MOVIE MINI REVIEW : critique de Hitman : Agent 47

MOVIE MINI REVIEW : critique de Hitman : Agent 47

Note de l'auteur

HITMAN

 

 

 

La machine à tuer transgénico-mongolo est de retour pour un reboot 100 % OGM (Originalité Génétiquement Massacrée) ! Plus indestructible que jamais ! Plus débile que jamais ! Plus cynique que jamais ! Plus chauve que jamais !
L’agent 47 s’extirpe une nouvelle fois de l’univers vidéoludique qui a fait de lui une star pixélisée cosmo-planétaire et vient trucider du vilain-méchant et du neurone par douzaines de douze. Armé de son code barre tatoué sur la nuque, de sa cravate rouge dégueulasse, de ses deux colts 45 légendaires et de son charisme de limace dépressive, 47, tel un James Bond de pacotille en carton de mousse, parcours le monde accompagné de la potiche de service (l’ectoplasme Hannah Ware, au regard divinement bovin) pour sa nouvelle mission pyrotechnico-nanarde à la recherche de son passé.
La malédiction continue… Implacablement… Cette nouvelle adaptation du jeu vidéo, signé du nouveau venu Aleksander Bach (un tocard/pubard polonais de Pologne), réussit le tour de force de pulvériser, niveau ringardise, le navet à Xavier Gens… Quel exploit !!! Actioner clinquant, fonçant à toute berzingue sur l’autoroute du foutage de gueule carabiné (coucou l’inhalateur qui soigne le cancer du poumon !!!), Hitman : Agent 47, symbolise (comme tous ces zillions de clones interchangeables) la décadence du cinéma d’action contemporain. Un cinéma désincarné, abrutissant, vulgaire, blindé de fric (vive les placements de marques, voire carrément de pays), interchangeable et profondément insupportable.
Ce genre de produit ne fait qu’agrandir le fossé qui sépare le cinéma du jeu vidéo et démontre, une fois de plus, l’impossibilité d’une adaptation respectant à la fois l’univers immersif du jeu (encore une fois, méprisé du début à la fin) et le spectacle cinématographique. Aleksander nous balance une putain de bouillie visuelle hystérique repoussante (à des années-lumière du jeu). Le mépris exsude de chaque putain d’image pompée n’importe comment sur 20 ans de films d’action décérébrés.
Un grand rien de plus quoi…

En salles depuis le 26 août
2015.USA/Allemagne. Réalisé par Aleksander Bach. Avec Rupert Friend, Hannah Ware, Zachary Quinto…

 

 


Hitman Agent 47 : nouvelle bande-annonce VOST… par inthefame

 

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