
MOVIE MINI REVIEW : critique de Jurassic World
Les scientifiques fous de l’ADN des lointains ancêtres des dindons sont de retour avec leurs expériences dégueulasses, quelques décennies après la mythique catastrophe matricielle. Jurassic World a ouvert ses portes et ses dinosaures métamorphosés en attraction façon SeaWorld font le bonheur de zillions de spectateurs. Sauf que, bien sûr, tout va partir en vrille dans ce Mondwest paléontologico-bidule édulcoré. La dernière attraction/créature carnivore géante avec tout plein de dents tout partout, s’échappe de son enclos et commence à bouffer de l’employé (pour l’instant ça va encore) avant de dévorer du client. Et ça c’est pas bon pour les affaires ! L’indominus Rex, ce mongolosaure dentu de la gueule (un machin mi-T-Rex mi-raptor mi-grenouille mi-seiche) va jouer les entremetteurs de l’amour pour une workaholic en tailleur (le glaçon Bryce Dallas Howard) et un clone raté d’Indiana Jones (Chris ‘Gardiens de la Galaxie’ Pratt en mode badass de supermarché).
Nouveau blockbuster décérébré surfant sur la nostalgie 80/90’s, Jurassic World revisite paresseusement le Jurassic Park à Spielberg. Le fan service idiot et permanent est de sortie. Les pires clichés du film catastrophe aussi (sans atteindre malheureusement la folie de San Andreas). Entre la sempiternelle famille recomposée immortelle, les seconds rôles sacrifiés n’importe comment et le side kick qui sert à rien (coucou Omar Sy, tu la kiffes ta carrière US en carton ???), l’inconnu Colin Trevorrow nous fait la totale !
La gourdasse rouquine à frange court dans le jungle sans jamais salir ses escarpins à 5 000$, son veau marin (ex-marine) fait du motocross avec ses copains vélociraptors apprivoisés (WTF ???) et les deux teenagers crétinoïdes jouent au flipper géant avec des enkulosaures et des débilodocus. Bienvenue à Nanar World quoi ! Avec ce grand marionnettiste cynique de Spielberg à la prod (et son sbire de toujours Gary Marshall) histoire de s’assurer que personne ne lui fasse de l’ombre.
Ce pathétique sequel/remake du déjà laborieux Jurassic Park fait dans la facilité pixélisée sans surprises, sans ambitions, sans talent, sans rien… Incapable de renouveler la dinoxploitation, le produit Jurassic World renvoie ces pauvres bêtes géantes fascinantes à leur ère mésozosozosozosozosozosozoïque. Un grand vide mercantile et un putain de gâchis de plus…
En salles depuis le 10 juin
2015. USA/Chine. Réalisé par Colin Trevorrow. Avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Vincent D’Onofrio…
La critique à Plissken c’est par là…
Celle de Jane McClane par ici…
Jurassic World – Bande-Annonce Officielle 2… par rtl-fr
Rhooo, ben alors, Docteur, même pas un peu de nostalgie? Qu’est-ce que t’es dur, quand même…
Le doc n’est pas nostalgique car il n’aime pas le premier opus.
La nostalgie de Jurassic World est totalement artificielle, elle ne sert qu’à se mettre le public dans la poche et à l’empêcher de réfléchir. J’ai franchement eu l’impression que ce film essayait d’insulter mon intelligence avec une technique aussi putassière.
Des vélociraptors apprivoisés …quelle tristesse .
Bref, moi qui ai passé un bon moment devant ce film, je ne peux que déduire de vos critiques que je suis une imbécile aux goûts de chiotte sans aucun sens critique, quoi…
Camille ne vas pas croire celà. Tu peux nous dire, par conter pourquoi tu as aimé ? Je n’ai pas encore vu le film et j’ai passé parfois de très bons moments devant des films démolis par mes collègues. Ce n’est pas un jugement mais parfois quand on voit beaucoup beaucoup de films, on peut êter critique sur la valeur intrinsèque d’une oeuvre, pensé que des acteurs sont sous-exploités par rapport à ce qu’ils ont fait sur d’autres films. C’est tout.