le dit qd meme…
ça commence pas si mal jusqu’à l’arrivée des trucs elfiquenawak ! et la barbe de yves duteil, elle vaut un cesar !
Le premier film kamoulox du monde