
MOVIE MINI REVIEW : critique de Futur Antérieur
Rentre chez toi Jacob et ton échelle cérébralo-spatio-temporello-sépulcrale de soldat du Vietnam névrosé ! Cache-toi le papillon et ton effet à la con qui enchaîne les merdes dans l’espace et le temps ! Planque-toi aussi Marty et ta bagnole magique qui te permet d’aller dans le passé tripoter les nichons de ta propre mère ! Et dégagez tous, vous autres films de voyage dans le temps ! Ce sous-genre emblématique du cinéma fantastique ! Parce que y a l’incroyable Futur antérieur (rien mais alors rien à voir avec les X-Men, là ce serait plutôt les Z-Men) qui débarque de nulle part et de Paris plus précisément pour vous pulvériser les neurones ! L’incroyable, l’incroyable, l’incroyable Futur antérieur…
Comment ce truc surréaliste (on ne peut décemment pas appeler ça un film), réalisé par Franck Llopis, avec la promotion de son école d’acteurs (enfin, acteurs… c’est vite dit) Côté Cour (c’est la promo « Chêvrasses et casseroles » ?), a-t-il réussi à débarquer dans une salle de cinéma (chez les grands malades du Publicis Cinéma à Paris) ??? En tout cas, cette génération de (pseudo) comédiens possède un avenir nanardissime resplendissant ! Mais le truc le plus dingue dans cette expérience mystique éprouvante, c’est que l’idée de départ est juste brillantissime ! Elle est immédiatement massacrée par un scénario proprement incompréhensible (incapable de le développer) et une mise en scène pulvérisant les frontières du néant !
Alors donc voici Wilfried Max, patron d’une agence de pub qui télécharge sur son smartphone une application révolutionnaire lui permettant de voyager dans le temps (de 7 jours max dans le passé ou le futur). Après avoir assisté à son propre assassinat (un lynchage légendaire de grotesque sur les quais de Seine), Wilfried va peu à peu plonger dans la folie paranoïaque à tiroir enfin plutôt dans le nawak des étoiles !
Franck Llopis (pour son sixième film, sixième film bordel !!! Ils ressemblent à quoi ses autres trucs ?) est allé déterrer son caméscope préhistorique, son absence totale de talent et un casting divin pour engendrer une œuvre légendaire de néant… En fait on ne peut strictement rien dire devant ce tsunami d’amateurisme (ce truc redéfinit complètement les règles du cinéma amateur, le propulsant dans un monde sidéral et sidérant). Juste que l’école Côté Cour, elle sent un peu l’arnaque quand même. Ce truc insensé n’aurait jamais du atterrir dans une salle de cinéma. Il aurait du rester planquer ad vitam æternam dans un coffre fort et ne servir qu’à faire chanter ses pathétiques acteurs au cas où l’un d’entre eux deviendrait célèbre (mais ça c’est juste impossible). Cette horreur va hanter et détruire la vie (on parle pas de carrière) de tous ces tocards innocents et purs et naïfs qui se sont lancés dans cette aventure rocambolesque. Il n’existe aucun terme sur Terre ni dans aucune langue, vivante ou morte ou extra-terrestre, capable de décrire la nullité de Futur antérieur…
En salles depuis le 22 juin
2016. France. Réalisé par Franck Llopis. Avec Chris Imberdis, Louise De Fleury, Camille Lindskog…
J’arrive ici par l’intermédiaire des Flops2016 et… Ouah… La bande-annonce envoie du bois !
Surréaliste… Je trouve pas bien les mots en fait.
Oui, c’est tout à fait un film d’école, les trucs sur lesquels les jeunes cinéastes font leurs premières armes et qui ne sont pas destinés à être vus par le grand public. Comment ce truc a-t-il pu être distribué ? C’est sans doute ça le plus grand mystère du film…
Dire qu’en lisant le résumé sur Allociné, j’avais presque eu envie de le voir à l’époque… o_0