MOVIE MINI REVIEW : critique de Jessabelle
La pitite vie merveilleuse de Jessabelle part en tonneaux au détour d’un accident de bagnole où elle perd à la fois son amoureux et le bébé qu’elle portait. Clouée dans un fauteuil roulant (et vive la vie !), cette charmante rouquine (la magnifique Sarah Snook, qui porte le film sur ses délicieuses épaules potelées) retourne chez son redneck de père, dans cette Louisiane mystique où elle commence à être harcelée par un spectre vénère…
Rien de nouveau sous le soleil moite de ce film de fantôme gothico-plouc lorgnant méchamment sur les grands classiques du genre (coucou Rosemary’s Baby, Angel Heart, Ring et Insidious). Kevin Greutert (réalisateur de deux épisodes de la franchise Saw) fait dans l’académique pur et dur. Les jumps scare (très efficaces) sont de sortie et l’atmosphère poisseuse illumine Jessabelle d’une poésie noire crépusculaire détonante.
Jesse communique avec sa mère morte (mais vive la vie je vous dis !) aux pouvoirs médiuminico-mongolos via une armée de VHS poussiéreuses… Et c’est précisément cette ambiance intemporelle et d’une profonde mélancolie qui donne tout son charme à ce truc. Portée par une Sarah Snook étincelante, cette bande d’exploitation efficace à défaut d’être ambitieuse, produite par Jason Blum le nouveau mogul du cinéma qui fait (pas) peur, s’extirpe gentiment du tout venant horrifique. Une curiosité…
En DVD/Blu-ray depuis le 25 juin
2014. USA. Réalisé par Kevin Greutert. Avec Sarah Snook, Mark Webber, Joelle Carter…
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Jessabelle Bande-annonce 1 VOST par Ecranlarge
